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Test Astérix - Le Domaine des Dieux Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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IMAGE & PROFONDEUR 3D :

Note
3,5/5
Profondeur :  
Le premier constat commence par les qualités plastiques de l'image : la palette colorimétrique est bonne, les noirs et contrastes sont bons, et la luminosité bien gérée !

On se penche maintenant sur la profondeur 3D. La première séquence dans les bois se montre très réussie : principalement filmée en plans larges, on a un très bon effet de profondeur 3D, et un bon détachement entre les calques de végétation.

On découvre ensuite les premiers plans semi-larges et rapprochés, et là, l'intensité nous déçoit pas mal, car on perd d'un coup en profondeur 3D et en efficacité.

Il faut se concentrer un minimum pour bien rentrer dans le film, et capter un maximum de la gamme 3D qui peut se révéler souvent très douce !

La poursuite du film va révéler qu'Asterix 3D fait partie de ces films d'animation délicats à catégoriser niveau effets 3D, car même s'il y a un vrai tronc commun qui se détache des effets de profondeur, il y a aussi régulièrement quelques contre-exemples techniques dans tous les environnements.

Néanmoins en gros on peut dire déjà que les plans larges ou panoramiques (et non pas Panoramix) affichent en général une bonne profondeur 3D. Ce sont d'ailleurs souvent les seuls vrais plans réussis dans le film, ceux qui tirent le rendu 3D et la note vers le haut.

Se détachent des séquences qui peuvent parfois même aller jusqu'au très bon, avec les passages dans les bois toujours très impactants, les séquences larges dans le Domaine des dieux, et celles du chapitre final.

Pourtant si une majorité des plans larges est plutôt réussie, d'autres passages se montrent vraiment plats (certains passages de nuit, ou faiblement éclairés, mais aussi des passages de jour).

En fait dès qu'il y a un plan large avec des calques de végétation, généralement cela fonctionne bien sur la profondeur 3D.

Par contre étrangement quand on trouve d'autres types d'éléments de décors, on commence à chuter en intensité.

C'est d'ailleurs d'autant plus vrai sur les plans semi-larges et rapprochés, qui sont souvent les maillons faibles du film !

Si une partie des plans semi-larges possède une bonne profondeur 3D, l'autre est souvent un peu décevante, avec parfois même un rendu 3D ponctuellement écrasé.

D'ailleurs il est étrange que les plans dans les bois, ou dans le Domaine des Dieux soient systématiquement toujours plus réussis et convaincants que ceux dans le village gaulois par exemple !

Pour les plans rapprochés, pour un des rares fois, ce n'est pas le flou qui dégrade la perception 3D, car au contraire on a souvent des arrière-plans bien nets, mais un simple manque d'intensité 3D qui montre une scène avec des calques écrasés.

Pourtant on a parfois, ce qui est rare en général dans un film, des plans rapprochés parfois avec une bonne dimensionnalité, justement grâce à cette netteté d'arrière-plan !. Bon maintenant globalement, il n'y a rien à attendre des plans rapprochés en terme de profondeur 3D !

Enfin on notera que les séquences dans la pénombre souffrent énormément (la 1ère séquence d'abattage d'arbres nocturne complétement foirée), sauf quand des sources de lumières indirectes viennent porter secours à la visibilité 3D.

Un dernier mot sur une autre curiosité : on a trouvé à quelques reprises des plans (semi-larges et rapprochés), avec un désagréable effet de livre pop-up, ce type de rendu 3D un peu artificiel ! Hum hum !

Mentions spéciales pour les vues de hauteur souvent très réussies lors des caméras en plongée du haut du Domaine des Dieux.

Au final une profondeur 3D satisfaisante bien que généralement beaucoup trop douce, avec des plans larges qui tirent le rendu vers le haut, et des plans semi-larges et rapprochés avec un rendu 3D très variable selon l'humeur du studio, mais qui volent plutôt bas en gros ! Une hétérogénéité sur l'intensité des parallaxes de lointains, et un détachement 3D parfois faiblard, qui font définitivement plonger la note 3D.


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mardi, mars 17, 2015


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