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Test Nature 3D Blu-ray 3D / Jaillissements 3D


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JAILLISSEMENTS 3D :

Note
3,8/5
Jaillissements :  
Après l'analyse sur l'effet de profondeur 3D, on se focalise désormais sur la palette des jaillissements 3D.

Pour résumer déjà l'ensemble du film, on citera un certain nombre de petits débordements en fonction des séquences, et parfois un peu de jaillissements permanents sur certains animaux ou éléments de décors pour sortir entre 50cm et 1m hors du mur. C'est peu mais c'est déjà ça pour commencer !

Si on survole le film, on trouvera globalement que le niveau de jaillissements 3D est léger, pourtant ce documentaire cache de véritables pépites 3D sur la pellicule !

On trouve déjà de très jolis jaillissements permanents d'animaux hors de l'écran : on pense notamment aux séquences avec les trompes d'éléphants à plus de 1m en dehors.

Plus immersifs sont les séquences d'introduction, avec les travellings en jaillissements permanents qui nous font littéralement traverser les feuillages et se prendre directement les branches dans la tête au passage ! Top démo !

Les séquences avec les oiseaux les montrent parfois sortir en bordure d'écran à quelques reprises. Mais tout ceci n'est pas l'attraction principale de ce film.

Un registre 3D excelle dans ce documentaire et crève parfaitement l'écran : les jaillissements permanents et projection d'eau. 

C'est simple, il y a une profusion de séquences liées à l'eau, et on trouve dans ce documentaire de nombreuses illustrations réussies, d'intensité variable !

On commence déjà avec des éclaboussures lorsque des grosses pattes d'éléphants projettent l'eau des flaques en direction du spectateur ! A d'autres moments, on trouvera des séquences analogues réparties sur le film.

Mais la séquence qui bouleverse l'histoire de la 3D sur les projections d'eau, se situe @00:37 minutes, avec tout simplement pour nous la plus belle du genre : on nous montre des plans magnifiques centrés sur des rouleaux et gigantesques vagues, projetées en slow motion, et on voit les vagues déferler sur le canapé, au ralenti, avec un piqué et un réalisme d'un autre monde, avec ces milliers de gouttes qui rentrent progressivement dans  la pièce, pour finir derrière le canapé ! Sensationnel et encore un cran au dessus du cultissime IMAX Tahiti 3D (c'est possible ???).

C'est 2 minutes de pur bonheur, qui rentrent dans les annales pour montrer comme passage top démo aux invités.

Le film récidive plus tard avec une séquence classique de pluie tropicale qui s'abat sur l'environnement en jaillissement permanent.

On relève aussi quelques minutes très immersives dans les Chutes Victoria, qui rappellent les passages de descente dans IMAX Grand Canyon 3D avec de nombreuses éclaboussures, limitées hélas, car même la caméra en prend pour son grade, ces sorties d'écran ne dépassent pas le 1/4 de la distance écran/canapé. Par contre la caméra finit quand même dans l'eau avec des bulles au milieu de la pièce !

Un 2e élément lié aux conditions météo est très bien géré également : les effets de brumes, vapeurs d'eau, fumées, qui s'affichent de manière hyper réaliste, souvent au milieu de la pièce de manière très furtive.

On ajoute quelques effets de lens-flares à 2-3 endroits pour compléter le tableau, ainsi que des passages avec des moucherons et lucioles se promenant dans l'espace de visionnage. Par contre on trouve 2 déceptions dans le documentaire, et manque d'optimisation 3D !

La première concerne la séquence sur l'éruption volcanique, qui n'use que de simples débordements (on comprend qu'ils n'ont pas voulu liquéfier une jolie caméra 3D), limitant un impact qui aurait pu être délirant (mais délicat) avec un peu plus de proximité (cela rejoint aussi la petite frustration décrite ci-dessus avec les éclaboussures limitées à 1m max dans les Chutes Victoria).

La 2e déconvenue concerne les séquences sous-marines qui ne jouent quasiment pas la carte du jaillissement permanent (à l'exception d'un jaillissement culte de 2 poissons lions au milieu de la pièce et d'un peu de plancton également à 2m hors du mur).

Mais le film regorge de surprises, et nous dégaine enfin 10 secondes de séquences photoréalistes de jaillissement de neige dans les montagnes, avec un rendu 3D enfin naturel et non pas obtenu en post-production comme 90% des films qui l'affichent ! Ah si, on oubliait aussi la tempête de sable dans le désert.

Au final, si sur 90% du film il ne passe pratiquement rien sur le registre des jaillissements, sur certaines séquences clés on a droit à un festival de moments d'anthologie, dont une séquence déjà culte à ressortir impérativement aux invités (ah les vagues 3D....).





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jeudi, janvier 15, 2015


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