Test La Légende de Beowulf 3D Blu-ray 3D / Jaillissements 3D

1.	Introduction
2.	Note Image & profondeur 3D
3.	Note Jaillissements 3D
4.	Conclusion & Bilan 3D

JAILLISSEMENTS 3D :

Note 4,8/5 Jaillissements :   On vient de mesurer ensemble l'effet de profondeur 3D et on s'attaque à celui des jaillissements 3D. Nous sommes sortis tellement stupéfaits par ce film sur le registre, que nous ne pouvons nous retenir de vous révéler immédiatement la perception de cette gamme 3D, qui nous est apparue comme TOP DEMO ! Oui quelle incroyable surprise en cette fin d'année 2014 de tomber sur un contenu époustouflant sur le registre des jaillissements. L'exploit est d'autant plus louable que le format castrateur en 2.40 n'aide pas vraiment à obtenir le meilleur des films intenses sur le sujet. Une fois n'est pas coutume, il sera impossible d'essayer de lister toutes les catégories d'effets de jaillissements présents dans le film, car elles y sont simplement toutes. Commençons d'abord par un niveau ahurissant de jaillissements permanents de décors et personnages de manière continue et omniprésente, à un niveau d'intensité simplement exceptionnel : du 2m50 à minima hors du mur sur notre système vidéoprojeté, quand ce n'est pas carrément du 3 mètres ! Dans Beowulf 3D, toute la scène s'étend toujours (ou presque) hors du cadre à des niveaux qui sortent de l'ordinaire sur les films d'animation : ce sont par exemple des centaines de premiers plans avec des bustes ou des têtes lors de discussions, qui s'affichent de dos à plus de 2m50 en jaillissement permanent sur l'extrême gauche. Tous les éléments de décors ont vocation à sortir généreusement et se trouvent étendus au milieu de la pièce, de manière plus ou moins fugitive ou intrusive. De même on a droit à un festival exceptionnel de bras, mains, glaives, armes, objets qui sortent à plus de 2m50 hors du mur pendant quelques secondes (quand ce n'est pas le sol lui-même qui vient directement s'étirer au milieu de la pièce...). Alors certes on n'a rien sans rien, et ces jaillissements permanents forts s'accompagnent mécaniquement tous de windows conflicts car on ne voit pas comme le studio aurait pu faire autrement avec du format 2.40 ultra restrictif en terme de liberté de champ spatial 3D : pourtant ce côté un peu roots se montre finalement très addictif car ce côté daté de la production en fait un contenu 3D très atypique sur le marché, qu'on adorera ou pas et où dans ce cas qu'on placera sur étagère comme une certaine curiosité technique ! Mais il arrive par moment que tout soit parfaitement calibré en terme de recul et d'échelles de personnages, et là c'est le nirvana : prenez par exemple les nombreuses séquences où le héros apparait complétement hors du mur, bien cadré, avec son épée qui sort de 2m50 : on a même mesuré une sortie de 20 sec à un endroit avec un glaive à plus de 3m ! Autant vous dire qu'on adore et que cela tire un maximum sur les yeux ! Mais ce n'est pas que du côté humain que cela se passe, car côté créatures, elles aussi s'affichent de manière intense hors de l'écran : l'une d'elle évolue et frappe même violemment avec ses membres hors de l'écran ! Autant dire qu'on est souvent surpris par l'intensité impressionnante de la 3D. Transition parfaite pour dire que si les jaillissements permanents sont énormes, les effets de projections le sont tout autant : impossible de tout répertorier, tellement ils sont nombreux ! Au programme, des coups de poings ou coups de pieds qui nous arrivent directement dans la tronche sur le canapé, des centaines de flèches qui nous perforent, de la terre, des graviers etc... Ils sont d'autant plus réussis qu'ils se montrent réalistes et arrivent à nous prendre toujours par surprise. On pense aussi aux nombreux travellings cultes, souvent des travellings arrière qui nous font traverser tous les éléments de décors en jaillissements permanents, de sorte qu'on à l'impression de les percuter physiquement du visage ! On prend par exemple celui du 1er acte où on traverse une forêt d'hiver avec toutes les branches qui s'affichent l'espace d'une seconde en lieu et place de notre canapé ! Incroyable ! On ne peut pas non plus oublier toutes les séquences d'effets météo qui sont cultissimes : les effets de neige qui s'affichent violemment à plus de 3m hors de l'écran, idem pour la pluie qui coule pratiquement sur le canapé ! Même les séquences sous l'eau sont réussies avec des bulles au milieu de la pièce, et des corps en rotation qui sortent de manière démonstrative. Ultime anecdotes avec les jaillissements permanents de braise incandescente lors de l'utilisation d'une torche par Beowulf... Vous avez compris que Beowulf est une des armes top démo des jaillissements de cette année ! Il n'est cependant pas à réserver à tous les publics techniques, car son cahier des charges techniques de jaillissements permanents non normalisé pourra surprendre dans la mesure où tout se montre souvent excessif et limite "hors de contrôle", avec ce lot de windows violations qui pourra gêner les amateurs de 3D les plus sensibles. En tout cas nous à la rédac, nous avons justement adoré ce côté "brut de décoffrage" qui place ce film 3D sur un registre pratiquement à nul autre pareil, lui donnant plus un caractère expérimental à la fois de jeu PC sous 3D vision converti à postériori avec la convergence débloquée au maximum, jeu qui proposerait 90% de séquences cinématiques en mode 3D Vision loin d'être adaptées et tirant fortement sur la vue (zooms mal maîtrisés), et 10% de gameplay avec un rendu 3D bien cadré et maîtrisé (ne négligez pas le fait que les jeux 3D Vision sont le summum de l'expérience 3D à ce jour) ! N'attendez plus une seconde et savourez cette curiosité !

1.	Introduction
2.	Note Image & profondeur 3D
3.	Note Jaillissements 3D
4.	Conclusion & Bilan 3D

2. Note Image & profondeur 3D

4. Conclusion & Bilan 3D