Note
3,4/5
Bilan 3D :
Nous voici ce soir devant une nouvelle conversion 3D importante pour le catalogue Disney, car elle concerne une des licences phares des 10 dernières années : Ratatouille. Le fait que ce film soit en parallèle à l'actualité d'une nouvelle attraction thématique à Disneyland Paris renforce notre impatience, lorsque l'on sait que celle-ci nous met à la place de Remy dans un spectacle à lunettes 3D avec un maximum de sensations, odeurs et effets 3D. Alors après la dernière conversion de Cars en 3D, que vaut notre plus célèbre rat national ? Et bien pour être honnête notre rat fait plutôt grise mine dans cette nouvelle livrée tridimensionnelle. En effet, une fois n'est pas coutume, on ne retrouve pas toutes les promesses des dernières conversions 3D Disney, à savoir en premier lieu une profondeur 3D en béton armé. Première déception, la profondeur 3D se montre juste satisfaisante sur la durée, et enregistre de sévères variations d'intensité et de traitement en fonction des séquences. Il faut rappeler qu'aucun miracle n'est permis (sauf exception) en matière de conversion 3D en général, et lorsque le flou sévit sur la matériau 2D d'origine, il ne faut pas espérer de rattrapage violent lors du passage en 3D. Effectivement tout le flou présent à la base demeure en 3D, et il y en a quand même un certain nombre. Plus ennuyeux demeure l'intensité de la profondeur 3D codée en fond de tâche, qui ne se montre pas vraiment au niveau des standards du marché (la faute à des parallaxes constatés sur les éléments lointains pas optimaux). Heureusement l'heure n'est pas au ratage complet non plus, car si 50% du film passe littéralement inaperçu niveau profondeur 3D, l'autre moitié en proportion oscille entre le satisfaisant et le bon. A de rares reprises, on a enfin une profondeur excellente, comme lors de l'entrée de Anton Ego dans le restaurant à mi-film avec des plans larges optimaux, ou systématiquement lors des vues dans l'appartement de Linguini (vues de plafond), et enfin lors de la course-poursuite à moto sur les quais de Seine dans le dernier acte. Quid des jaillissements 3D ? Disney ne nous a pas souvent habitués à révolutionner cette gamme d'effets 3D, et sans surprise le film ne brille pas vraiment sur le sujet. Pire, il se montre pratiquement inexistant sur le registre, avec tout au plus quelques débordements éparpillés (museaux de Remy à 50 cm hors du mur), une sortie légère en jaillissement permanent avec un tromblon, 2 à 3 vrais jaillissements permanents à 1m hors du mur lors des apparitions fantomatiques de Gusteau, et puis voilà, les jeux sont faits ! Ajouter quelques goutes de pluies et 2-3 effets oubliés, et c'est fini !
Au final Ratatouille 3D ne sera pas le top chef de nos contenus 3D pour l'année 2014, et même s'il est toujours très plaisant de retrouver notre petit rat préféré, on peut convenir que le retour effectué n'est pas vraiment à la hauteur de ce que l'on avait espéré. Ce sera le mot de la fin, satisfaisant, avec tout ce que cela induit comme rendez-vous manqué si vous connaissez bien depuis le temps ce que l'on signifie en employant ce terme pour nos évaluations 3D. Un dessin animé 3D qui manque manifestement d'un peu de cuisson, ou de goût, au choix !
Franck L.
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1 Comments:
At 2:17 AM, Anonyme said…
HUm bon bah je le regarderai, et le revendrai par la suite :) Dommage :/
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