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Test Noé (Noah) Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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Note
3.9/5
Bilan 3D :
Après avoir défrayé la chronique en matière de stratégie 3D lors de sa sortie au cinéma, Noé continue de mener sa barque à l'occasion de sa sortie en Blu-ray 3D. Quid de ce petit épisode médiatique pour ceux qui l'auraient raté ? On a d'un côté Paramount Pictures qui consent à investir selon les rumeurs 10 millions de dollars pour cette conversion 3D, et de l'autre ce même producteur qui refuse de distribuer sa version 3D dans les salles de 4 pays, la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie pour des raisons marketing douteuses, où Paramount explique que dans ces 4 pays précités, "les spectateurs ne se déplaceront que pour le réalisateur, le casting et les éléments dramatiques de l'histoire", alors que pour l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et 65 autres pays, "le public sera attiré par le grand spectacle offert, le déluge et les animaux en image de synthèse", légitimant pleinement la version 3D qui y sera disponible ! Sans rentrer dans la polémique, on trouvera ce choix plus que navrant et cela ne nous empêchera pas de récupérer une version brésilienne du Blu-ray 3D puisqu'il sort effectivement dans ce pays en premiers tirs dans quelques jours ! Et au final que vaut la 3D de ce film réalisé par Darren Aronofsky, le réal de Requiem for a Dream et Black Swan, puisque c'est le cœur du sujet ? Et bien elle se montre plutôt réussie au global mais fait preuve de nouveau d'une extrême hétérogénéité, syndrome un peu courant ces derniers temps... Parlons tout d'abord de la profondeur 3D qui se révèle classique dans son traitement, à savoir des plans larges qui en mettent souvent plein la vue avec une très belle profondeur 3D, des plans semi-larges tantôt efficaces tantôt un peu justes niveau intensité de profondeur 3D, et des plans rapprochés massacrés par le flou sur les arrière-plans, encore une fois direz-vous ! Un enfer technique à évaluer et il nous faut comme toujours quantifier la proportion des différents types de séquences pour affiner la note : avec une répartition de 1/3 de séquences en plans rapprochés avec une note de 3/5, 1/3 avec une bonne profondeur 3D de 4/5, et 1/3 avec des vues larges impressionnantes à 4,5/5, la note peut enfin se stabiliser. A noter aussi que le premier acte très contemplatif livre une proportion importante de plans serrés lors des dialogues, tandis que le dernier acte propose son lot de séquences sombres dans l'arche avec un effet de dimension 3D un peu moins prononcé (mais pas toujours). En effet il ne faut pas en tirer de généralités car ce film propose autant de scènes sombres réussies que de scènes sombres à la profondeur 3D ratée. Par ailleurs une séquence marginale dans le film atterrit directement dans la série des Top démo, digne d'un IMAX Hubble 3D : une animation en images de synthèse qui retrace toute l'évolution depuis le Chaos et le Big-Bang, jusqu'à la formation de notre planète et de la vie sur Terre, jusqu'à l'homme ! 3 minutes de pur bonheur avec un rendu 3D, un détachement et surtout une profondeur 3D de compétition ! Et les jaillissements dans tout cela ? Pratiquement rien sur la première heure du film à part quelques débordements peu significatifs, et à l'exception d'une séquence culte digne d'un documentaire animalier 3D : une vue arrière sur  2 tourterelles qui volent et qui s'affichent en jaillissement permanent presque au milieu de la pièce pendant 1 minute ! Culte (malgré un léger flou)  ! Sinon rien d'autres à l'horizon jusqu'au 2e acte. Mais dès le déluge amorcé, on rentre dans une séquence culte de 10 minutes qui sonne littéralement le K.O technique 3D dans ce film, jugez plutôt ! On a en background du jaillissement permanent de pluie à plus de 2m hors du mur comme dans Pacific Rim 3D, accompagné par une bataille homérique digne du Seigneur des anneaux, avec des soldats humains qui affrontent de gigantesques golems protecteurs ! S'ensuit un déluge de jaillissements permanents lors des coups portés par ces entités, qui font voler en éclat tout l'environnement, et projette directement les hommes, arbres, rochers, éléments de décors et autres vers le canapé ! Top démo ! Ensuite l'arche prend la mer, et on a droit encore à quelques super jaillissements furtifs lors de la fameuse séquence CGI qui retrace l'évolution depuis le Big-Bang, (jaillissements de météorites et de lens-flares, puis de poissons hors de l'écran). Ensuite c'est le retour au calme plat jusqu'à la fin (à l'exception de 2-3 jaillissements d'oiseaux). . 
Au final un film avec un rendu 3D à la fois satisfaisant et hétérogène : la profondeur 3D est en dent de scie et côtoie le très bon comme le très moyen avec heureusement une bonne moyenne, et les jaillissements sont essentiellement concentrés sur un passage unique et incontournable de 20 bonnes minutes saisissantes à mi-parcours. Avec plus de jaillissements permanents sur la durée, et surtout moins de plans statiques et de flous sur leurs arrière-plans, on allait chercher sans problème au dessus du 4/5 en note finale 3D. A noter enfin que le format 1.85 mettra du baume au cœur à certains et permet de transcender la 3D perçue lors de cette fameuse bataille !
Franck L.

Les points forts (+)
    • Un effet de profondeur 3D bon sur la durée et excellent sur les plans larges et panoramiques
    • La séquence culte sur la profondeur et le détachement lors de l'animation CGI retracant l'histoire de l'univers et de notre planète (Big-Bang & co)
    • Quelques débordements très légers
    • Un festival de jaillissements permanents cultes pendant presque 10 min lors de la grande bataille du film (pluie, débris et soldats etc... affichés à 2m hors du mur)
    • Une bonne dose d'effets de projections lors de ce 2e acte
    • Le rendu 3D propre pour une conversion
    • Le format d'image 1.85

Les points faibles (-)
    • Des flous sur les arrière-plans lors des plans rapprochés
    •  L'intensité de la profondeur 3D parfois un peu faible sur certains plans
    • L'absence presque totale d'effets de jaillissements sur les 2H du film




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mardi, juillet 22, 2014


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