Après avoir qualifié l'effet variable de profondeur 3D, voici celui des jaillissements. A la différence de la profondeur 3D, ce registre est exploité de manière plus homogène et durable dans le temps.
Non pas qu'il soit très démonstratif en intensité, mais il apporte une soutien d'immersion régulier dans le temps grâce à l'emploi des débordements 3D principalement.
Ainsi on appréciera d'avoir à minima presque toujours quelque chose qui s'étend très légèrement hors de l'écran (débordements 3D = sorties d'écran de 50cm hors du mur maximum).
Les combats épiques permettent de multiplier les occasions pour appuyer sur ces sorties d'écrans, et il n'est pas rare d'avoir droit par extension à de vrais jaillissements permanents avec des soldats et combattants qui peuvent pointer plus généreusement hors du cadre (plus de 1m hors du mur).
Dans le premier acte, une séquence très réussie montre le roi singe en
train de sauter de rocher en rocher dans les airs : celui-ci s'affiche
littéralement au milieu de la pièce pendant presque 10 secondes. Séquence marginale mais réussie !
En parallèle on tombe aussi sur une séquence avec un papillon qui semble voler dans la pièce en jaillissement permanent (avec par contre un excès de flou sur l'arrière-plan).
De même lors des incantations et autres magies, on peut voir certains sorts se matérialiser hors du cadre.
Une longue séquence singulière sous l'eau met aussi en avant de nombreux débordements de bulles hors du mur très réussis !
Enfin on retiendra également le dernier acte comme un terrain fertile pour alimenter de nombreux effets de débordements et jaillissements permanents un peu plus visibles que d'autres trop discrets dans le film.
On appréciera d'ailleurs les jaillissements avant puis arrière des principaux protagonistes lorsqu'ils se chargent !
Mentions spéciales pour les fumées volumétriques et autres nuages qui s'affichent par contre facilement au milieu de la pièce.
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