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Test I, Frankenstein 3D Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Note
4/5
Profondeur :  
Avant toutes choses, on fait une halte par la case caractéristiques pures de l'image : la palette de teintes caractéristiques de l'univers est employée de manière efficace avec une alternance diabolique de couleurs chaudes/froides, les noirs sont assez intenses, même parfois quelques uns manquent un peu de profondeur, et les contrastes sont très bien gérés. Au suivant !

Autant prévenir tout de suite les amateurs, le film propose un univers et des codes scénaristiques proches d'un Underworld avec ces 2 factions qui mènent une guerre éternelle, sauf que cette fois-ci ce sont des gargouilles qui affrontent des démons !

La ressemblance va jusqu'à l'univers qui est essentiellement nocturne, donc de nuit ! Si vous suivez ma pensée, cela signifie que le challenge va donc être de taille pour que la profondeur 3D réussisse à s'imposer avec de telles contraintes de luminosité !

Même si 90% des productions qui s'aventurent dans le noir se cassent les dents sur la profondeur 3D et la lisibilité, un champion sur la catégorie film, Underworld 3D, a montré par exemple qu'on pouvait réussir à faire du noir une force, et à transcender l'effet de profondeur 3D.

Les premières minutes de I, Frankenstein 3D rassurent immédiatement, car en dépit de sa nature convertie 3D, qui n'augurait pas du mieux surtout pour des scènes nocturnes, on constate immédiatement une bonne profondeur 3D.

Le film commence par un combat en extérieur de nuit bien orchestré, et les paysages parviennent à afficher un bon volume 3D dans l'ensemble.

La poursuite du film insert de nombreuses séquences narratives en intérieur, avec forcement son lot de plans rapprochés, et là pour être honnête on paye le prix du flou sur les arrière-plan avec une profondeur 3D taillée à la serpe.

Heureusement que toutes les scènes d'action bénéficient d'une mise en scène royale, au sein de décors gigantesques, car même si la nuit y règne en permanence, on jouira souvent de superbes plans sur la hauteur et la profondeur 3D.

Le film enchaine d'ailleurs les travellings et vues du ciel avec ces gargouilles volantes en pleine attaque, donnant l'occasion d'apprécier la profondeur de champ très efficace. Évidemment on aurait préféré de jour car mécaniquement la lisibilité liée à la nuit empêche le film de dépasser le 4/5 sur le sujet, ce qui est déjà pas mal.

On parlait du flou régulier sur les plans rapprochés, on peut aussi signaler quelques plans semi-rapprochés qui nous ont semblé un peu raplapla quand même, à cause d'une intensité de la profondeur 3D paramétrée en post-production qui se montre insuffisante.

Par contre pour finir sur une note positive, de nombreuses séquences font le show, comme l'attaque de la cathédrale des gargouilles avec des vues aériennes magnifiques sur la cathédrale. Idem à la fin du film avec un complexe de laboratoires gigantesque, et des plans aériens très réussis. Enfin les rayonnements bleutés lumineux qui apparaissent lors de certaines séquences, partant du sol jusqu'au ciel sont également sources de plaisir visuel sur la spatialisation 3D.

Mentions spéciales pour la fumée incandescente qui se propage en profondeur lors de la mort d'un démon : un rendu 3D très artistique !

Au final une profondeur 3D qui oscille entre le 3/5 (plan rapprochés) et le 4/5 (plans aériens) avec quelques envolées significatives à 4,5/5 (vues de hauteur autour de la cathédrale) : le challenge est réussi dans le noir, à défaut d'être top démo, ce qui est déjà pas mal !

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samedi, avril 26, 2014


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