Test Khumba 3D Bu-ray 3D / Jaillissements 3D
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Jaillissements :
Après avoir qualifié l’effet de profondeur et de détachement 3D dans le film, on s’attarde maintenant sur le registre des jaillissements.
Après quelques minutes, le positionnement du film sur le sujet est évident : petit mais costaud ! Ou pour être un peu plus explicite, léger en substance, mais tout le temps ! Voici qui résume bien la philosophie de Khumba 3D en matière de jaillissements.
Traduction ? On trouve dans le film de manière omniprésente des débordements et jaillissements permanents softs sur la durée, c’est-à-dire des sorties d’écrans de 50cm à minima, qui peuvent à de rares occasions atteindre les 1 mètres hors du mur projection de notre salle de test 3D. Cela reste plus souvent du domaine des 50 cm que des 1m, qu’on se le dise : pas mal mais sans plus !
En effet on rappellera que dans le référentiel de notre salle de test 3D, avec une image de 3,8m de large, et une distance écran/canapé idéale de 3,8m également, des jaillissements de 1m hors du mur restent légers en proportion, comparativement à ceux des meilleurs films qui viennent investir le champ spatial compris entre l’écran et les 3 mètres hors du mur de projection. Avec 1m50 de sortie d’écran sur un effet 3D, on arrive pratiquement au milieu de la pièce, ce qui est se révèle bien impactant ! Fin de rappel.
Khumba 3D nous sert donc de manière régulière des têtes et museaux de zèbres, lions ou fouine, qui pointent régulièrement hors du mur, ce qui est plutôt une bonne nouvelle l’immersion.
En proportion ce sont plus souvent les têtes des protagonistes qui ont vocation à sortir légèrement hors du cadre, que les éléments de décors eux-mêmes.
Par contre il arrive donc à certains moments que les jaillissements permanents se fassent plus intenses, avec de très rares sorties de 1m à 1m50 hors du mur. Il est dommage d’ailleurs que de manière générale, tous ces jaillissements permanents de 50cm n’aient pas été programmés pour sortir 3 fois plus, style 1m50, car puisqu’ils sont parfaitement cadrés et sans windows conflict, on obtenait pour le même prix des jaillissements permanents d’anthologie comme ceux du cultissime Madagascar 3 3D.
Un manque d’ambition certainement de la part de Triggerfish Animations, le studio aux commandes du film.
Par contre on trouvera également dans le film quelques séquences très réussies de jaillissement arrière, avec des insectes qui volent en passant de l’arrière de la salle vers l’avant, tout comme on jouira à quelques reprises de jolis effets de projection vers le spectateur.
Enfin on aura aussi une très belle séquence de jaillissements permanents de braise qui flotte au milieu de la pièce.
Au final, beaucoup de petits débordements et jaillissements permanents réguliers, quelques effets 3D un peu plus intenses et plus rares, et une note de jaillissements qui échoue aux portes du 4/5, et de peu !
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