Test Khumba 3D Bu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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Image & profondeur :
La découverte de la technique appliquée aux premiers environnements africains en extérieur est plutôt magique : l’effet de profondeur 3D est intense et dégage dans les premières minutes la sensation de volume 3D rêvée dans de tels décors.
Il faut dire que l’introduction du film est terriblement efficace et met la barre très haute en termes d’intensité de profondeur 3D.
La poursuite du visionnage permet de confirmer que sur une majorité de plans 3D, la spatialisation 3D se montre excellente.
Il suffit de profiter de nombreuses séquences extérieures de jour, sous un soleil de plomb, pour constater une distance d’affichage de l’horizon souvent hallucinante : c’est assez rare de matérialiser aussi efficacement une plaine de 1 kilomètre de distance, et les producteurs du film ont par moment sur certains plans phares éphémères, réussi à engendrer l’ultime effet de distance 3D que le cerveau peut appréhender avec ses propres repères.
Pour réussir ces plans larges ou panoramiques stratégiques (et autres vues subjectives du héros), il ne s’agit pas simplement de paramétrer des parallaxes de lointains énormes sur les éléments lointains (écartements physique mesurés entre l’image droite et gauche) pour assurer un effet de profondeur 3D maximal : il faut aussi et surtout remplir le décors d’innombrables couches et calques intermédiaires avec des décors ou personnages 3D positionnés à différents endroits entre le premier plan, le 2e, le 3e etc jusqu’à l’horizon.
Et dans ces moments réussis le détachement 3D optimal entre les éléments réussit à amplifier cette impression de distance ultra lointaine. Il n’y a qu’à voir les nombreuses séquences avec une dizaine de zèbres répartis à différents endroits de la scène, avec un détachement, un relief et un détourage ultra poussés pour comprendre pourquoi leurs positions spatiales 3D sautent à la figure et renforcent le réalisme de la scène.
Puisque l’on parle de réalisme, la transition est parfaite pour souligner la qualité impressionnante de la modélisation informatique des décors : photoréalisme à tout-va sur les textures, modélisation des volumes 3D et détails très poussés, qui donnent souvent l’impression d’être face à des décors réels et captés en 3D native !
Aux côtés de ce tableau idéal, un invité de longue date dans nos univers 3D vient ponctuellement casser du sucre sur le dos de cette super profondeur, le flou sur les arrière-plans. Plutôt inséré comme un flou artistique pour forcer les focus du spectateur, il semblait néanmoins évitable voire inutile dans ce film, eu égard à tout ce que nous venons de décrire auparavant.
Certes, entre 2 plans et séquences à la profondeur 3D parfois littéralement insondable, on déchante ensuite sur un plan semi-large ou rapproché avec un horizon estompé qui fait un peu tache dans le paysage.
Mais cela passe quand même plutôt bien dans l’ensemble. Le véritable point noir du film, c’est le cas de le dire, sont les scènes dans le noir, séquences nocturnes un peu fréquentes, qui souffrent d’un manque d’optimisation des sources lumineuses et éclairages, et deviennent vraiment précaires en terme de lisibilité et visibilité de la profondeur 3D.
On en vient même à parfois trouver le temps 3D extrêmement long dans la nuit…
Au final une composition 3D qui éblouit régulièrement lorsque les conditions idéales de mise en scène sont réunies : une séquence de jour, avec une top exposition, des plans larges, beaucoup de détails 3D au sein de la scène, et sans flou sur l’horizon. Dans ces moments le plaisir est intense tant le détachement 3D et la profondeur 3D font le show.
Le reste du temps, le rendu 3D est plus standardisé et bien moins impressionnant, voire quelconque si on veut faire preuve de dureté. Hétérogène dans l’ensemble, l’excellente qualité des points forts finit par remporter la bataille !
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