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Test Apartment 1303 Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :  
Le premier constat va vers les caractéristiques liées à l'image : piqué correct, contrastes et noirs assez efficaces et bonne maîtrise de la luminosité sur l'ensemble.

Le film débute dans un environnement intérieur, dans une maison, et on perçoit un bon effet de profondeur 3D appliqué sur le volume de la pièce en 3D, ainsi que sur l'arrière-plan.

On a droit ensuite à des plans larges dans la ville très réussis avec un bon effet de profondeur 3D. La poursuite du visionnage donne un constat un peu plus mitigé car des défauts viennent dégrader régulièrement l'effet de profondeur et le rendu 3D dans l'ensemble.

Premier grief classique, un niveau de flou important est constaté régulièrement sur les arrière-plans, aussi bien sur des plans rapprochés que larges. C'est dommage car sur 1/3 du film, le rendu 3D est propre avec une bonne profondeur 3D.

Ainsi sur une majorité de plans, l'intensité de la profondeur 3D chute fortement jusqu'à pratiquement disparaitre et sembler en 2D.

Deuxième problème, il arrive que sur certains plans intermédiaires, un petit effet de 3D artificielle se fasse ressentir sans en isoler directement la cause.

Enfin sur des plans très précis, les yeux de lynx pourront détecter quelques bugs de perspective 3D de la scène et de positionnement spatial : ces problèmes restent marginaux, mais ils sont pourtant bien présents à certains endroits !

Les connaisseurs de ce genre d'anomalie 3D comprendront rapidement de quoi il s'agit : sur une séquence, un objet est sensé se positionner devant un autre objet 3D, or le rendu fait ponctuellement apparaître l'inverse.

En fait cela concerne uniquement une catégorie d'effet 3D : les effets de réflexions dans les vitres, car le rendu 3D applique un effet de profondeur 3D sur le reflet d'une image dans un miroir...Ce n'est pas systématique, mais à de nombreuses reprises, on a un plan sur un miroir dans l'appartement, avec un effet de profondeur dans le miroir, donnant l'impression qu'il est percé et que l'on voit à travers.

Dans le le même genre des artefacts 3D lumineux sur les reflets de lumières et textures réfléchissantes : on ne compte plus les fois où on a un reflet sur un objet perçu par l’œil droit, et pas par l’œil gauche. On signalera que ce phénomène est peu flagrant, mais agacera de nouveau les rétines sensibles, en particulier les astigmates !

C'est dommage d'avoir ce genre d'anomalie ponctuelle car sur une moitié du film la profondeur 3D se révèle plutôt bonne. On sent que la captation 3D native avait du potentiel à exprimer ! Enfin, à noter que déjà dans les environnements extérieurs ou éclairés, la profondeur 3D joue au yoyo avec des sérieuses baisses d'intensité, avec ce flou sur les arrière-plans qui s'invite à la fête pour détruire le volume 3D d'ensemble.

Mentions spéciales néanmoins pour de nombreux plans larges dans la ville qui forcent le respect, avec un très bon effet de profondeur ponctuellement. Idem sur certains intérieurs. Dommage que cette profondeur 3D soit si hétérogène.

Enfin dans le noir, c'est encore pire car la profondeur 3D est annihilée avec du coup un effet 2D mécanique.

Au final on a une profondeur 3D qui est satisfaisante sur certaines séquences, plate dans d'autres, dans laquelle s'intercale par endroit quelques artefacts visuels qui plombent la note 3D finale.


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samedi, février 15, 2014


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