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Test Vikingdom Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :  
Le premier coup d’œil ira vers les caractéristiques plastiques de l'image : le piqué est sympathique, les contrastes bons dans l'ensemble, les noirs efficaces de manière générale, la palette colorimétrique étant associée aux couleurs froides avec par moment de jolis excès de rouge et de pourpre.

On se penche maintenant sur l'effet de profondeur 3D exploité dans le film. Autant le dire tout de suite, ce film fait partie des cas atypiques de la 3D dans la catégorie des films. On va vous expliquer pourquoi !

Dans les premières minutes de film, on peut juger d'une profondeur 3D plutôt acceptable dans l'ensemble, avec des reliefs assez convaincants entre les éléments. Toutefois, la poursuite du visionnage surprend car cette profondeur 3D dérange plus souvent qu'elle ne satisfait. 

Il est alors nécessaire de se pencher sérieusement sur le sujet pour comprendre qu'est ce qui ne parvient pas à satisfaire dans cette conversion 3D. 

Assez rapidement, on détecte un gros problème d'effet 3D truqué sur certains décors et sur les personnages, avec des griefs propres en fonction des éléments concernés.

Sur les plans larges en extérieur, on a souvent un découpage un peu grossier des différents plans, ce qui met en avant le caractère faux de la scène convertie en 3D.

Quant aux personnages, on descelle un détourage très grossier autour des silhouettes, mais surtout autour des visages, avec mentions spéciales sur les cheveux : cela veut dire que les délimitations 3D des visages par exemples sont plutôt perfectibles dans l'ensemble, pour ne pas dire par moment défectueuses, et engendrent un rendu caractéristique assez désagréable, un mélange de surbrillance et de défauts de reflets de lumière ou de transparence.

En clair, cela ne fonctionne pas idéalement, et on cela fait ressortir la nature truquée à postériori de cette 3D. A ce stade, on pourrait penser que tout est bon à jeter dans ce film, et c'est là que le constat se corse.

Car si sur 80% du film, on trouvera un spectacle pas franchement au niveau des standards 3D de conversion 2013, qui donne plus dans le gros loupé technique que dans la bonne maîtrise technique, sur les 20% restants, on alterne entre une 3D satisfaisante, et parfois une belle 3D !

C'est cela qui est troublant dans ce film : 10% à 15% des plans et cadrages dans le film ont un rendu 3D raffiné et même réussi. Ces plans réussis concernent typiquement les plans larges, comme les caméras de plafond ou en grand angle dans les salles du château, où sur les panoramiques au dessus de la mer et de ses drakkars, ainsi que dans de nombreux travellings hivernaux.

C'est surprenant car ces rares séquences réussies ressortent mécaniquement très fortement du reste, et la déception est ensuite immense lorsque les 80% du temps restant on évolue dans une 3D à la fois très quelconque, mais surtout très artificielle, peu immersive et franchement ratée !

Du coup le détachement 3D se montre également passable dans l'ensemble, sauf lors de ces belles séquences 3D où l'intensité du détachement devient très bonne de manière inattendue.

Enfin on notera que les plans rapprochés ou semi-larges sont ceux qui souffrent non seulement du plus de problèmes de rendu truqué avec les bugs de détourages, mais aussi d'abus ponctuels de flou sur les arrière-plans. Ce sont donc les plans larges en général qui s'en sortent le mieux.

Au final, la 3D du film prise dans son ensemble fait vraiment grise mine !

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lundi, janvier 06, 2014


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