Test Turbo Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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Image & profondeur :
Le premier regard se pose tout d'abord sur les caractéristiques objectives liées à l'image : tout se profile bien à l'horizon, avec une bonne luminosité d'ensemble, des noirs et contrastes plutôt efficaces, et une palette colorimétrique qui sait surprendre au bon moment. Ras, on file s'intéresser à présent à la profondeur 3D.
Les premiers plans affichés sont très impressionnants : on a droit à des caméras aériennes qui surplombent un circuit d'Indycars et qui transmettent immédiatement une très bonne sensation de hauteur 3D.
Les premiers plans affichés sont très impressionnants : on a droit à des caméras aériennes qui surplombent un circuit d'Indycars et qui transmettent immédiatement une très bonne sensation de hauteur 3D.
On a ensuite de superbes travellings à travers les véhicules de courses au ras de la piste, et de nouveau la profondeur 3D est excellente. Idem pour le détachement 3D au sein du public dans les gradins.
Ce début pourrait facilement être trompeur, car une fois la narration véritablement amorcée, la transition est plutôt marquée car la qualité initiale de cette profondeur 3D disparait vite comme neige au soleil.
En effet de manière globale, la profondeur 3D aurait tout pour être ultra impressionnante, mais une fois de plus un invité surprise vient fortement saboter cette nouvelle production Dreamworks : le flou sur les arrière-plans.
Effectivement ce n'est pas le premier film d'animation 3D à en abuser, de nombreuses productions ont recours par moment à ce fléau technique 3D pour des raisons diverses, mais heureusement avec un usage à bon escient.
Nous n'insisterions pas sur ce point dans Turbo 3D si la réalisation n'avait pas eu la mis si lourde sur ces flous d'arrière-plan.
Ainsi non seulement la quasi totalité des plans rapprochés sont marqués par ce voile sur l'arrière-plan, situation classique dans les films 3D, mais là où cela devient vraiment dommageable c'est que même les plans larges en prennent pour leur grade, avec sur les plans dégagés ce satané flou qui vient boucher complétement l'horizon 3D.
On peste toutes les minutes dans le film contre ce mal du siècle 3D, car à côté de cela, par moment, on a une séquence ou un plan avec une profondeur 3D merveilleuse qui vient embellir quelques secondes seulement l'expérience de la profondeur 3D. Et on ne peut s'empêcher de se représenter ce qu'aurait pu être Turbo 3D sans ce flou d'arrière-plan presque omniprésent.
On peut facilement dire que les 2/3 du film sont touchés par ces flous d’arrière-plan, ce qui est énorme : sur le reste de la pellicule heureusement on a de manière furtive du très bon voire de l'excellent qui peut survenir par moment.
En scènes ultra réussies, et relativement épargnées par ce flou, on trouvera le dernier acte qui libère enfin l'horizon 3D, notamment les plans panoramiques sur le circuit, ou au dessus des gradins avec parfois une profondeur 3D et hauteur 3D assez exceptionnelles.
D'où cette note de 3,5/5 pour la profondeur 3D qui peut paraitre sévère, mais qui honnêtement sanctionne justement une nouveauté Dreamworks 3D qui ose abuser en ces temps de concurrence, ce procédé complétement obsolète de flou sur les arrière-plans. Next !
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