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Test Egypt Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :  
Notre regard se pose tout d'abord sur les caractéristiques plastiques de l'image : on trouve une palette colorimétrique assez simple mais qui se veut plutôt réaliste, des contrastes et noirs satisfaisants, ainsi qu'une lumière correcte même dans certains environnements sombres.

On s'attache ensuite à évaluer la profondeur 3D de ce documentaire. Les premières séquences sont assez impressionnantes et dégagent le volume 3D escompté pour un tel reportage.

Les vues subjectives au cœur des villes et diverses ruelles sont d'une authenticité 3D troublante, donnant vraiment l'impression l'espace d'un instant d'être en pleine visite guidée réelle.

Les séquences en intérieur sont très réussies également, et parcourir les différentes temples ou mosquées engendrent une bonne perception des distances 3D et des hauteurs 3D qui s'expriment à l'intérieur des murs.

Les plans semi-larges en extérieur, tout comme les aperçus panoramiques sont souvent bluffant niveau profondeur 3D, avec un excellent détachement qui permet une excellente mise au point sur les positionnements spatiaux des différents éléments.

On ne pourra pas omettre de préciser que sur 50% du documentaire on touche la perfection niveau profondeur 3D et réalisme 3D, avec des cadrages qui font honneur à l'excellent rendu 3D qui se dégage.

Que manque t-il alors pour atteindre le 5/5 en profondeur ? Et bien sur les 50% restants du film, on une profondeur 3D qualifiée simplement de bonne, car par moment l'intensité des distances 3D sur les arrière-plans semble moins prononcée (rien à voir avec la notion de flou qui n'existe pas dans ce film).

En fait sur de nombreuses séquences, malgré un codage en dur très prononcé sur les parallaxes de lointains (écartement maximal entre image droite et gauche), la profondeur 3D ne ressort presque pas.

En analysant le phénomène, on comprend que certaines scènes ne semblent pas être issues de la même captation 3D native que le reste du documentaire, d'où ce rendu 3D artificiel et complétement écrasé, avec le sentiment que le détachement 3D peut-être ponctuellement presque inexistant avec une quasi superposition de tous les calques intermédiaires (exemple lors des plans aériens sur des villes ou bâtiments).

D'ailleurs dans ces quelques rares séquences artificielles, on en trouvera certaines avec un détachement 3D tellement poussé en post-production qu'elles font ressortir un effet de livre pop-up. Rien de grave car on parle de rares séquences noyées par le flot des très bonnes séquences.

Ainsi pour résumer un documentaire avec une profondeur 3D souvent excellente sur les plans rapprochés, semi-larges, les caméras en plongée ou en vue subjective, et à côté de cela une profondeur 3D assez décevante sur un certain nombre de plans aériens et autres panoramiques captés dans les airs.

Cependant on ne pourra pas généraliser sur ces plans larges avec un rendu un peu 2D, car l'autre moitié de ces plans aériens est bien plus convaincante, comme les innombrables vues larges devant les entrées de pyramides ou temples qui projettent également le spectateur comme rarement !

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samedi, novembre 02, 2013


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