Test Pacific Rim Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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PROFONDEUR 3D :
Note
Profondeur : 5/5
Film démarré, on laisse tourner quelques minutes pour se constituer tout d'abord un premier aperçu des caractéristiques plastiques de l'image. Tout d'abord difficile de passer à côté du format : 1.85, plutôt rare ces derniers temps, un joli catalyseur de plaisir en perspective pour apprécier la 3D, si celle-ci est au niveau, c'est ce que nous verrons juste après.
En ce qui concerne le piqué, il est très bon sur l'ensemble du film, tout comme les noirs profonds qui affichent une densité magistrale, aussi bien au début du film que sur tout le long du métrage. Même si le film se passe au 2/3 dans des environnements obscures, on appréciera le juste réglage de luminosité qui assure toujours une parfaite lisibilité aux scènes, ce qui est en soi un petit tour de force. La palette colorimétrique sait se montrer tantôt mesurée et équilibrée, tantôt explosive avec un déluge de couleurs lors des scènes choc. Tout bon pour l'instant !
On attaque maintenant l'analyse sur les effets de profondeur 3D, le socle fondamental de toute production 3D. Ce serait mentir que de ne pas avouer que le film commence littéralement sur les chapeaux de roue : les 3 premières minutes d'introduction en mettent plein la vue, avec des niveaux de profondeur et hauteur 3D incroyables, un effet de volume 3D ultra réaliste, quels que soient les plans utilisés. Ça commence effectivement très fort !
Une demi-heure vient de s'écouler, et le constat semble se confirmer à la longue : du très haut niveau ! Même la poursuite du film ne fera qu'entériner le jugement global sur cette profondeur 3D, qui se montre excellente.
En effet, difficile de la prendre en défaut dans le film, car cette profondeur 3D s'exprime en permanence de manière intense, très naturelle, et hautement immersive. Les plans panoramiques se succèdent avec intensité et mettent systématiquement une petite claque sur l'effet de perception de volume 3D.
Les combats orchestrés sont mis en scène de manière incroyable, avec des cadrages pensés en permanence pour la 3D, et optimisés pour tirer le maximum des perspectives 3D. La taille des robots (Jaegers) et des monstres envahisseurs (Kaiju) est énorme, et leurs représentations en 3D donnent littéralement le tournis.
On en prend régulièrement pour son grade aussi bien dans les plans panoramiques 3D (vues en plongée du haut des entités gigantesques, vues du haut des plateformes et chantiers de construction, passerelles...) que lors des plans semi-rapprochés avec un niveau de détail toujours phénoménal.
Ce qui impressionne le plus est de pouvoir jouir pratiquement en permanence d'une séparation excellente entre les différents personnages, éléments, objets et décors, due à un détachement 3D qui frise régulièrement l'insolence.
Tout ceci est d'autant plus surprenant que les environnements contextuels sont souvent un peu sombres (beaucoup de scènes de nuits), mais qu'ils ne gênent en rien le rendu 3D. On n'avait véritablement pas expérimenté de tels contenus caractéristiques depuis Underworld 3D dont la 3D brillait dans le noir !
En parallèle, il faudrait vraiment vouloir faire la fine bouche pour reprocher les quelques flous qui trainent à l'arrière de quelques plans, peu significatifs au final, et véritablement noyés dans la masse de plans qui forcent le respect.
On appréciera de voir également une grande variété d'environnements, avec des combats sous l'eau, sur l'eau, sur terre, dans les airs etc...et de profiter de manière quasi omniprésente d'une 3D brillante.
Idem les innombrables effets météo 3D s'affichent toujours avec une grande clarté et une précision chirurgicale.
Pas la peine de s'attarder dans cette section, l'affaire est dans le sac, et le contenu livré sur l'effet de profondeur 3D et de détachement 3D se montre de premier choix. Next !
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