Jaillissements :
Après avoir passé en revue les caractéristiques de la profondeur 3D, voici l'heure de qualifier le registre des jaillissements 3D.
Les premières minutes se montrent déjà très instructives à ce sujet, car on anticipe rapidement quel semble être le cahier des charges techniques 3D du film sur ce registre.
On constate immédiatement un niveau constant de débordements d'écran, d'intensité souvent forte (de 30 à 50 cm hors du mur de projection), tellement forte qu'on quitte ensuite le registre du simple débordement 3D pour rentrer dans celui des jaillissements permanents (sorties d'écran de plus de 50 cm hors du mur).
Et le film fait le spectacle à ce sujet car tout a matière à s'étendre hors de l'écran de projection : on trouve rapidement les plans forestiers avec des branches, feuillages qui sortent systématiquement de 1m hors du mur, des éléments de décors qui s'étendent souvent hors de l'écran également, mais aussi les héros eux-mêmes !
En effet on ne compte plus les séquences où des bustes sortent de 1m50 hors du mur, idem pour des têtes, des armes (épée...), des bras qui pointent vers le spectateur, et ce avec toujours une intégration très naturelle et simple.
Mais le mieux reste à venir en matière de jaillissements permanents : considérant le concept singulier du film, des petits personnages (hommes feuilles) qui volent à dos d'oiseaux, et considérant également que dans presque la moitié du film, on a affaire à des courses poursuites endiablées dans les airs, quand ce ne sont pas de véritables batailles aériennes, on s'attend à ce que la production exploite ce potentiel 3D pour nous ravir ! Et c'est le cas !
La quasi totalité des séquences de vols d'oiseaux mettent en scène à minima des débordements 3D, mais aussi de nombreux jaillissements permanents furtifs d'intensité variable : on a de nombreuses séquences où les oiseaux flottent très rapidement au milieu de la pièce lors des travellings dynamiques.
De même le film exploite parfaitement un autre registre de jaillissements, les jaillissements arrière avec un nombre incroyable de séquences où les héros volants jaillissent de derrière le canapé pour finir leur course vers l'avant et disparaitre en profondeur.
De même dans les 10 premières minutes, une séquence montre un insecte qui tombe d'une hauteur vertigineuse pour s'écraser au sol sur un pare-brise de voiture, et durant celle-ci l'insecte surgit en jaillissement arrière, se maintient quelques secondes au milieu de la pièce pour percer ensuite l'écran à l’atterrissage (effet similaire dans Avengers 3D lorsque Iron Man revient de la faille temporelle et tombe inconscient).
Autres effets 3D top démo réguliers, les effets de jaillissements de type projection : nos héros se servent de flèches pour se défendre lors des joutes aériennes, et chaque tir de flèche se matérialise avec un effet de projection vers le spectateur ou un effet de jaillissement arrière : un régal toujours parfaitement bien intégré à la narration, car ces effets ne sonnent jamais "effets gadgets".
On appréciera aussi également quelques scènes top démo avec du jaillissement de particules (pollen qui flotte au milieu de la pièce, particules de pissenlits qui volent au vent etc...).
Ultimes effets 3D très démonstratifs, les 2-3 scènes d'attaques de milliers de corbeaux puis de chauve-souris qui foncent vers la caméra et le spectateur en jaillissement permanent : top !
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home