Test Voltage Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D
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Bilan 3D :
Voltage 3D, alias RA. One 3D à l'international, possédait de par son concept de nombreuses cartes à jouer pour s'illustrer brillamment au niveau 3D. Film hybride à mi chemin entre une parodie affichée de Tron et de Terminator 2, avec un soupçon de Matrix pour les clichés de Bullet time, Voltage 3D se prend finalement un méchant court-jus au niveau de sa réalisation technique 3D. En premier lieu, cette conversion 3D propose une profondeur 3D moyenne dans l'ensemble, qui ne permettra pas de faire taire les mauvaises langues sur le procédé, car si certains films ont réussi à sublimer la 3D en partant d'une conversion en post-production, Voltage 3D évolue lui au ras des pâquerettes 3D. Ainsi son niveau de profondeur oscille entre le moyen, l'insuffisant, et parfois le satisfaisant (les séquences pouvant être qualifiées de bonnes au niveau profondeur se comptent sur la main et concernent essentiellement les plans panoramiques ou vues en caméras de plafond).
Mais la vraie déception ne provient pas de cette profondeur 3D correcte sur la durée, ni du fait qu'on a parfois l'impression de regarder un film en 2D, mais plutôt de l'absence totale et radicale d'effets de jaillissements. Un énorme gâchis technique, car l'action est plutôt soutenue durant ces 2H30, les affrontements électriques s'enchainent sans relâche entre 2 chorégraphies style comédie musicale, des objets volent, d'autres sont projetés vers l'écran, des explosions s'illustrent régulièrement, et dans tout ça, rien ne parvient à percer une seule fois l'écran (rectification : si, une seule fois avec un ballon de volley qui sort de 10 cm, mais à 10 cm hors du mur, on ne saurait même pas qualifier sur halluciner.fr cet effet 3D de débordements 3D, car selon nos critères un débordement d'écran 3D est compris entre 10 et 50 cm hors du mur). Donc pas la peine d'espèrer voir des élements de décors ou personnages s'étendre hors du mur, et de voir des objets et autre débris finir leur course sur le canapé, car tout sera stoppé net pas le mur de projection. Jamais le mot "Ecran" de visionnage n'aura aussi bien porté son nom, car il fait bien écran et barrage à tout ce qui semblait vouloir sortir du mur vers le spectateur.
Au final un récit singulier parodique, qui multiplie les clichés parfois heureux à certains films cultes SF, mais dont la 3D se montre insuffisante pour véritablement apporter une valeur ajoutée au visionnage et se démarquer des concurrents 3D qui ont déjà frappé fort depuis ce début 2013 !
Franck L.
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LES PLUS (+)
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LES MOINS (-)
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• Un effet de profondeur 3D moyen dans l'ensemble • Quelques séquences 3D qui disposent d'une profondeur 3D vraiment bonne (plans panoramiques, caméras de plafond...) |
• Une profondeur 3D souvent trop faible voire inexistante
• Trop de flou sur de nombreux arrière-plans • Intensité de la profondeur et hauteur 3D pas assez forte • Image granuleuse, contrastes faibles, couleurs ternes • Aucun débordement ou effets de jaillissement 3D durant les 2H30 • Le format 2.35 |
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