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Test G.I. Joe 2 3D : Conspiration Blu-ray 3D : Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :  
La première appréciation s'articule rapidement autour des composantes de l'image : les contrastes sont bons, la luminosité efficace, la palette colorimétrique plutôt chaude et agréable, peu de reproches à formaliser sur ces aspects.

En ce qui concerne l'effet de profondeur 3D, aspect qui nous intéresse tout particulièrement dans cette section, il se montre bon dans les premières minutes, au travers d'une scène d'action efficace.

La poursuite du visionnage permet de dresser rapidement le constat du rendu de la profondeur 3D sur l'ensemble du film : il est satisfaisant en général, et montre un rendu propre pour une conversion 3D, signifiant qu'à aucun moment, l'effet de perspectives ne se montrera artificiel ou truqué.

En ce qui concerne l'intensité codée pour cette profondeur 3D, elle est souvent agréable, avec une perception efficace des distances qui séparent les premiers plans des arrière-plans. On notera que le détachement 3D entre les objets et les personnages est correct également, sans jamais atteindre des sommets.

Le principal reproche que l'on trouve trop régulièrement dans ce film, c'est l'abus systématique des flous sur les arrière-plans, le sempiternel grief des films live, qui ici prend une place bien trop importante au détriment de la qualité de la profondeur 3D perçue.

Ainsi cette profondeur 3D qui aurait pu être bonne à l'arrivée, se contentera au final d'une évaluation au niveau 'satisfaisant', car sur 50% des arrière-plans et des séquences, le flou se montre trop présent et vient saboter toute notion de distances et de profondeur.

A côté de cela, on trouvera par moment quelques séquences réussies avec une bonne profondeur 3D, celles où le flou a tiré sa révérence et nous donne un peu de répit pendant quelques minutes.

A noter aussi que les séquences les plus réussies au niveau profondeur sont souvent les scènes d'action et de combat, les autres plus statiques étant souvent dans le collimateur des plans rapprochés avec son lot de flou d'ambiance. On constatera même parfois des flous sur des éléments de premier plans, pas très heureux !

De même les séquences en intérieur ou en environnement sombre voient chuter l'effet de profondeur 3D pour les mêmes raisons lors de cadrages resserrés et floutés.

Mention spéciale en revanche pour une séquence top démo 3D de 5 minutes dans le film, une scène dans un monastère perché au sommet d'une montagne enneigée : l'effet de profondeur et de hauteur 3D se montrent hallucinants, avec des cadrages optimaux pour les renforcer ! Si seulement le film avait pu avoir plus de séquences de ce niveau de démonstration magistral...

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jeudi, juillet 25, 2013


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