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Tests Blu-ray 4K UHD & Blu-ray 3D Halluciner.fr Tests Blu-ray 3D - Blu-ray 4K Ultra HD Halluciner.fr






Test Gamer Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :
Les premières images sont flatteuses en ce qui concerne la qualité d'image 3D, notamment sur les couleurs flatteuses, les noirs profonds, de bons contrastes, et un piqué exemplaire, avec néanmoins un peu de grain perçu dans les environnements obscurs.

En ce qui concerne la profondeur 3D proposée dans le film, elle est plutôt satisfaisante à l'échelle du film, mais montre néanmoins une intensité variable en fonction des plans et environnements.

En effet, comme souvent dans une conversion 3D, ce qui est le cas pour ce Gamer 3D, l'effet de profondeur 3D se montre un peu hétérogène sur la durée et dépend fortement de l'angle utilisé sur un plan et du degré de luminosité exploité sur la scène.

Ainsi sans surprise, les plans larges ou aériens, les travellings de présentation qui montrent la ville et ses superbes gratte-ciels en vue de haut, sont souvent très réussis avec une bonne profondeur 3D.

De même les séquences en intérieur lumineux, proposent une bonne sensation de volume, avec un bon détachement 3D sur les objets et personnes qui y figurent.

Par contre revers de la médaille, les plans rapprochés sacrifient presque tous l'effet de profondeur 3D, avec du flou non seulement sur les arrière-plans (le grand classique), mais aussi du flou sur des personnes de premier plan lorsque le focus est sur un 2e ou 3e plan (moins classique).

De même la moindre baisse de luminosité dans l'environnement détruit ponctuellement l'effet de profondeur 3D, et il faut dire que la moitié du film se situe dans des décors à la luminosité souvent faible.

On appréciera en revanche les incrustations des calques de HUD lors des séquences de jeu de contrôle virtuel, qui donnent un bon effet comestique à l'ensemble et ajoute du réalisme.

On notera que les scènes d'actions souffrent aussi fortement au niveau de la lisibilité et de la perception de la profondeur 3D, la faute à mise en scène et un montage trop dynamique, souvent confus ou chaotique, qui empêche d'avoir les quelques secondes nécessaires à la mise au point 3D pour bien percevoir la volumétrie d'ensemble.

On remarquera aussi si on prête fortement attention que certains détourages sont perfectibles, parfois même un peu grossiers (contours de cheveux approximatifs ou de vêtements etc...)

Enfin on saluera quand même que pour une conversion 3D, le côté artificiel et truqué, souvent présent chez la concurrence, se montre plutôt discret dans le film : on arrive vite à voir quand même la nature convertie du film, mais l'intensité maîtrisée de profondeur 3D projetée dans le film évite certains plans surréalistes qu'on engendre lorsque la profondeur relative 3D codée est bien trop forte.

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lundi, mai 27, 2013


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