Image & profondeur :
Les premières minutes de visionnage révèlent une palette colorimétrique assez satisfaisante, plus riche sur certains plans, mais globalement aux tonalités un peu froides dans l'ensemble. La luminosité est assez bonne, les contrastes et noirs de bons niveaux. Attention à certains blancs qui parfois sont un peu surexposés.
On se penche ensuite sur la profondeur 3D de ce documentaire. On trouve typiquement 2 types d'environnements : sur plus de la moitié du film, on sillonne le fleuve Amazone à bord d'une embarcation motorisée, et sur l'autre moitié on a des plans plus rapprochés qui s'intéressent à la faune et la flore sur la terre ferme, avec focus sur les arbres.
Les séquences sur le fleuve et sur la terre ferme s'enchainent alternativement pendant les 1H du reportage. Le premier environnement découvert se fait donc à bord d'une embarcation (non filmée) sur laquelle on va visiter de longs kilomètres exotiques sur le fleuve Amazone.
Le premier constat est assez violent car ces séquences de déplacement en vue subjective sont top démo sur la profondeur 3D. Rarement le sentiment a été aussi naturel et réaliste sur la perception d'une vraie étendue d'eau qui s'étend depuis le mur de projection jusqu'à l'horizon.
On appréciera ainsi des arrière-plans fins et très détaillés qui s'étendraient presque à l'infini, donnant ce vertige de distances 3D. Il est juste dommage que les teintes soient un peu froides, avec ce climat humide qui se traduit généralement par un ciel blanc/gris et non pas bleu comme espéré, et une végétation souvent un peu sombre.
Cela n'empêche pas ces moments de balades au raz de l'eau d'être une véritable invitation au voyage 3D et une insolente réussite.
Parallèlement à ces scènes, on a des séquences qui zooment sur la végétation, la faune et la flore de ces jungles amazoniennes. La profondeur 3D est plutôt bonne dans l'ensemble, mais non plus excellente car on perd un peu de l'excellence à cause parfois de certains petits effets de flous, mais aussi de petits problèmes parfois très ponctuels de convergence 3D sur certains plans.
Ainsi les plans très rapprochés seront souvent les plus décevants car l'effet 3D donne un rendu 3D un peu étrange avec une mise au point pas toujours aisée à réaliser : on l'impression que l'image se cherche entre profondeur et jaillissement. Ce petit loupé de finition technique ne concerne que quelques plans mais il existe.
Sinon sur les majorité des autres plans dans la forêt, on a droit à un bon effet de profondeur qui met efficacement en relief la densité incroyable de la végétation et des arbres 3D avec d'innombrables couches de branches et feuillages.
On retiendra vraiment toutes les séquences en vue subjective et plans larges sur le fleuve en lui-même lors de la traversée, qui rappellent positivement celles de la descente culte dans
IMAX Grand Canyon 3D (avec moins de couleurs hélas que le superbe documentaire IMAX).
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home