Jaillissements :
Après avoir qualifié l'effet de profondeur 3D, on s’intéresse désormais au registre des jaillissements dans le film.
Les premières minutes sont positives car on nous montre immédiatement des séquences de vol de faucons et autres oiseaux avec des débordements et jaillissements permanents légers hors de l'écran.
Ainsi on remarque que les becs, ailes sortent légèrement du mur de projection, sur un périmètre souvent compris entre 30cm et 50 cm hors du mur. Ce n'est pas excessif comme dans les ténors du genre, mais suffisant pour qu'on le remarque et l'apprécie.
Le visionnage se poursuit et la bonne surprise se confirme sur la durée : le film opte pour un niveau constant de débordements marqués et de légers jaillissements permanents : il ne se passe 30 secondes sans voir des héros sortir de 50 cm hors du mur.
A quelques reprises, on quitte même le registre du débordement et on a droit à de vrais jaillissements permanents de plus de 1 mètre hors du mur, lorsque certains oiseaux s'affichent presque intégralement hors du mur. Ces séquences sont très furtives mais se montrent néanmoins visibles.
Ainsi très souvent, le protagoniste ayant le plus grand bec (un pélican) profitera des plus beaux jaillissements permanents, car il arrive souvent de voir son long bec sortir de 1m hors du mur de visionnage.
On notera que les plans de caméras lors des travellings aériens sont toujours optimaux pour rendre les scènes 3D les plus immersives et réalistes possibles.
Mais le vrai point fort du film réside dans l'exploitation d'un autre effet 3D appartenant au registre des jaillissements : les jaillissements de type projection frontale, ou arrière.
En effet de manière quasi systématique lors des vols des faucons et autres volants, on a assiste à du jaillissement arrière furtif qui montre les oiseaux traverser en 1 seconde toute la pièce de projection, donnant l'impression qu'ils surgissent de derrière le canapé pour traverser et transpercer le mur et disparaitre au loin tout en profondeur.
Cet effet est souvent utilisé dans les meilleurs films du genre, et il faut admettre que Zambezia 3D le maitrise parfaitement bien, car il l'emploie à toutes les sauces et avec tous les angles possibles et inimaginables.
On a même droit à l'inverse à des séquences de type projection où l'on aperçoit les oiseaux arriver arriver au loin en profondeur, percer le mur et traverser la pièce jusqu'au canapé l'espace d'une seconde furtive.
La seule vraie déception dans ce film, c'est que tous les ingrédients étaient réunis grâce aux parfaits cadrages des caméras pour mettre en scène de vrais jaillissements permanents de plusieurs secondes avec des héros qui auraient pu voler littéralement dans toute la pièce, et ça, malheureusement, Zambezia ne l'exploite pas vraiment.
Cela n'empêche pas à ce film de faire mieux que
Le Royaume de Ga'hoole 3D au niveau jaillissements 3D, mais Zambezia s'incline quand même devant l'autre référent 3D de même genre sur des héros qui volent,
Rio 3D où les oiseaux pouvaient ponctuellement voleter à plus de 1m50 voir 2m hors du mur.
C'est dommage car avec quelques séquences de jaillissements d'oiseaux à plus de 2m voir 2m50 hors du mur, (comme la séquence du vol du zèbre dans
Madagascar 3 3D) on décrochait sans problème une meilleure note en jaillissement !
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