Image & profondeur :
Le film débute et les premières séquences montrent une très bonne maitrise de la palette colorimétrique. Après quelques minutes, on a droit aux premières séquences dans la pénombre, et les noirs se montrent bien enveloppants, avec un bon niveau de contraste. La luminosité est très bonne dans l'ensemble. On appréciera aussi une très belle netteté d'image, et un format royal toujours attendu, le 1.78 !
On s'attache ensuite à qualifier le rendu réservé à la profondeur 3D dans ce film. Les premiers plans montrent une bonne profondeur et rassurent immédiatement sur la qualité technique du film. On attendra encore un peu pour confirmer ou non ce sentiment.
On a droit rapidement à une première séquence dans l'obscurité, et de manière classique on note une baisse de l'intensité de la profondeur 3D, mais on remarque que le détachement 3D entre les éléments reste très satisfaisant.
La suite du visionnage confirme l'appréciation initiale : la profondeur 3D est bonne sur l'ensemble du film, avec quelques variations à la baisse, et beaucoup de séquences très fortement à la hausse.
On commence par décrire les séquences où le rendu 3D souffre un peu : lors des séquences de nuit, (moins de 10 minutes dans le film), les arrière-plans sont absorbés par l'obscurité ambiante, et seul le premier plan bénéficie d'une bonne perspective 3D, car les décors au loin se fondent dans l'ensemble.
Pourtant un des ces séquences dans le noir est presque top démo, car on entre dans le registre des ombres chinoises avec un parfait détachement des différentes couches de feuillages, une séquence très réussie !
De même lors des nombreux plans très rapprochés sur un ou deux protagonistes, souvent dans des décors exigus, la sensation de profondeur chute fortement pour laisser un peu un sentiment de léger aplat.
Mais à côté de cela, le film délivre un nombre de séquences top démo de profondeur assez hallucinant sur la durée.
Toutes les séquences de vol dans les airs proposent un effet de profondeur 3D excellent, avec un horizon lointain qui se dessine parfaitement et semble à des kilomètres au loin.
Le détachement 3D est très souvent optimal et comme les décors sont souvent chargés avec des éléments, arbres et feuillages disséminés à différents intervalles de distance, on arrive toujours à parfaitement percevoir les distances qui séparent chaque élément 3D.
On jubilera notamment sur les séquences d'entrainement où les faucons montent très haut dans le ciel, pour se livrer ensuite à un plongeon en piqué jusqu'au sol, délivrant une sensation de vitesse, vertige et de volume 3D remarquables.
Une autre séquence top démo aérienne se déroule lors d'une course/compétition dans les airs au ras de l'eau, et aux travers de troncs d'arbres : l'effet de profondeur et hauteur est incroyable et donne un rendu ultra immersif à la scène.
Il faut aussi relever que le QG des héros, un énorme arbre digne de l'Arbre ancien dans
Avatar 3D, donne lieu régulièrement à des plans de hauteur et profondeur souvent très convaincants.
Si l'on considère que 60% du film se déroule dans les airs, on prend la mesure du plaisir que ces nombreuses séquences de vol peuvent engendrer.
Ainsi pour résumer, le film propose souvent des séquences de profondeur 3D très bonnes lors des scènes de vols et autres travellings dans les airs, qui sont complétées par des séquences de profondeur qualifiée de moyenne à bonne dans les environnements statiques en fonction de la luminosité et des plans plus ou moins rapprochés.
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