Test Dario Argento's Dracula Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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Image & profondeur :
Le début du visionnage montre une palette colorimétrique correcte, des noirs et contrastes de bon niveau et un un bon niveau de luminosité, surtout de jour.
En ce qui concerne l'effet de profondeur 3D dans le film, il se montre plutôt bon dans l'ensemble, avec quelques écarts ponctuels.
Le film commence par une animation en synthèse très réussie avec un travelling immersif dans le village, avec un horizon et des distances perçues très réalistes.
Ensuite le début du film montre une bonne profondeur sur les premiers plans affichés. Les plans en environnements sombres sont majoritairement réussis, avec un détachement 3D efficace et une spatialisation réaliste des décors malgré les contraintes de lumières.
Paradoxalement la première séquence de jour dans les bois est vraiment ratée, car on a une surexposition sur tous les éléments naturels (feuilles, branches, arbres) qui annihilent tout effet de profondeur 3D et de relief.
Heureusement les séquences de jour ultérieures seront beaucoup plus convaincantes, voire souvent de bon niveau.
De manière générale, on a donc une bonne perception des distances entre les différents plans, et par moment, la profondeur 3D est même très bonne avec une intensité amplifiée des distances au sein des scènes.
Dans le meilleur des mondes, cela aurait pu nous conduire à attribuer un 4/5 mérité sur la profondeur 3D, mais hélas, certains défauts viennent impacter cette évaluation, avec 2 défauts majeurs.
Le premier renvoie à cette profondeur qui se montre parfois très bonne, trop d'ailleurs, engendrant un effet de calques artificiels vraiment perceptibles qui cassent tout le réalisme 3D de la scène : à vouloir trop amplifier les distances entre le 1er et le 2e plan, ou avec un 3e plan, cela donne par moment un caractère vraiment truqué à la 3D.
Le 2e défaut qui se montre rédhibitoire pour Halluciner.fr, c'est la trop grande présence d'artefacts lumineux droite/gauche tout le long de la narration.
En effet, il est régulier de voir par exemple sur l'oeil droit une amplification de lumière, un halo lumineux voire caremment une source de lumière entière, qu'on ne perçoit par sur l'autre oeil.
C'est typiquement le genre d'effets désagréables qu'on retrouve dans d'autres productions concurrentes live-action, mais Dracula 3D abuse un peu sur ce coup avec ces artefacts visuels : ils sont présents aussi bien de nuit (même surtout de nuit, car le peu de lumière ambiant se retrouve souvent dirigé que sur un côté du décor, et donc d'un seul œil) mais aussi de jour, avec les scènes de surexpositions comme la forêt qui arrache un peu la vue.
De même l'effet 3D des vampires qui se consument est tantôt réussi, tantôt raté, car on a parfois des bugs de perspectives sur les cendres supérieures/ inférieures. D'ailleurs on enchainera pour dire que par moment on détecte aussi des bugs de perspectives avec des éléments sensés être devant un un objet, qui semblent se situer derrière.
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