Test Spiders Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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Image & profondeur :
Tout d'abord on s'attarde sur les caractéristiques de l'image : le début du visionnage montre une image 3D assez lumineuse, de bons contrastes, une palette colorimétrique un peu limitée avec des teintes qui manquent un peu de saturation, et des filtres gris un peu répétitif.
On se penche ensuite sur l'aspect technique concernant l'effet de profondeur 3D. Les premières minutes du film sont réussies au niveau 3D : on a droit à une séquence dans l'espace en image de synthèse, avec une bonne profondeur 3D, un bon détachement entre les éléments.
Quelques plans en CGI ont par contre un rendu qui semble un peu plat et qui manque un peu de naturel. On enchaine ensuite sur le vrai début du film pour les séquences live.
On visionne une séquence dans le cœur de ville de Manhattan, avec des plans encrés dans les rues : la profondeur 3D est assez bonne dans l'ensemble. Un autre plan est en revanche très réussi avec une vue aérienne large sur les toits d'immeuble, et la perception de hauteur semble très bonne.
On est ensuite emmené dans le centre de contrôle du métro : cette séquence 3D n'est pas très heureuse, car l'aspect général de la 3D semble un peu artificiel, avec une perception peu naturelle des volumes et perspectives, en particulier la profondeur exagérée qui se dégage de la vue sur la ville à travers la fenêtre.
L'arrivée du morceau de satellite russe dans le ciel et son fracas à travers le sol est une séquence réussie en 3D avec de bons effets de hauteur.
La poursuite du visionnage confirme la nature très hétérogène de la profondeur 3D à travers le film. On a schématiquement 3 types de séquences qui alternent à tour de rôle dans le film : des séquences avec une profondeur 3D plutôt convaincante, des séquences avec un rendu ultra plat et proche de la 2D, et des séquences exagérées au rendu 3D artificiel et truqué.
En se penchant de prêt sur la réalisation, on constate que les scènes intérieures sont soient assez réussies en 3D, soit très plates par moment, tandis que pour les séquences en extérieur, on a droit à des séquences soit réussies, soit à la 3D qui sonne faux.
Ainsi au mieux de sa forme, le film est capable par moment d'afficher quelques belles perspectives 3D, assez rares néanmoins, alors que sur la durée la perception de la 3D est assez moyenne, avec régulièrement de sérieuses baisses d'intensité.
Ce qui gène le plus est de retrouver le symptôme négatif des derniers Dredd 3D, Deep Water 3D, I Robot 3D, qui souffrent eux-aussi d'une profondeur 3D hétérogène, avec des baisses significatives de l'intensité 3D, et surtout de ce problème de séquences au rendu 3D parfois truqué et artificiel.
Dans ces séquences anti-naturelles, tout laisse à penser qu'on à affaire à ce moment là à une conversion 3D purement ratée car les perspectives 3D sont déformées, la profondeur de champ est ultra exagérée, le pire étant de percevoir physiquement les effets de calques 3D superposés sur l'image de certaines séquences ou effets 3D.
L'oeil exercé pourra même détecter de nombreux bugs de perspectives, avec des surfaces ou objets qui semblent se positionner devant d'autres, alors qu'ils sont sensés être spatialement derrière, on a même droit parfois à des murs qui semblent se traverser mutuellement dans certaines scènes d'action.
Enfin on ne comptera plus les artefacts visuels qui apparaissent sur les fenêtres et autres surfaces réfléchissantes (exemple un halo lumineux qui apparait sur la texture d'un objet sur l'image de l’œil droit, mais par sur celle de l’œil gauche.)
Dans ces séquences anti-naturelles, tout laisse à penser qu'on à affaire à ce moment là à une conversion 3D purement ratée car les perspectives 3D sont déformées, la profondeur de champ est ultra exagérée, le pire étant de percevoir physiquement les effets de calques 3D superposés sur l'image de certaines séquences ou effets 3D.
L'oeil exercé pourra même détecter de nombreux bugs de perspectives, avec des surfaces ou objets qui semblent se positionner devant d'autres, alors qu'ils sont sensés être spatialement derrière, on a même droit parfois à des murs qui semblent se traverser mutuellement dans certaines scènes d'action.
Enfin on ne comptera plus les artefacts visuels qui apparaissent sur les fenêtres et autres surfaces réfléchissantes (exemple un halo lumineux qui apparait sur la texture d'un objet sur l'image de l’œil droit, mais par sur celle de l’œil gauche.)
Mais à côté de cela, le film se rattrape soudainement dans la dernière demi-heure pour son final, lorsque les vraies scènes d'affrontement se mettent en scène : la profondeur 3D devient plus homogène aussi bien en intérieur qu'en extérieur, elle se montre aussi plus juste et plus naturel, et donne lieux à certaines très belles séquences 3D.
C'est dommage de ne pas retrouver ce niveau sur l'ensemble du film, car le dernier sentiment laissé par le film est mitigé : satisfait de la dernière partie, mais déçu par le manque d'ambition et d'homogénéité de la première heure de film.
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