Image & profondeur :
Le film débute et affiche rapidement des caractéristiques visuelles très positives, qui vont se conserver globalement sur toute la durée du visionnage : la palette colorimétrique se veut ravageuse lorsqu'elle le décide, avec une saturation à outrance des notes chaudes ou froides selon l'envie du moment, les contrastes sont très efficaces et stables sur l'ensemble du film et ce quelle que soit la nature des environnements plus ou moins obscurs traversés, et les noirs de très bonne qualité à chaque instant.
On se penche ensuite sur l'aspect technique réservé aux effets de profondeur 3D. Dès le début du film, on constate rapidement un bon niveau de profondeur 3D, avec une perception assez efficace des volumes qui se dégagent des décors.
Le film après une brève séquence introductive, s'initie dans des environnements de jour, et la profondeur 3D se montre bonne, avec quelques variations, parfois ponctuellement un peu en retrait voire limite un peu décevante dans les environnements ultra lumineux (alors qu'on pouvait s'attendre lors de ces moments à un rendu imbattable), et parfois complètement bluffante comme la découverte des couloirs interminables de l'école où l’héroïne évolue.
La vraie surprise du film concerne en fait le rendu de la profondeur 3D dans les environnements obscurs : cela tombe plutôt bien je vous l'accorde, puisque le film se déroule à 90% dans des décors de pénombre à faible luminosité. Sauvé !
Ainsi dès que la narration nous entraine dans son monde alternatif sombre et horrifique, étrangement la profondeur 3D explose et se montre carrément excellente avec une perception optimale des distances, des hauteurs et profondeurs au sein des décors.
C'est vraiment surprenant car rares sont les films qui manifestent une telle aisance pour se jouer des contraintes de luminosité pour afficher une profondeur souvent exemplaire dans les scènes de pénombre, et encore plus rares sont ceux qui en tirent littéralement toute la quintessence pour en faire les séquences 3D les plus démonstratives du film.
Pour revenir en arrière, on trouve de manière assez équivalente le rendu efficace de la profondeur rencontrée dans le dernier
Julia X 3D qui maniait habilement la profondeur 3D surtout dans les scènes obscures, tout comme on pense alors immédiatement à la référence à date des films 3D qui maitrisent le mieux la profondeur 3D dans le noir :
Underworld 3D.
C'est donc avec un plaisir non dissimilé que l'on enchaine les séquences inquiétantes réussies grâce aussi à un excellent détachement 3D constaté, qui permet régulièrement de percevoir naturellement la distance qui sépare chaque objet, élément ou personnage, et permet d'avoir aussi une très bonne spatialisation des volumes 3D, et ce même dans le noir.
On remarquera d'ailleurs que la profondeur 3D monte en puissance au fil de l'histoire, pour devenir littéralement optimale dans la 2e partie du film, et ce jusqu'au générique de fin.
On appréciera aussi les différents éléments naturels tels que feu, neige, cendre, brouillard qui s'affichent également avec un très bon détachement 3D.
Mention spéciale aussi pour le travail sur les ombres portées, très réaliste, qui accentuent d'autant plus le réalisme engendré par l'effet de profondeur 3D. Dommage que les scènes en environnements lumineux, tout comme le premier tiers du film, ne soient pas à ce niveau d'excellence !
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