Test Resident Evil Retrib. Blu-ray 3D / Jaillissements 3D
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Jaillissements :
Dans cette scène de jour, on peut déjà constater tout d'abord l'affichage constant du premier degré des effets de jaillissements : les débordements 3D.
En effet le film opte comme son prédécesseur pour une utilisation régulière des débordements d'écrans, avec des visages, des bustes, des éléments de décors qui pointent régulièrement hors de la fenêtre de visionnage, mais toujours avec une grande maitrise pour engendrer un visuel d'un naturel saisissant. Ces débordements sont le premier point fort de ce registre technique des jaillissements.
L'autre point fort demeure essentiellement dans ce film les effets de jaillissements de type projection. Autant le dire tout de suite, le film s'en donne à cœur joie pour projeter régulièrement tout ce qui est susceptible de sortir 'naturellement' de l'écran à l'issu des scènes d'actions orchestrées. 'Naturellement' car on sent une certaine forme de maturité s'installer chez Paul W.S. Anderson car il abandonne de plus en plus les effets gadgets de projection extrêmes et faussement superposés, au profit d'effets de projections mieux dosés en intensité de jaillissement mais plus finement intercalés dans la narration.
Ces effets en ressortent adoucis mais surtout plus réalistes et mieux intégrés, et permettent de mieux s'immerger dans l'action. De plus le principal défaut de l'épisode précédent disparait presque complétement, à savoir un certain niveau de flou sur les objets projetés au plus prêt du canapé, mais une fois de plus on rappelle que ce grief n'est pas vraiment objectable justement sur des jaillissements de type projection, puisque par définition ils viennent vers vous en 1/2 seconde et que vous n'avez pas vraiment le temps de vous attarder sur la netteté des éléments en question.
Un autre reproche constaté est que le cadrage de certains effets de projection est perfectible : en effet certaines projections partent de loin pour venir non pas vers le spectateur, mais sur l'extrême gauche de la pièce : l'effet n'étant pas centré, il finit sa course à moitié en dehors du champ de visionnage à gauche, et donc est victime de windows conflict avec un effet de 3D annulé à la dernière seconde, puisque la moitié gauche de l'objet sort de la fenêtre d'effet 3D. C'est dommage car centré, le même effet aurait vu son effet tridimensionnel opérationnel jusqu'en fin de course !
Dans cette gamme d'effets de projections, on rencontrera une grande variété d'éléments projetés régulièrement comme des gerbes de sang, des morceaux de mur, des particules de plâtre, bois, sang, des projectiles type douilles et balles...L'utilisation constante des effets de jaillissements dans le film fait qu'il est impossible de tous les répertorier sur la durée !
Mention spéciale pour la séquence de lancer d'un piolet à glace dans la direction du spectateur, ainsi que la séquence de projection furtive de la langue du Licker géant vers le canapé.
En ce qui concerne les effets de jaillissements permanents, ils sont présents aussi, toujours exploités avec justesse, et affichent un réalisme et une intensité assez convaincants lorsque certains éléments de décor ou objets se voient sortir furtivement de 2 mètres du mur de visionnage pendant quelques secondes. C'est régulièrement le cas pour les armes qui pointent fortement hors du mur, avec à de rares occasions un léger flou sur la partie proche, comme dans certains effets 3D de Abraham Lincoln 3D.
La première scène qui fait sensation sur ces effets 3D est immanquablement celle de la prise de contact avec le 1er zombie du film lors de l'invasion du pavillon de banlieue : on voit soudainement un zombie se jeter littéralement sur la caméra et le spectateur, et sortir intégralement du mur lors de ce déplacement enragé : effet de surprise garanti !
La séquence culte du film, qui permet à celui-ci de s'inscrire dans le registre des très belles séquences de jaillissements de particules dans la pièce, est celle du long combat sous la neige. Cette séquence tire fortement le film vers le haut, car sa beauté plastique est digne de la scène de neige homologue dans Hugo Cabret 3D, ou celles des cendres flottantes dans la pièce de Avatar 3D. On y voit les flocons tomber avec différents angles à tous les endroits de la salle de visionnage, avec même des effets de jaillissements arrières lorsque la caméra prend de la hauteur, donnant parfois l'illusion que la neige tombante vient de derrière le canapé : extra ! Cette séquence de neige en jaillissement permanent est d'autant plus mémorable qu'elle abrite un long gun fight musclé en fond, et qu'elle dure plus de 15 minutes ! Par contre les puristes remarqueront qu'en fonction des plans larges, de haut ou de loin, l'effet de neige jaillissante est plus ou moins prononcé et réussi. Un détail non négligeable quand même !
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