Test Madagascar 3 Blu-ray 3D / Jaillissements 3D
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JAILLISSEMENTS 3D :
Note
Jaillissements : 5/5
Maintenant que nous avons affaire à un top démo niveau profondeur et détachement, les home cinéphiles inconditionnels de 3D peuvent se languir de découvrir l'aspect technique des effets de jaillissements. Le visionnage des 15 premières minutes du film se révèle être un véritable choc émotionnel pour tout amateur de 3D exigeant. Incroyable est le seul mot qui peut venir à l'esprit ! On découvre tout d'abord un niveau hallucinant de débordements de scènes qui s'étendent à loisir hors du mur, de manière tellement prononcée qu'on ne parle même plus de débordements, mais de vrais jaillissements permanents de toute la scène. Le Chat Potté 3D avait déjà atteint des sommets en terme d'exploitation de débordements réguliers, mais dans Madagascar 3 3D, un niveau supérieur est franchi ! Tout s'étire hors de l'écran dès que l'occasion s'en présente. Le dernier film d'animation 3D en date à avoir repoussé les limites de l'exercice était Lorax 3D, et rapidement on sent que Madagascar 3 3D surenchérit aussi et se place agréablement au dessus. Car la vraie claque technique est bien là : les jaillissements extrêmes, sous toutes les formes et sur toutes les catégories. Oui, Madagascar 3 propose déjà dans ces 15 premières minutes plus d'effets de jaillissements que dans la majorité des autres dessins animés 3D à date. Cette longue séquence met en scène une tentative de casse dans le Casino, puis une course poursuite sol/air avec nos héros tentant d'échapper à l'ignoble Capitaine Dubois. Il ne se passe pas 10 secondes sans qu'un visage, des parties de corps ne se retrouvent à plonger et traverser l'écran de manière prononcée : mentions spéciales pour le Zèbre et la Girafe dont le cou et la tête jaillissent systématiquement de 1 voir 2 mètres du mur pour se retrouver à vous fixer en plein milieu de la pièce, et ce des dizaines de fois ! Ainsi, la mise en scène et la narration ont été prévues de manière optimale pour constituer un film top démo qui en met plein la vue. Tous les types d'effets de jaillissements y passent en revue : cela va donc des débordements permanents de décors dans une majorité de séquence, en passant par les "jaillissements permanents" d'éléments avec des personnages évoluant en plein milieu de la pièce pendant 5 secondes, des "jaillissements permanents" de particules dans votre pièce lors d'une séquence top démo par exemple avec des plumes d'oreiller qui volent dans tous les sens comme dans StreetDance 2 3D, mais aussi des particules incandescentes flottantes dans la pièce ou des effets d'eau, puis enfin des effets de jaillissements de type "projection" avec une quantité incalculable d'objets qui sont projetés directement sur vous pour venir troubler votre tranquillité (fléchettes anesthésiantes tirées par Dubois, mais aussi tous types de débris lors des nombreuses collisions de véhicules qui viennent finir leur course sur vous dans un son fracassant, et une autre scène top avec celle de la fusillade en hélicoptère et son canon à bananes, bananes qui sont projetées de partout dans votre pièce, tantôt dans votre direction, tantôt en jaillissement arrière venant de derrière le canapé et visant l'avant de la salle...) Passé le quart d'heure de début du film, on éprouve un nouveau sentiment singulier dans le visionnage 3D : celui d'un boxeur qui vient de subir dès le premier round un déluge de coups, et qui font que celui-ci commence déjà à vaciller et se demande s'il va tenir tous les autres rounds sur la durée. Ainsi après cette énorme baffe, on se prépare solidement à encaisser le choc et tenir sur la distance. Et la fête continue : l'histoire met en scène une quantité invraisemblables d'occasions de faire jaillir toutes sortes de choses de toutes les manières possibles : projectiles, armes, personnages en entier qui volent à travers la pièce, des numéros de voltige à "mur ouvert", feux d'artifice qui se déclenchent dans votre direction, train qui pénètre à travers le mur, visages et corps étirés qui transpercent le mur jusqu'à vous atteindre sur le canapé...ce sont plusieurs centaines de séquences de jaillissements qui vont s'enchainer sans répit jusqu'au clap de fin de film ! Impossible de toutes les énumérer même après déjà 2 visionnages, je compléterai vraisemblablement cette review au fil des futures projections à venir. On peut par exemple s'arrêter pour décrire un autre quart d'heure de folie à mi-parcours de la narration vers 45:00 minutes, lorsque la troupe organise un entrainement et une répétition de spectacle juste avant une représentation importante. Cette longue séquence se déroule de jour avec des couleurs une luminosité magnifique. On assiste à des numéros de voltige d'exception avec pour commencer un tir de canon avec le zèbre situé à l'intérieur : il est littéralement propulsé dans les airs, dans l'espace de votre pièce de visionnage pendant 15 secondes, de longues secondes avec le jaillissement le plus généreux que l'on pouvait espérer trouver dans cette circonstance. A ce moment le zèbre flotte en suspension au beau milieu de la pièce au gré du vent. Juste après, c'est la girafe qui s'exerce à jouer la funambule sur un filin percher à 50 mètres de hauteur : ses différentes acrobaties involontaires se traduisent par l'un des jaillissements permanents les plus importants à ce jour, dans l'esprit de la scène du serpent dans Samy 3D, ou de la cultissime scène du mérou qui sort de 2m50 du mur dans IMAX Under the Sea 3D par exemple. Et c'est à de nombreuses reprises que la caméra en plongée filmant de dessus, va permettre à la tête et au cou interminable de notre girafe de venir transpercer l'écran pour se rapprocher de vous en parcourant les 2/3 de la distance entre vous et la surface de visionnage (ndlr : sur la configuration de test qui est un système vidéo projeté 3D avec base de plus de 3.5m). On évitera aussi à 2 reprises un tir de canon dans notre direction avec une otarie déjantée qui traversent de part en part toute votre pièce par la gauche, donnant la sensation d'aller se fracasser directement sur le mur arrière de votre pièce ! Vient ensuite le temps du spectacle qui enchaine chorégraphie avec son de fou et lumière au top : des effets de laser qui jaillissent dans la pièce, des protagonistes qui débordent généreusement de partout... Aussi incroyable que cela puisse paraître, Madagascar 3 3D bénéficie d'un rythme et d'une utilisation intensive des effets de débordements et jaillissements permanents ou de projection comme rarement jusqu'à présent pour un film en environnement terrestre. On ne peut s'empêcher de penser au maître du genre Samy 3D pour son univers aquatique représenté en jaillissement permanent pendant tout le film, qui reste toujours la référence à ce jour pour les séquences sous marines. Mais force est de constater que Madagascar 3 3D réussit l'exploit de caser dans des environnements terrestres et aériens un nombre incroyable d'effets de jaillissements grâce à une utilisation magistrale des positions des caméras (qui savent parfaitement éviter au mieux les "windows conflict"), sachant que ces environnements possèdent des contraintes techniques supérieures aux environnements aquatiques où il est plus facile de cadrer des objets ou personnages de petites tailles qui se déplacent lentement dans l'eau en jaillissement permanent. |
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