Test Fascinant récif de corail vol2 / Image & Profondeur 3D
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Image & profondeur :
Les premières minutes de visionnage proposent un transfert de qualité, avec sans surprise pour ce type de documentaire une palette colorimétrique souvent ravageuse, mettant en relief l'extrême beauté de la faune et la flore filmés.
En ce qui concerne les contrastes, ils souvent puissants, avec des noirs efficaces; par contre sur quelques séquences on notera un soleil de surface ravageur qui engendre pas mal de surexpositions sur la scène captée, avec ponctuellement des baisses de contrastes, même si la majorité du documentaire reste néanmoins dans le standard technique des documentaires sous-marins 3D actuels. On notera aussi quelques séquences qui souffrent d'aliasing et de fourmillements d'image.
On s'intéresse ensuite à la perception de l'effet de profondeur : il est extrêmement bon dans ce reportage, grâce au choix minutieux du réalisateur de planter la caméra à des endroits stratégiques ouverts et dégagés, avec ce qu'il faut de source lumineuse au loin pour pouvoir dégager de superbes perspectives sur toutes les couches de poissons nageant au loin.
Un choix immersif et relativement inédit de tournage 3D se révèle rapidement dans le documentaire : une caméra fixe pendant 1 minute, permettant de prendre véritablement la mesure l'espace d'un instant de l'environnement sous-marin dans sa globalité, tel un plongeur espion contemplant en cachette la scène, et permettant d'admirer toutes les allées et venues autour de rochers, massifs coralliens, plaines sous-marines riches en végétations et autres décors enchanteurs des Maldives.
Mention spéciale pour certaines séquences vers la fin du reportage qui affichent un détachement 3D extraordinaire sur les arrières plans, permettant de se représenter parfaitement la position spatiale de chaque poisson nageant au loin, avec la traversée de rayons lumineux d'un soleil perçant dans l'eau.
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