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Test Clochette secret des Fées 3D Blu-Ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :
Dès les premières images, on constate que la palette colorimétrique est riche et généreuse. La poursuite du dessin animé va confirmer rapidement cette caractéristique grâce à la grande variété des tonalités de couleur traversées dans les mondes des différentes saisons (été et hiver). Les noirs sont bien rendus, les contrastes efficaces.

On aborde ensuite l'aspect technique sur le traitement de la profondeur 3D dans le film. Sans surprise pour une production Disney, la profondeur 3D est bonne sur l'ensemble du film (1h15), avec quelques mini-variations entre l'excellent par moment sur des séquences de vol de fées ou des plans larges, et le moyen sur d'autres plans qui souffrent d'arrières plans voilés.

Ainsi les séquences de vol sont à l'honneur puisque la moitié du film se déroule à minima dans les airs, permettant par moment d'exploiter parfaitement ces situations pour bien rendre compte des distances et hauteurs. Sur d'autres séquences l'impression de hauteur demeure néanmoins perfectible et aurait pu être traitée de manière plus efficace. L'arrivée au début du film de Clochette cachée dans un panier porté par le hibou, et entrant dans le pays de l'Hiver, laisse un peu sur sa faim sur l'effet de profondeur juste convenable. Peu après le film se rattrapera avec de nombreuses vues aériennes sur les paysages et les arbres avec une profondeur de toute beauté.

En fait le fait que la bonne profondeur générale soit réduite par moment s'explique par un symptôme assez fréquent dans les dessins-animés : le manque de définition et de détails sur les textures composant l'arrière plan. Même si cet arrière plan n'est pas flouté, l'aspect uniforme d'une texture de fond n'aide pas à engendrer l'effet de profondeur souhaité.

Une autre réussite dans le film demeure les innombrables séquences filmant des paysages enneigés avec les flocons qui tombent. Autant le savoir, il y a bien 25 minutes de film avec des flocons qui tombent sur les décors et personnages, et ces séquences sont les plus magistrales du film car elles illustrent à chaque fois le meilleur aspect de la profondeur du film : on peut se représenter tous les plans calques de neige qui tombe, du 1er plan jusqu'à l'horizon lointain, et même si le traitement 3D manque parfois un peu de naturel, il parachève une composition esthétique superbe qui rend hommage à la photographie très réussie du film !

On notera d'ailleurs quelques plans top démo sur la profondeur horizontale, lors des séquences sur le portail de séparation entre le monde de l'été, et le monde de l'hiver. Ce tronc d'arbre qui fait office de passerelle entre les 2 mondes illustre la rencontre des 2 saisons au sein de la même image : vous assistez à une superbe image chatoyante d'été à droite jusqu'à mi distance du tronc, et sur la 2e partie de l'image à gauche, vous admirez une superbe scène de neige avec des milliers de flocons qui volent au vent à perte de vue, et ceci sur la même scène. C'est comme si votre écran de visionnage était coupé en 2 et affichait 2 séquences différentes, or ce n'est pas le cas. Ces plans sont visuellement somptueux et permettent de donner vie à ce portail de saison.

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jeudi, mars 21, 2013


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