Test Avatar Blu-ray 3D / Jaillissements 3D
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Jaillissements :
En réalité Avatar 3D exploite une importante gamme de jaillissements, qui va des débordements plus ou moins prononcés du mur du visionnage, jusqu'au 'jaillissements permanents' d'éléments de décors au milieu de la pièce pendant plusieurs secondes, ou de particules flottantes partout dans la pièce. Effectivement la 3e catégorie de 'jaillisements' de type 'projection' est elle absente du film, pour le bienfait de l'immersion générale.
On assiste ainsi principalement à une infinité de débordements dans toutes les séquences, lors des séquences dans la jungle par exemple, (branches qui sortent du mur, feuillages, plantes canon d'arme et autres éléments), placés de manière si naturelle qu'on ne les voit pas arriver, et portant de nombreux débordements deviennent de véritables jaillissements lorsqu'ils pénètrent au beau milieu de votre salon.
Par exemple on ne compte plus le nombre de feuillages et arbres qui sortent de 1 à 2 mètres du mur (dans le cas de vidéoprojection) amenés subtilement par le biais de rotations de caméra parfaitement orchestrées par Cameron). Ainsi ces éléments qui jaillissent de manière durable ne sont jamais violents pour le public car les travellings les introduisent subtilement et parfaitement.
Cameron a sa vision personnelle des jaillissements et les voit plus comme des éléments s'étendant de manière importante jusque dans votre pièce, plutôt qu'à des effets de projection spectaculaires qui selon lui, ont le défaut de casser l'immersion du spectateur la seconde d'après.
De même les moniteurs cylindriques de contrôle de la salle des opérations se retrouvent par exemple au beau milieu de votre pièce dédiée. Autre illustration, les différents projections discrètes de particules : lorsque Jake court dans la terre pour la 1ère fois en Na'vi, on assiste à des projections de sable venant de ces pieds.
Enfin Le film propose plusieurs séquences top démo sur les effets de "jaillissements permanents", c'est à dire la perception d'éléments qui pendant plusieurs secondes, évoluent partout dans votre pièce, avec la séquence après que l'arbre ancien soit abattu. Dans ces séquences teintées de gris, la cendre flotte littéralement partout dans votre pièce, on la voit s'éparpiller un peu partout, aussi bien pendant la séquence où l'arbre est en train de se coucher, que lorsqu'il gît ensuite au sol.
Cerise sur le gateau : lorsque l'Ikran arrive du fond de l'écran dans votre direction, son mouvement violent d’ailes décolle d'un coup toute la cendre du sol et l'envoie dans votre direction : un moment d'une beauté technique et artistique sans précédent.
Ainsi si l'on décode attentivement toutes les séquences du film, on réalise après plusieurs visionnages que le film est truffé d'effets de débordements et de jaillissements permanents qui s'intègrent tellement parfaitement à la narration, qu'on n'y prête pas toujours attention lors des premiers visionnages.
Mais tous ces effets sont parfaitement là et permettent de transcender l'immersion du spectateur. Une magnifique application de la 3D qui vire à la démonstration technique et artistique, ni plus ni moins !
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