Meilleurs Blu-ray 3D sortis en février : 5e
5ème : DREDD 3D
Image & Profondeur : | |
Jaillissements : | |
Bilan 3D : |
BILAN 3D :
Dredd 3D se révèle être un spectacle 3D agréable, doté d'un univers SF très bien retranscrit, incarné par un juge Dredd efficace forçant parfois un peu trôt sur la grimace, et illustré par un rendu 3D assez hétérogène, qui se montre néanmoins suffisant pour en apprécier pleinement la narration. Ainsi comme ce fut déjà le cas dans certaines sorties 3D récentes comme Deep Water 3D ou I, Robot 3D, le film propose un effet de profondeur en dent de scie : certaines séquences sont capables d'illustrer une très bonne représentation de la hauteur et de la profondeur à l'instar de toutes les séquences de travellings avec plans larges, caméras en contre plongée ou plongée du toit des grattes-ciels, vues aériennes des villes (avec un rendu similaire à celui des séquences homologues dans Avengers 3D par exemple ou le dernier Amazing Spider-Man 3D ), aperçus panoramiques dans les grandes salles intérieures, tandis qu'une autre partie des séquences 3D renvoie régulièrement un sentiment de 3D artificielle, truquée sonnant souvent faux. Le reste des plans proposés est souvent constitué de gros plans 3D assez convaincants, mais dont la portée du relief et de la profondeur se retrouve régulièrement ternie par l'utilisation un peu exagérée de flou sur les arrière plans. Parallèlement à ces caractéristiques sur la profondeur, le film se passe des effets de débordements ou jaillissements pendant 80% du film, mais crée ponctuellement la surprise lorsqu'il se décide de manière bien trop rare à matérialiser par moment certains débordements d'objets ou décors, ou à exploiter carrément de véritables effets de jaillissements permanents lorsqu'à 5 reprises, des guns, ou des bras se retrouvent pointés à 2 mètres hors du mur. On conviendra que ces maigres effets 3D sont totalement anecdotiques, et on attendra de visionner les séquences les plus réussies techniquement et artistiquement dans le film pour avoir enfin de vraies séquences 3D complètes : les séquences hallucinées de prises de drogue collectives donnent toujours lieu à un délire visuel 3D, avec un détachement et un effet de profondeur réussis qui mettent en valeur de superbes effets de jaillissements de particules, poussières, eau, cristaux, sang, flottant un peu partout dans la pièce. Ces quelques séquences toujours offertes en slow-motion permettent idéalement de profiter du spectacle 3D à ces moments. Elles introduisent aussi en général les meilleures scènes d'action du film. Si l'on retirait du film ces séquences d'hallucinations assez jouissives, quelques scènes d'actions 3D réussies et les travellings et plans larges 3D avec top profondeur, il ne resterait plus grand chose au final dans la balance sur 70% du film. L'ultime regret sera focalisé sur cette profondeur 3D souvent perfectible, un mystère technique lorsque l'on sait que les équipes techniques ont procédé à une captation en 3D native...le comble ! En creusant le sujet, on apprend qu'ils ont converti une partie des effets spéciaux en post production, expliquant en partie les petits loupés techniques décrits ci-dessus ! C'est dommage car le film possède un rythme endiablé, propose un nombre hallucinant de mises à mort spectaculaires et autres exécutions parfaitement orchestrées, avec un niveau de gore (mention 18+ sur cette version de test anglaise) qui comblera les amateurs de genre : il aurait suffit d'une qualité technique 3D similaire à celle du tout dernier Resident Evil Retribution 3D pour en faire potentiellement un top film de démonstration 3D sur toute sa durée.
Avec un effet de profondeur 3D plus constant et moins 'trafiqué' sur la durée, sans abus de flous sur les arrière plans, et l'ajout d'effets de jaillissements supplémentaires et réguliers au fil de la narration, le film aurait pu prétendre à une meilleure évaluation technique 3D.
Franck L.
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