Dès le début du film, on prend un petit coup sur la
tête : le film mise tout d'abord sur des débordements à outrance : c'est
simple, il ne se passe pas 10 secondes sans constater des éléments de
décors qui s'étendent généreusement hors du mur.
La
grande qualité de ces débordements est qu'il concerne une extension de
la scène dans son intégralité, ce qui est assez rare pour le signaler.
Régulièrement les films live action qui exploitent le débordement
permanent choisissent une catégorie d'éléments à afficher régulièrement
hors du mur : un film va choisir par exemple de n'afficher que les têtes
et bustes de personnes au premier plan (exemple sur Men in Black 3 3D ou Titanic 3D).
Un autre film choisira de laisser les personnes en profondeur sans
jaillissement pour faire pénétrer exclusivement des morceaux et
extrémités de décors (exemple Abraham Lincoln 3D et The Hole 3D).
Dans
La Bataille de Varsovie 3D, tout a vocation a sortir régulièrement du
mur, avec une telle intensité que régulièrement on ne peut plus
considérer ses effets 3D comme des débordements, mais comme de
véritables jaillissements permanents. Ainsi la démonstration de
jaillissements permanents de têtes, de bustes, ou de 3/4 de personnages
avec un affichage à 1m50 voire 2 mètres du mur de visionnage est
fréquente et laisse pantois. Quand ce sont les décors qui s'étirent de 2
à 3 mètres du mur, on est encore plus saisi du résultat visuel, qui
parfois donne dans l'excès d'un reportage IMAX, la qualité du calibrage
et des positions de caméras en moins.
Ainsi
le film sert au spectateur toute la panoplie des effets de débordements
et jaillissements permanents possibles : des personnes en briefing
postées au milieu de la pièce ou marchant partiellement hors du mur, des
chevaux qui dépassent de 1 à 2 mètres hors du mur lors de prise de vues
de 3/4 face très astucieuses (et très souvent utilisées) des armes, des
baïonnettes, des canons qui sortent à profusion hors du mur, des murs,
des arbres...tout y passe dans le registre.
Ainsi
sur ce registre du débordement extrême (alias jaillissement permanent)
on ne compte plus le nombre de plans et séquences top, comme par exemple
celle du traveling dans la forêt affichant des arbres qui sont situés à
proximité de votre canapé : l'effet est saisissant ! Plusieurs
séquences viendront illustrer des chars ou un train fonçant
littéralement vers vous, et traversant la pièce de part en part en
jaillissement intégral !
Et
que dire des 15 minutes de scènes de champs de bataille, avec des
effets de projection de terre et débris hallucinant (c'est le seul effet
qui illustrera d'ailleurs les effets de jaillissements type projection
dans le film avec aussi des projections de sang sur la caméra à de
nombreuses reprises). A chaque bombe qui explose, accompagné d'un son
que vos caissons de basse apprécieront, un nuage de poussière et de
débris est projeté en direction du spectateur. On notera d'ailleurs 2
scènes top démo dans le film, lorsque des particules de plâtres,
poussières et des feuilles vertes, flottent sur le champ de bataille
pendant 20 secondes en s'affichant partout dans votre pièce en
jaillissement permanent : un réalisme d'une beauté incroyable et d'une
grande générosité car ce SFX 3D est dupliqué à foison dès que l'occasion
se présente.
On
saluera enfin la grande maitrise du réalisateur sur les positionnements
des caméras qui sont la plupart du temps parfaits et optimaux,
permettant toujours de faire déborder au mieux et le plus possible les
éléments filmés et affichés à l'écran : on sent un grand travail
préparatoire pour la captation en 3D pour cette jeune production
polonaise.
1 Comments:
At 4:50 AM, Anonyme said…
tres bon travail mais pensez au cinephile qui n ont qu un ecran de tv de 107cm voir 152cm pour ma part car 2 metres en jaillessement permanent me parit beaucoup sinon site reference pour la critique de films en 3 d bravo
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