Test Blu-ray 3d Prometheus - Review
..Test Men in Black 3D... Test Titanic 3D........ Test Avengers 3D...... Test Lorax 3D
>>Voir tous les tests de Blu-ray 3D Halluciner.fr (+100 tests et reviews 3D !)
Titre Blu-ray 3D | Prometheus 3D Blu-ray 3D |
Type de 3D | 3D native |
Date de sortie | 03/10/12 |
Format | |
Version testée | Française |
Région | |
Audio : Anglais | |
Audio : Français | |
Appréciation Globale 3D | TRES BON |
Votes des visiteurs :
Introduction :
Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur
l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte
les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les
plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement
terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité
les attend…
Ridley Scott nous gratifie d'une préquelle à la saga Alien et propose dans Prometheus 3D un récit épique qui, sensé expliquer les événements sur LV-426, pose plus de questions qu'il ne donne de réponses, introduit une dimension existentielle avec les thèmes de l'immortalité, la foi et les origines de l'humanité et jette les bases d'une nouvelle franchise parallèle. La version 3D de sa nouvelle œuvre porte les espoirs de millions de fans et Halluciner.fr se penche de nouveau pour vous sur le sujet en avant-première française dès le 29 septembre !
Image & profondeur :
Les premières minutes de visionnage laissent tout d'abord apparaitre un piqué d'image redoutable, une luminosité incroyable, laissant entrevoir un spectacle visuel de toute beauté. Quelques minutes plus tard, les premières séquences en environnements obscurs confirment cette impression et révèlent une finesse et une netteté rarement égalées sur des images sombres (cf Underworld Blu-ray 3d ou Avengers 3d). On est immédiatement rassuré sur ces points techniques sachant que le film se concentre en majorité sur des séquences obscures.
Vient ensuite la perception de la profondeur 3D : les premiers plans en haut de la chute d'eau sont assez convaincants : on pouvait s'attendre néanmoins à un traitement plus réaliste des perspectives de hauteur. La narration nous entraine ensuite dans différents environnements futuristes de couloirs, salles de briefing et autres pièces, et de nouveau le traitement de la profondeur se montre très réaliste, avec une perception très naturelle des distances. La poursuite du visionnage viendra confirmer la qualité essentielle de ce film : un traitement très soft et naturel de la 3D, misant sur une profondeur juste et jamais excessive, servie par une détachement impressionnant entre les différents objets et personnes de chaque plan. Une fois de plus on est face à un réalisateur d'expérience qui se rallie au chef de file James Cameron pour proposer un traitement de 3D hautement immersif, intégré toujours avec une grande subtilité et finesse pour faire en sorte d'immerger de manière forte le spectateur. La résultante de ce parti pris est qu'on se se surprend souvent à oublier la 3D en tant que telle pour mieux vivre les événements avec l'équipage. Certains pourront la trouver trop douce, mais force est de constater que les derniers hits comme Avatar 3D ou Titanic 3D usent merveilleusement bien de cette recette de cuisine douce tridimensionnelle pour nous projeter comme rarement dans l'image.
On se plaindra néanmoins de quelques plans rapides qui par moment usent des sempiternels flous sur les arrières-plans. On notera que Prometheus 3D s'en tire plutôt bien sur ce point par rapport à la concurrence récente.
La séquence d'atterrissage du vaisseau, les plans des différents environnements froids comme la cabine, centre médical, poste de commande, tous ces éléments renvoient toujours vers une certaine réalité.
Plus tard la découverte et l'exploration de la grotte montreront des environnements extrêmement sombres, qui peuvent faire penser à ceux de Sanctum 3D, et révéleront un réalisme incroyable des effets lumineux des torches, qui dirigées vers vous, vous aveugleront littéralement, avec des blancs type "hallogène".
Dans cette 3D douce on constatera par contre 2 niveaux de traitement de profondeur qui alternent au fil des événements : tantôt une profondeur modérée avec un détachement extrême, tantôt une superbe profondeur sur tous les éléments de l'image.
Ainsi de nombreux plans surprennent, parfois attendus, parfois sur des séquences inattendues. On remarquera d'ailleurs qu'en général, les plans aériens avec le plus d'horizon bénéficient le moins d'effet de profondeur (le détachement fondu ne permettant plus de situer les distances des différents éléments lointains). On trouvera néanmoins de superbes scènes de profondeur sur la deuxième heure du film.
D'ailleurs on remarquera que le niveau de profondeur, plutôt doux en début de film, augmente en intensité au cours de l'histoire, et comme souvent dans les blockbusters 3D, réserve les meilleures surprises dans les temps forts de deuxième partie avec un rendu bluffant sur d'innombrables séquences. Pour conclure je dirais que le film s'échauffe avec un 4/5, et monte rapidement en puissance pour atteindre le 5/5, avec une mention spéciale sur l'excellence du traitement des séquences sombres !
Vient ensuite la perception de la profondeur 3D : les premiers plans en haut de la chute d'eau sont assez convaincants : on pouvait s'attendre néanmoins à un traitement plus réaliste des perspectives de hauteur. La narration nous entraine ensuite dans différents environnements futuristes de couloirs, salles de briefing et autres pièces, et de nouveau le traitement de la profondeur se montre très réaliste, avec une perception très naturelle des distances. La poursuite du visionnage viendra confirmer la qualité essentielle de ce film : un traitement très soft et naturel de la 3D, misant sur une profondeur juste et jamais excessive, servie par une détachement impressionnant entre les différents objets et personnes de chaque plan. Une fois de plus on est face à un réalisateur d'expérience qui se rallie au chef de file James Cameron pour proposer un traitement de 3D hautement immersif, intégré toujours avec une grande subtilité et finesse pour faire en sorte d'immerger de manière forte le spectateur. La résultante de ce parti pris est qu'on se se surprend souvent à oublier la 3D en tant que telle pour mieux vivre les événements avec l'équipage. Certains pourront la trouver trop douce, mais force est de constater que les derniers hits comme Avatar 3D ou Titanic 3D usent merveilleusement bien de cette recette de cuisine douce tridimensionnelle pour nous projeter comme rarement dans l'image.
On se plaindra néanmoins de quelques plans rapides qui par moment usent des sempiternels flous sur les arrières-plans. On notera que Prometheus 3D s'en tire plutôt bien sur ce point par rapport à la concurrence récente.
La séquence d'atterrissage du vaisseau, les plans des différents environnements froids comme la cabine, centre médical, poste de commande, tous ces éléments renvoient toujours vers une certaine réalité.
Plus tard la découverte et l'exploration de la grotte montreront des environnements extrêmement sombres, qui peuvent faire penser à ceux de Sanctum 3D, et révéleront un réalisme incroyable des effets lumineux des torches, qui dirigées vers vous, vous aveugleront littéralement, avec des blancs type "hallogène".
Dans cette 3D douce on constatera par contre 2 niveaux de traitement de profondeur qui alternent au fil des événements : tantôt une profondeur modérée avec un détachement extrême, tantôt une superbe profondeur sur tous les éléments de l'image.
Ainsi de nombreux plans surprennent, parfois attendus, parfois sur des séquences inattendues. On remarquera d'ailleurs qu'en général, les plans aériens avec le plus d'horizon bénéficient le moins d'effet de profondeur (le détachement fondu ne permettant plus de situer les distances des différents éléments lointains). On trouvera néanmoins de superbes scènes de profondeur sur la deuxième heure du film.
D'ailleurs on remarquera que le niveau de profondeur, plutôt doux en début de film, augmente en intensité au cours de l'histoire, et comme souvent dans les blockbusters 3D, réserve les meilleures surprises dans les temps forts de deuxième partie avec un rendu bluffant sur d'innombrables séquences. Pour conclure je dirais que le film s'échauffe avec un 4/5, et monte rapidement en puissance pour atteindre le 5/5, avec une mention spéciale sur l'excellence du traitement des séquences sombres !
Jaillissements :
Si on applique le cahier des charges présenté initialement, qui puise son inspiration dans les copies de James Cameron, on se doute que le film n'exploitera pas ou peu le registre des effets de jaillissements.
Pour commencer, on jugera que le film exploite régulièrement un petit niveau de débordements, soit sur des visages soit sur des bustes, trop souvent floutés sur leurs apparences.
A ce stade, et passé 15 minutes, vu l'absence de vrais jaillissements, et la présence de quelques débordements réussis, une note de 2/5 sur les effets 'out' de débordements/jaillissements se profile doucement.
Plus tard la découverte des séquences mettant en avant les écrans de contrôle et monitoring en fort débordement et/ou jaillissement permanent rassure en renforçant la gamme 3D utilisée, et fait immanquablement penser aux effets de références sur cette catégorie avec les écrans de la salle de contrôle dans Avatar 3D, ceux des ATH de l'armure de Iron Man dans Avengers 3D, ou ceux des moniteurs dans le QG des Men In Black 3 3D.
On découvre ensuite quelques effets furtifs réussis lors de l'envoi des sondes topographiques avec quelques lasers qui pointent en débordement lors des scans des parois des cavités.
Mais le film réserve de véritables surprises en terme de jaillissements permanents : lorsque l'équipage est confronté à une tempête de gravas et poussières, on est plongé dans une scène surréaliste qui bénéficie d'un traitement rarement vu auparavant : des milliers de particules sont projetées en dehors de l'écran, ou vers l'écran (jaillissement arrière), catapultées de manière chaotique par une vent d'une violence inouïe. Le traitement de cette séquence en fait un passage top démo 3D sur le jaillissement permanent de particules au sein de la collection 3D actuelle. On connaissait déjà des référents leaders sur le jaillissement permanent de particules de cendres partout dans la pièce avec Avatar 3D (lorsque l'Arbre Ancien est abattu), de particules de flocons et neige dans Hugo Cabret 3D, de particules incandescentes de braises dans la Colère des Titans 3D ou Fright Night 3D, de particules d'eau avec les effets de pluie dans de nombreux films et dessins animés, et on retiendra désormais Prometheus 3D pour son simulateur de tempête 3D ! Cette séquence d'anthologie pour tout amateur d'effet 3D est d'autant plus forte qu'elle dure des minutes entières !
Pour le bonheur des amateurs, une séquence analogue refera son apparition à la fin du film après le crash d'un vaisseau mère sur la planète toujours en proie à des vents turbulents.
Comme si cela n'était pas suffisant, le film propose une autre petite séquence culte de jaillissement permanent, avec la longue scène où David manipule une carte 3D alien holographique de l'univers, avec une précision et un réalisme rarement vu (on penserait à IMAX Hubble 3D par exemple).
Pour compléter l'état des lieux, on constatera aussi quelques tentacules qui s'afficheront rapidement en légers débordements.
Pour résumer, pas de jaillissements type projection (dommage car 2 ou 3 séquences se seraient bien prêtées à l'exercice), un peu de débordements d'écran, et de rares mais jubilatoires séquences de jaillissements permanents avec les effets de tempête, constituent cette note convenable sur cet aspect technique : il aurait suffi que Ridey Scott intègre une plus grande récurrence de ces éléments de débordements et jaillissements pour relever l'évaluation, mais cela n'était pas sa vision de départ de la 3D, et sa copie demeure brillante au demeurant.
Bilan 3D :
Les amateurs de 3D vivent actuellement une fin d'année tonitruante avec un enchainement rythmé de blockbusters 3D comme les derniers Avengers 3D et Titanic 3D. Dans ce Prometheus 3D, Ridley Scott applique à la lettre la recette de cuisine tridimentionnelle de James Cameron qui mélange habilement pendant 123 minutes un kilo de profondeur, un kilo de détachement pour 100 gr de caviar de débordements et jaillissements. Il n'empêche à l'arrivée que son produit a une saveur particulièrement immersive pour le spectateur qui se surprendra plus d'une fois à oublier de répertorier les effets 3D intrinsèques et à se laisser porter par cette aventure quasi philosophique, gage que la magie opère de manière efficace. Ridley Scott nous gratifiera même d'une nouvelle scène culte 3D avec son traitement ultra réaliste des rafales d'une tempête de particules, on n'en demandait pas tant !
Franck.L
|
LES PLUS (+)
|
LES MOINS (-)
|
• Finesse et netteté d'image 3D rarement égalées • Un excellent niveau de profondeur naturelle sur la durée • Excellente restitution des volumes des environnements intérieurs • Quelques légers débordements par moment • Une scène culte de jaillissement permanent : la tempête de sable et minerais qui affiche pendant 5 minutes des particules balayées par le vent dans toute la pièce • Un des rares films à ce jour qui propose une telle immersion qu'on se prend à voyager avec les acteurs à bord du vaisseau • Environnement sonore 3D exceptionnel en 7.1 | • Les plans larges bénéficient souvent de l'effet de profondeur le plus faible • Pratiquement aucun effet de jaillissement type projection (alors que la narration pouvait en mettre en scène quelques-uns) • Manque des effets de débordements voire du jaillissement permanent de décors sur de nombreuses scènes tactiques |
Top séquences 3D | Prometheus 3D | |
Time | Type d'effet 3D | Description |
2:35 | Profondeur | La chute d'eau et cascade |
5:49 | Jaillissement | Décors de rochers qui débordent |
21:20 | Profondeur | Une neige holographique au loin |
22:42 | Jaillissement | Les moniteurs de contrôle |
31:52 | Jaillissement | Le mapping des tunnels |
32:25 | Profondeur | Des torches aveuglantes |
42:32 | Jaillissement | Des jeeps lunaires qui débordent |
42:41 | Jaillissement | Séquence de tempête avec particules |
42:48 | Profondeur | L'impressionnante tempête vue de loin |
1h01:30 | Jaillissement | La tempête bis |
1h13:00 | Jaillissement | La galaxie holographique ! |
1h24:02 | Jaillissement | Bébé 'futur' alien dans le ventre |
1h41:33 | Jaillissement | L'ingénieur de retour |
1h48:35 | Jaillissement | Une pluie de minerais et débris rocheux |
1h51:50 | Jaillissement | Attention à la tête ! |
>VOIR TOUS LES TESTS DE BLU-RAY 3D ICI ! (par Halluciner.fr)
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home