Test Bumblebee 3D / Conclusion & Bilan 3D

1.	Introduction
2.	Note Image & profondeur 3D
3.	Note Jaillissements 3D
4.	Conclusion & Bilan 3D

Note 5/5 Bilan 3D : 7e Blu-ray 3D déjà de la collection Turbine et édité par l'éditeur allemand du même nom, (après Les Minions 2 Blu-ray 3D, Jurassic World 3 3D, Mission Impossible Fallout 3D et le tout récent Transformers 7 : Rise of the Beasts 3D, oui que des top démo 3D NDLR), voici encore le cadeau ultime de 1er de l'an pour commencer sous les meilleurs auspices ! Enfin que diriez-vous d'attaquer 2025 avec une méga claque 3D comme on n'en voit rarement depuis quelques années ? Je ne sais pas si vos souhaits vont se réaliser, mais j'ai quand-même une bonne intuition. On se revoit juste en dessous dans environ 5 heures, soit l'équivalent de 2 visionnages complets pour parachever toutes les notations des différents effets 3D ! Pour vous ce sera immédiat, alors faites juste un saut de ligne et vous serez fixés :) Go ! Dès les premières minutes, la profondeur montre déjà une illustration top démo : comme dans Transformers 7 3D : Rise of the Beasts testé la semaine dernière, on commence également le film par une séquence CGI dans l'espace et la spatialisation 3D fait de nouveau mal aux rétines avec profondeur insondable. Les plans panoramiques et semi-larges sont tous somptueux et on attend avec impatience la fin de séquence CGI au bout de quelques minutes pour découvrir ce que donne la 3D dans les environnements en live-action réels captés avec les caméras ! On se retrouve dans une forêt, et sublime surprise, la profondeur 3D est dantesque ! Un petit cran ultime au dessus de Transformers 7 3D qui était déjà un top démo ! A ce moment on relit vite nos fiches et notes techniques faites à l'époque du test de la version cinéma 3D par Fabien Remblier dans nos colonnes, car on a quand-même un doute sur la nature post-convertie de cette 3D qui respire tellement la 3D native à laquelle Michael Bay nous avait habituée (ce dernier n'étant désormais plus à la réalisation). Bumblebee est donc le second film de Travis Knight. Même si les opus cultes de la série Transformers 3D ont été tournés en 3D native, ce n’est malheureusement pas le cas ici. Mais on peut faire confiance à Bay et Spielberg qui maitrisent parfaitement la 3D et comptent parmi les réalisateurs et producteurs les plus prolifiques dans ce format. Ainsi la conversion de Bumblebee a été confiée à Brian Staber chez la célèbre société StereoD qui a œuvré sur les plus belles conversions 3D à date. Staber n’est pas qu’un stéréographe de conversion, il a également travaillé sur des films 3D en prise de vue réelle et il a donc une perception du travail de relief qui est excellente. On n’en n’attend pas moins d’un stéréographe qui a débuté chez Cameron (il a travaillé sur les effets spéciaux 3D d’Avatar et il a supervisé la conversion de Titanic). Et ce tour de force va continuer dans tout le film avec le même constat. Dans les séquences narratives un peu plus calmes avec l'héroïne et Bumblebee, on profite d'une 3D aux petits oignons : spatialisation 3D idéale, profondeur 3D hyper réaliste, aussi bien en plans larges qu'en plans semi-larges. Même constat pour les séquences en extérieur qu'en intérieur. On va prendre un exemple parmi des centaines, mais très représentatif : la séquence où Bumblebee s'introduit sans autorisation dans la maison de l'héroïne et occasionne quelques dégâts : on a même des plans semi-larges avec une absence totale de flou d'arrière-plans (alors qu'il y en a normalement toujours un peu) avec une netteté digne d'une image de jeu vidéo, qui permet d'exprimer un détachement 3D top démo : on se représente à la perfection les distances qui séparent chaque objet, personnages des éléments de décors ! Bluffant ! Un autre type de plan fait son apparition très répétée dans le film, et confère au film déjà le statut de top démo rien qu'avec la profondeur 3D : les plans statiques en plongée ou en contre-plongée lorsqu'il s'agit d'éblouir le spectateur avec la notion d'échelle et différences de tailles entre un ou plusieurs humains, et un ou plusieurs transformers : quand la caméra est en plongée au dessus des épaules de robots et qu'on regarde au sol des humains qui le regardent aussi, on sent non seulement l'effet d'altitude mais aussi le gigantisme des robots versus humains. Et idem quand la caméra est en contre-plongée en adoptant le point de vue d'une personne qui regarde vers le haut un Transformers, on renforce l'effet 3D de taille miniature de l'humain versus le 'building' Transformers :) Magnifique et utilisé régulièrement tout le long du film. Non rien à reprocher au registre de la profondeur 3D, qui nous offre également des séquences fabuleuses de vertiges 3D en bordure de précipices ! Top !    Après l'analyse sur l'effet de profondeur 3D, on se focalise désormais sur la palette des jaillissements 3D. Dès la séquence d'ouverture ça envoie du lourd, du très très lourd même ! On découvre l'attaque de la planète Cybertron, et durant 4 minutes, on nous livre d'emblée ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle en matière de 3D ! Jaillissements permanents de toute la scène d'action avec la moitié des éléments qui sortent de 3m en permanence hors de l'écran ! Incroyable ! Cela associe des mouvements de travelling jaillissement avant ou arrière, des effets de projections de particules, des multiples effets de lens-flares etc... la totale ! Ensuite on arrive dans le live action dans la forêt et le premier contact réel est également excellent ! Même si le film a été converti en  3D, on voit que le réalisateur a dès le début intégré cet élément dans le cahier des charges car les prises et angles de vue dans le film sont tous optimisés sans exception au portage 3D ! C'est pour cela que c'est bluffant, car tout a été pensé pour maximiser les sorties d'écrans naturelles fortes et puissantes dans la pièce à la moindre occasion. D'ailleurs dans le film si vous aimez les jaillissements dynamiques, vous allez en prendre plein la vue car on a des Decepticons qui volent dans le film en se transformant de robot à avion supersonique ! Et tout cela s'opère en plein milieu de la pièce, avec des avions qui sur un plan sortent de l'écran vers le canapé en jaillissement avant, puis le plan suivant repartent de l'arrière du canapé pour transpercer vers le mur avant de projection, et ceci dans un enchainement de plans et angles plutôt divins ! Et idem comme la formule marche à merveille, vous allez la retrouver souvent dans le film ! Wow ! En parlant des nombreuses transformations des robots dans le film, évidemment tout est fait pour qu'elles s’opèrent majoritairement au milieu de la pièce. Ensuite dans le film on retrouve toute la palette des effets 3D possibles, avec notamment pléthore d'effets de projections de débris, morceaux métalliques ou de décors vers le canapé. C'est le cas aussi avec une profusion d'affichage d'hologrammes à 2m50 hors du mur (Optimus Prime et autres). Un autre effet de jaillissement incroyablement novateur qu'on retrouve plusieurs fois dans le film : on a la caméra qui suit une roquette qui est affichée en jaillissement permanent au milieu de la pièce, et qui y reste pendant qu'elle continue d'avancer en travelling jaillissement vers l'avant (on traverse les décors de la tête : magique !). Enfin on aura aussi de magnifiques séquences de jaillissements permanents de particules diverses (braise & co) qui flottent de partout dans la pièce ! J'oubliais aussi la séquence finale aquatique superbement réalisée avec jaillissements permanents de bulles, halos etc ! Quelle démonstration globale 3D qui colle au siège !   Au final ce Bumblebee 3D est un OVNI qui explose littéralement nos installations 3D avec une seule vocation : vous en mettre plein la vue dans toutes les séquences d'action. Il est fièrement adoubé pour rentrer dans la collection culte des Transformers 3D, et même s'il s'agit d'une conversion 3D cette fois-ci, l'illusion est bluffante sachant que la tonne de CGI 3D présente dans le film est intégrée avec une grande intelligence et maîtrise du sujet ! Que ce soit la profondeur 3D et la spatialisation 3D qui atteignent régulièrement des sommets himalayesques sur une grande quantité de plans et séquences, ou les jaillissements avec une profusion d'effets 3D dès que l'occasion s'en présente, rien n'entrave le spectacle de ce nouveau Blu-ray 3D qui est magistal ! Un film 3D à voir et à revoir sans modération, surtout qu'il possède une ultime botte secrète dans sa manche : un format royal au ratio 1.78:1 ! Et oui Bumblebee se vit dans la diagonale maximale pour ceux qui en sont équipés et cela permet de profiter idéalement du moindre effet 3D dont les cadrages et les échelles utilisées dans les passages critiques sont idéalement calibrés pour éviter tout windows conflict castrateur dans sa perception ! Non vraiment aucun défaut technique sur la pellicule, sauf pour quelques irréductibles fans qui pesteront probablement de nouveau sur l'absence VF et de sous-titre FR sur le disque. Mais comme pour Transformers : Rise of the Beasts 3D, il n'est nul besoin d'incriminer l'éditeur allemand Turbine puisque c'est un No Go radical qui vient de Paramount Europe pour les localisations françaises. Dommage ! Mais par contre une superbe VO en anglais en Atmos, ce qui est quand-même la grande classe pour ceux qui en sont équipés, car je vous rappelle qu'en plus d'une image 3D, le vrai son 3D passe obligatoirement par une piste dédiée Atmos et cela permet toujours de transcender l'expérience d'un film 3D (on veut la 3D pour tout non ? ^^) ! Pour les amateurs qui souhaitent se procurer ce disque 3D rare , il est désormais disponible sur la boutique de Turbine.de sur ce lien d'achat sponsorisé Halluciner.fr ! A très vite, on vous souhaite avec ce test 3D de 1er janvier une excellente année 2025, réunissant santé, bonheur, épanouissement pour vous et tous vos proches, sachant qu'en terme de 3D, Phil Friederichs, le CEO de Turbine nous a promis pour 2025 un catalogue excitant (encore tenu secret et/ou en négo à date) qui va secouer de nouveau le monde de la 3D, telle la tornade qu'ils ont incarnée en ce dernier trimestre 2024 3D ! Vive la 3D mes ami(es), elle est bien encrée au sol de nouveau, et c'est un plaisir de voir qu'un simple éditeur d'un pays, dont les dirigeants sont passionnés de 3D, est capable de prendre tous les risques, et de signer des contrats de sous-édition et de distribution avec certaines majors cinéma (Universal, Paramount), et incarner ainsi le dernier chevalier blanc 3D de la profession ! En espérant voir dans le futur le même type de deal réalisé avec Disney, Sony ou Warner sur la 3D, Chapeau bas mes amis :) Franck Lalane

Les points forts (+) • La profondeur 3D excellente sur la durée • De nombreux jaillissements permanents à plus de 2m50m hors du mur (robots, effets spéciaux...) • Des jaillissements cultes à +3m hors du mur (bras de robots, armes pointées vers le canapé, avions robots etc...) • De nombreux travellings jaillissements lors des plans dynamiques ou jaillissements avant puis arrière dans certains cadrages divins • L'introduction qui en jette comme toujours • Beaucoup d'effets de projection lors de certaines séquences avec particules, effets météo, lens-flares... •Les effets de jaillissements permanents en travelling avec la roquette fixée au milieu de la pièce ! OMG ! • Le combat final 3D de Bumblebee dantesque ! • Le format idéal avec un ratio 1.78 !

Les points faibles (-) • Version audio uniquement en anglais, et sous-titre en anglais également (je sais c'est décevant pour certains, mais le rendu 3D le compense largement^^)

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2.	Note Image & profondeur 3D
3.	Note Jaillissements 3D
4.	Conclusion & Bilan 3D

3. Note Jaillissements 3D

1. Introduction