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Test Bumblebee 3D / Image & Profondeur 3D


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IMAGE & PROFONDEUR 3D :

Note
5+/5
Profondeur 3D :  
Dès les premières minutes, la profondeur montre déjà une illustration top démo : comme dans Transformers 7 3D : Rise of the Beasts testé la semaine dernière, on commence également le film par une séquence CGI dans l'espace et la spatialisation 3D fait de nouveau mal aux rétines avec profondeur insondable.

Les plans panoramiques et semi-larges sont tous somptueux et on attend avec impatience la fin de séquence CGI au bout de quelques minutes pour découvrir ce que donne la 3D dans les environnements en live-action réels captés avec les caméras !

On se retrouve dans une forêt, et sublime surprise, la profondeur 3D est dantesque ! Un petit cran ultime au dessus de Transformers 7 3D qui était déjà un top démo !

A ce moment on relit vite nos fiches et notes techniques faites à l'époque du test de la version cinéma 3D par Fabien Remblier dans nos colonnes, car on a quand-même un doute sur la nature post-convertie de cette 3D qui respire tellement la 3D native à laquelle Michael Bay nous avait habituée (ce dernier n'étant désormais plus à la réalisation).

Bumblebee est donc le second film de Travis Knight.

Même si les opus cultes de la série Transformers 3D ont été tournés en 3D native, ce n’est malheureusement pas le cas ici.

Mais on peut faire confiance à Bay et Spielberg qui maitrisent parfaitement la 3D et comptent parmi les réalisateurs et producteurs les plus prolifiques dans ce format.

Ainsi la conversion de Bumblebee a été confiée à Brian Staber chez la célèbre société StereoD qui a œuvré sur les plus belles conversions 3D à date.

Staber n’est pas qu’un stéréographe de conversion, il a également travaillé sur des films 3D en prise de vue réelle et il a donc une perception du travail de relief qui est excellente.

On n’en n’attend pas moins d’un stéréographe qui a débuté chez Cameron (il a travaillé sur les effets spéciaux 3D d’Avatar et il a supervisé la conversion de Titanic).

Et ce tour de force va continuer dans tout le film avec le même constat.

Dans les séquences narratives un peu plus calmes avec l'héroïne et Bumblebee, on profite d'une 3D aux petits oignons : spatialisation 3D idéale, profondeur 3D hyper réaliste, aussi bien en plans larges qu'en plans semi-larges.

Même constat pour les séquences en extérieur qu'en intérieur.

On va prendre un exemple parmi des centaines, mais très représentatif : la séquence où Bumblebee s'introduit sans autorisation dans la maison de l'héroïne et occasionne quelques dégâts !

On a même des plans semi-larges avec une absence totale de flou d'arrière-plans (alors qu'il y en a normalement toujours un peu) avec une netteté digne d'une image de jeu vidéo, qui permet d'exprimer un détachement 3D top démo : on se représente à la perfection les distances qui séparent chaque objet, personnages des éléments de décors ! Bluffant !

Un autre type de plan fait son apparition très répétée dans le film, et confère au film déjà le statut de top démo rien qu'avec la profondeur 3D : les plans statiques en plongée ou en contre-plongée lorsqu'il s'agit d'éblouir le spectateur avec la notion d'échelle et différences de tailles entre un ou plusieurs humains, et un ou plusieurs transformers : quand la caméra est en plongée au dessus des épaules de robots et qu'on regarde au sol des humains qui le regardent aussi, on sent non seulement l'effet d'altitude mais aussi le gigantisme des robots versus humains.

Et idem quand la caméra est en contre-plongée en adoptant le point de vue d'une personne qui regarde vers le haut un Transformers, on renforce l'effet 3D de taille miniature de l'humain versus le 'building' Transformers :)

Magnifique et utilisé régulièrement tout le long du film. Non rien à reprocher au registre de la profondeur 3D, qui nous offre également des séquences fabuleuses de vertiges 3D en bordure de précipices ! Top !

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mercredi, janvier 01, 2025


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