Test Transformers: Rise of the Beasts 3D / Conclusion & Bilan 3D
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Note
Bilan 3D : 5/5 8e Blu-ray 3D déjà de la collection Turbine éditée par l'éditeur allemand du même nom, (après Les Minions 2 Blu-ray 3D, Jurassic World 3 3D, Mission Impossible Fallout 3D etc..), voici Transformers: Rise of the Beasts en 3D ! Excitation maximum lorsque l'on connaît l'importance de la franchise dans l'histoire de la 3D, les épisodes 4 et 5 étaient au panthéon des meilleurs films 3D. Après on se calme un peu car ce n'est plus le génie de la 3D Michael Bay qui est à la réalisation, mais Steven Caple Jr (Creed 2). On n'est plus dans le monde de la 3D native non plus, mais dans la conversion 3D, puisque la 3D a été opérée en studio par Dneg (Blade Runner 2049 3D et Dune 3D). Alors ça à le goût de Transformers, ou juste l'odeur de Transformers 3D ? ![]() Dès
les premières minutes, la profondeur montre déjà une illustration top démo : on commence par une séquence CGI dans l'espace et la spatialisation 3D fait mal aux rétines avec une profondeur insondable. Cela commence bien. Le film enchaîne dans le live action avec des vrais décors, et de nouveau bonne pioche ! C'est ce qu'on constatera sur tout le film. Pour commencer les intérieurs sont ultra réalistes, avec un très bon détachement qui permet de bien se représenter les distances entre les différents éléments. Bon point, cela fonctionne aussi bien dans les environnements lumineux qu'obscures ! Ensuite on a les plans panoramiques qui sont souvent top démo, tant par les volumes 3D engendrés que par les effets de hauteur ou de distances 3D. Enfin les plans moyens font très bien le job, et peut-on tout au plus reprocher quelques flous d'arrière plans un peu castrateurs, mais tout à fait honorables et classiques ! Mentions spéciales pour les séquences dans la jungle et décors naturels, qui pendant les séquences d'action ou de combat permettent de parfaitement vous projeter dans cette nature hostile avec beaucoup d'efficacité. Un gros coup de coeur pour le chapitre péruvien qui propose des plans aériens exquis. Idem lors du chapitre final autour d'un pont surplombant une vallée qui s'étent à perte de vue. Seul un œil averti pourra regretter par moment l'utilisation de la conversion, parfois moins glorieuse qu'une caméra 3D, avec quelques rares effets 2D parfois un peu raplala sur quelques plans express, mais rien de bien méchant.
![]() Après l'analyse sur l'effet de profondeur 3D, on se focalise désormais sur la palette des jaillissements 3D. Dès la séquence d'ouverture ça envoie du lourd littéralement ! On est en séquence CGI avec un vaisseau spatial gigantesque qui part de l'arrière du canapé en prenant tout le volume spatial de la pièce pour avancer lentement vers l'écran. On est bien au delà du simple travelling jaillissement ! Culte même si express ! Ensuite les séquences d'action commencent à s'enchaîner et toute la palette d'effets 3D va répondre présent ! Cela commence par les effets de projection d'éléments de décors, particules, matières vers le spectateur ! Top ! Autant vous prévenir que vous allez recevoir une tonne d'effets de projections de métal et autres débris et poussière sur la tête ! On a aussi une tonne d'effets de lens flares et lumières qui se projettent au milieu de la pièce. C'est aussi le cas avec les hologrammes et autres inscrutations vidéo qui apparaissent devant l'écran à 1m ou 2m. Régulièrement on profite aussi de débordements très prononcés, qui deviennent souvent de vrais jaillissements permanents à plus de 2m hors du mur ! C'est propre, bien cadré et permet de bien rentrer dans l'univers du film. On verra d'ailleurs des jaillissements permanents de bras de robots ou d'armes dirigés vers le canapé à plus de 2m50 ! D'ailleurs on appréciera que la plupart des transformations de robots soient articulées dans les airs en partie au milieu de la pièce. On trouve aussi un Bumblebee en forme qui se déploie et vole lui-aussi au milieu de la pièce ! Idem avec des jaillissements permanents de différents effets météo qui s'ajoutent à la pellicule ! L'effet le plus fréquent demeure les jaillissements de braise incandescente au milieu de la pièce. Les explosions et effets pyrotechniques sont aussi de la partie avec de superbes matérialisations hors de l'écran : c'est d'ailleurs un vrai festival systématique dans chacune des 10 gros séquences de combat du film. On est aux premières loges d'un très beau spectacle 3D, très souvent top démo et parfois un léger cran en dessous pour quelques effets 3D qu'on aurait préférés avec un cadrage un peu plus prononcés pour bénéficier d'encore plus d'intensité de sorties. Maintenant attention le registre est ultra qualitatif pendant tout le film ! Plus tard dans le film découvrira aussi 2 autres séquences choc : le largage depuis l'espace de capsules robotisées qui s'affichent de partout au milieu de la pièce. Et plus loin on a à 2 reprises une séquence monumentale d'aspiration aérienne de tous les éléments de la scène venant de derrière l'écran, pour les recracher en direction du canapé : effet wow garantie ! Enfin crime de lèse majesté pour les puristes, on aura volontairement triché pendant la projection en activant l'étirement vertical de l'écran pour camoufler le ratio 2.39 et pouvoir jouir artificiellement d'un bon gros 1.78. Au diable les déformations de visages et sphères, je peux vous garantir que lorsque vous avez une toile 1.78, c'est toujours jubilatoire de la voir se remplir intégralement lors d'un film 3D top démo :) Une petite astuce qui ne mange pas de pain et qui fonctionne diablement parfois ! ![]()
Franck Lalane
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1 Comments:
At 12:22 PM,
Ludo said…
Magnifique Test Franck comme toujours depuis toutes ces années :) Tu n'as pas perdu la main pour nous faire toujours saliver avec les mots :X Amicalement - Ludo
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