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Test Inferno 3D Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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PROFONDEUR 3D :

Note
3,7/5
Profondeur :  
Le premier constat commence par les qualités plastiques de l'image : la palette colorimétrique est bonne, les noirs et contrastes sont très bons, et la luminosité bien gérée dans l'ensemble. Attention cependant à certaines séquences un peu trop sombres.

On se penche ensuite sur l'effet de profondeur 3D constaté dans le film. Une fois n'est pas coutume, on a affaire à une profondeur 3D délicate à évaluer dans le temps, car inconstante en intensité en fonction de nombreux critères.

Globalement on peut déjà dire qu'elle se montre à minima satisfaisante, s'agissant d'ailleurs d'une conversion 3D.

Dans les aspects positifs, on trouvera de nombreuses séquences réussies avec une très bonne profondeur 3D : des panoramiques en extérieur assez bluffants parfois, des séquences en intérieur avec de bons volumes 3D, et des séquences de feu souvent très réussies et bien spatialisées.

Pourtant si on décortique en détail les 1H40 que l'on vient d'analyser, on réalise qu'il y a une grande hétérogénéité dans l'intensité et le rendu de la profondeur 3D.

Prenons tout d'abord les extérieurs qui sont les premiers à trahir régulièrement le statut de conversion 3D : autant on peut parfois avoir de superbes plans en extérieur comme les panoramiques sur la tour ou les bâtiments environnants, autant très souvent la production a un peu trop exagéré les distances de séparations entre les différents calques d'une scène (parallaxes de lointains trop élevés).

S'ensuit donc un rendu ponctuellement artificiel et truqué, avec une spatialisation 3D vraiment approximative des différents éléments de décors entre eux.

Ce sont principalement les plans larges qui héritent de ce type de problème car les intérieurs s'en trouvent plus souvent épargnés. On remarquera aussi quelques artefacts lumineux sur certains véhicules ou textures réfléchissantes, avec des reflets visibles par l’œil droit et pas le gauche par exemple.

Pour continuer le registre des défauts, les détourages des masses de fumées noires dans les panoramiques sont souvent loupés, avec un rendu 3D déformé sur les contours qui sautera aux yeux des initiés.

En intérieur les choses se passent mieux, car l'intensité s'y fait en général moins forte : ainsi sur une partie des plans, on peut avoir une bonne profondeur 3D lorsque les réglages en post-prod ont bien été affinés, avec un bon volume 3D sur les plans semi-larges.

Cela n'empêche certains plans semi-larges d'être parfois très plats, et limite 2D quand l'intensité de la 3D est fortement en retrait.

De même sans surprise, la plupart des plans rapprochés sont floutés sur les arrière-plans, ce qui rend de manière classique ces plans les plus inutiles en 3D, comme dans une majorité de films.

On saluera par contre la très bonne gestion des effets de flammes et d'incandescence en 3D dans les intérieurs en plans semi-larges, qui dégagent un rendu très réaliste !

Étrangement, c'est dans le dernier acte assez sombre, autour d'une cage d'ascenseur, qu'on trouvera la profondeur 3D la plus réaliste et constante dans le temps avec un bon rendu 3D et de belles sensations de hauteur.

En parlant de hauteur, on saluera aussi la scène de la grue à mi-film qui est plutôt réussie avec parfois quelques plans de vertige présents ! Idem lors d'autres sessions d'escalade montrant le sol au loin !

Au final si sur 50% du film on a une profondeur 3D qui oscille entre le satisfaisant et le bon (parfois très bon), sur l'autre moitié cela reste plutôt peu convaincant et moyen, avec des passages même franchement foirés et au rendu 3D artificiel. C'est une des rares fois où ne peut pas catégoriser les plans et les rendus 3D, car on est capable de trouver du bon et du moins bon sur tous les types de plans (large à proche) et les types d'environnements (intérieur / extérieur).


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vendredi, février 27, 2015


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