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Meilleurs Blu-ray 3D sortis en 2014 : 1ère place




1er : TRANSFORMERS 4 3D






Note
5/5
Bilan 3D :
Après un premier faux départ 3D en 2012 du nom de Transformers 3 3D, Michael Bay sait qu'il n'a pas été à la hauteur du buzz et de l'attente énorme pour son film 3D, évalué simplement 'bon' à l'époque dans nos colonnes (et décevant sur la composante des jaillissements). Pourtant entre temps, ses petits copains de facs et autres confères ont tous réussi à passer avec mention 'félicitations' l'examen d'entrée à la 3D, un certain nombre de virtuoses de la réalisation 2D montrant ces dernières années leur aisance et leur insolente maîtrise de la mise en scène 3D et des contraintes de tournage en 3D native : James Cameron, Ridley Scott, Martin Scorsese, Ang Lee, Guillermo Del Toro, Peter Jackson, J.J Abrams (conversion 3D par contre), Baz Luhrmann, Tsui Hark, et dernièrement le moins connu Alfonso Cuarón (à vous de retrouver facilement qui a réalisé quoi en 3D). Pourtant on sait que Michael Bay a l'ADN du génie pour nous pondre enfin un spectacle 3D à sa mesure. Premier virage technologique et spirituel : sa participation active lors de la création du ride digital "Transformers 3D l'attraction" au studio Universal de L.A En mettant au point le contenu 3D le plus éblouissant, immersif et inimaginable que nous eu l'occasion de tester à date en 3D (NDLR : attraction testée lors de notre séjour à l'E3 2014) ! A partir de ce moment, on découvre un Michael Bay qui s'est libéré des carcans qui l'empêchaient de briller niveau 3D, et qui comprend l'importance viscérale de placer tout d'abord la dose de jaillissements attendue dans un film, mais surtout comme ses confrères de savoir la servir au bon moment, au bon endroit, avec la bonne intensité et la bonne mise en scène. Et voilà comment est né Transformers 4 3D ! Avec quelque part une sorte d'esprit de revanche pour illustrer tout son savoir-faire en matière de 3D, Bay produit ici une des plus belles 3D de l'histoire des films 3D tout simplement, et monte enfin sur le podium technique 3D aux côtés de ses comparses de profession. Nous vous invitons à lire plus en détail les sections profondeur et jaillissements de ce dossier pour prendre la mesure de l'exploit, mais en substance nous rappellerons dans cette conclusion que toute la palette d'effets 3D possible est matérialisée et parfaitement maîtrisée dans ce film ! Cela va d'une profondeur 3D délirante en permanence, aussi bien sur plans larges, panoramiques, que sur les plans semi-larges et même les rapprochés : le flou d'arrière-plan est enfin un concept qui vise à disparaître dans ce film ! Un Détachement 3D incroyable également avec une perception toujours juste et naturelle des distances entre tous les éléments. A ce stade, rien qu'avec la qualité de la profondeur 3D sur la distance, on sait que l'on va mettre 5/5 en note finale 3D. Et pourtant nous en sommes qu'à la moitié du spectacle, car sur la composante des jaillissements, c'est aussi un TOP Démo complet, qui délivre un flux constant de sorties d'écran toujours parfaitement intégrées à la narration. Après une introduction qui rentre au panthéon de la 3D (une armada de vaisseaux spatiaux qui traversent intégralement la pièce de visionnage en provenant de derrière le canapé dans une séquence culte), que dire sinon que des tonnes de projections de sable, poussière, débris, métal, rochers, missiles etc seront lancées sur vous lors des affrontements. Idem lors des transformations ou déplacements des robots au sol, avec des nuages entiers de particules de peinture, métal, puis de terre et de feuilles virevoltantes qui flottent au milieu de la pièce pendant de longues secondes. Il ne faut pas oublier une profusion de jaillissements permanents de robots, têtes, armes, bras, grenades, missiles et autres réjouissances matérialisées parfois jusqu'à 3 mètres hors du mur de notre salle de test. Enfin la panoplie est complète avec des jaillissements permanents d'effets météo au top, avec neige, pluie ou eau qui viennent faire de magnifiques hors-piste dans la salle ! A noter enfin en passant une curiosité de mise en scène qui se montre finalement lumineuse : le mélange d'images au format 2.40 et IMAX 1.89, permettant d'apporter des mises en relief techniques savamment orchestrées par le réalisateur !
Ainsi c'est le visage gravé d'un sourire béat que l'on sort de la projection, avec l'intime conviction d'avoir assisté déjà à un des plus beaux spectacles 3D de l'année 2014, avec en prime une durée presque inconcevable de 2H45 de film, oui vous avez bien lu ! Et avec une telle débauche d'effets 3D, il convient de garder ces lunettes sur le nez jusqu'à la dernière seconde car vous en aurez vraiment pour votre argent. Au final Michael Bay montre qu'il est lui aussi un des virtuoses générationnels des univers 3D, et nous propose non pas un film top démo, mais littéralement 2 d'affilée en terme de durée au sein d'un même opus ! Vous reprendrez bien un peu de Transformers ?
Franck L.

Les points forts (+)
    • Intensité de la 3D insolente sur le registre de la profondeur et du détachement
    • Profondeur de champ 3D verticale et horizontale exploitées au maximum
    • Pas de flou sur les arrière-plans
    • Le détachement 3D incroyable lors des nombreuses séquences
    • Un festival de débordements d'écrans et jaillissements réguliers d’éléments ou personnages à plus de 1m50-2m hors du mur (buste, décors, vaisseaux, feuilles, etc…)
    • Un déluge d'effets de projections pendant les combats
    • De superbes effets de jaillissements permanents : à plusieurs reprises des robots, vaisseaux ou éléments qui sortent de 3m hors du mur !
    • Des effets météo magnifiques au rendu 3D très réaliste (eau, neige, pluie, fumée…)
    • Le mélange original formats 2.40 et IMAX 1.89

Les points faibles (-)
    • 2-3 séquences avec une profondeur 3D un peu en retrait
    • Une fois qu'on a goûté au format 1.89 qui souffle sur plus de 50% du film, on en veut toujours plus
    • D'autres défauts ? Un film tellement long (2H45) et intense en rendu 3D qu'il pourrait en épuiser quelques uns




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dimanche, novembre 23, 2014


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