Test Transformers 4 : l'âge de l'extinction Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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PROFONDEUR 3D :
Note
Profondeur : 5/5
Le premier constat commence par les qualités plastiques de l'image : la palette colorimétrique est enchanteresse, les noirs et contrastes redoutables, et la luminosité optimale ! Un rêve ! Que dire sinon que tous les paramètres de base sont au taquet pour héberger tous les effets 3D prévus par le studio.
En ce qui concerne le format d'image, on fut ponctuellement un peu déçu de retrouver du 2.40 lors des premières images, puis une illumination est venue nous ravir et nous réchauffer les coeurs : du format IMAX 1.85 également ! Oui vous avez bien lu, plus qu'une étrange bizarrerie, Michael Bay a opté pour le mélange de séquences de plans captés en 2.40 et d'autres en IMAX 1.85. Première surprise, ce choix à première vue déconcertant ne choque pas le moins du monde sur la durée, mais en plus il légitime même son utilisation car le switch d'un format à l'autre est souvent bien étudié et permet mécaniquement de mettre en surbrillance et en relief cesdites séquences grands formats lors des actions et autres panoramiques ! Curieux mais diablement naturel et efficace ! On s'attache maintenant à décoder ensemble la fenêtre de profondeur 3D pendant le film. La séquence d'introduction propose un spectacle magistral et met les pieds dans le plat immédiatement, signifiant à quelle hauteur inouïe Bay a voulu mettre la barre. Paysages préhistoriques qui s'étalent à des kilomètres, scrollings au sol ou dans les airs à décupler les sens, images parfaitement détaillées, effets de hauteur, vertige....il suffit de quelques minutes d'intro pour en prendre plein les yeux. Le film repart ensuite dans le contemporain et démarre véritablement avec la découverte des acteurs, et grande surprise, le rendu 3D reste exemplaire ! La poursuite du film jusqu'au générique éloigné de quand même 2H45 confirme le constat suivant ! Pour résumer, nous avons affaire dans Transformers 4 à une des plus belles profondeurs converties constatées à ce jour, tout simplement. Exercice délicat de retranscrire la perfection de la captation et l'intensité de la profondeur 3D mesurée en temps-réel pendant tout le film : cette profondeur 3D est délirante en permanence. Au programme absence complet de flou sur les arrière-plans, détachement parfait entre les objets et personnages d'une même scène, horizons qui s'affichent à des kilomètres dans les extérieurs, ou de manière juste et ultra authentique dans les intérieurs ! Il faut dire que le spectacle nous entraîne à travers tous les États Unis avec un défilé de décors très exotiques, permettant par exemple dans le 1er chapitre au Texas de reproduire la spatialisation divine et l'immensité 3D atteintes dans les décors du ranch de T.S Spivet 3D ! La découpe des plans est toujours d'une précision chirurgicale, avec cette spatialisation 3D puissante qui permet en permanence de positionner naturellement tous les éléments entre eux et d'estimer de manière naturelle et troublante toutes les distances intermédiaires. Inutile de préciser que toutes les composantes 3D sont exploitées au maximum, avec aussi bien une profondeur de champ à l'horizontal qui donne souvent le tournis, qu'une profondeur de champ à la verticale qui donne un effet de vertige souvent sensationnel (citons par exemple une scène de descente dans des bidonvilles 'verticaux' incroyable, et une autre de glisse du haut d'une façade de gratte-ciel qui maximise l'effet de hauteur 3D ! Pour une rare fois, pas de grief à relever sur toute la projection, l'intensité de cette profondeur 3D soufflant en permanence le chaud sur tous les environnements et types de plans (panoramiques, semi-larges et rapprochés), de jour comme de nuit ! Musique maestro ! |
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