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The Amazing Spider-Man 2 Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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CONCLUSION 3D :

Note
4,5/5
Bilan 3D :
Marvel se retrouve 2 fois à l'honneur en ce mois d'août : tout d'abord via le retour de leur franchise Captain America testé il y a quelques jours en 3D, et aujourd'hui via le 2e opus du célèbre reboot de la longue saga Spider-Man. Pour revenir sur le premier opus et rafraichir les mémoires sur notre test de novembre 2012, nous avions été marqués par l'approche peu orthodoxe du studio vis à vis du rendu 3D : sur 80% du film, cad les séquences narratives, on avait droit à une intensité de la profondeur 3D proche de la 2D, et une absence de jaillissements, autant dire un film presque en 2D. Alors qu'au contraire les scènes exploitant Spider-Man étaient top démo avec une gamme complète exploitant à fond la profondeur, hauteur et jaillissements 3D ! L'enseignement de ce 1er opus, qui se voulait rassurant, était que le studio 3D était capable d'envoyer la dose de 3D lorsqu'il le désirait. Le problème est qu'il ne lâchait pas assez les vannes à notre goût ! Quid de ce Amazing Spider-Man 2 en Blu-ray 3D ? Les robinets de la 3D sont enfin ouverts, ce qui est assurément la bonne nouvelle du jour, et une source immédiate de satisfaction pour tous les fans qui avaient été à moitié déçus du potentiel gâché du premier épisode 3D ! Et le résultat se situe au dessus de nos attentes initiales pour être honnête ! A commencer par le travail de conversion 3D sur la profondeur. Premier point : la profondeur 3D est appliquée sur les 2H20 du film, cela commence déjà plutôt bien ! Deuxième point : elle flirte régulièrement avec le top démo sur les plans semi-larges, aériens  ou panoramiques, de jour comme de nuit, en intérieur comme en extérieur, avec un rendu 3D ultra naturel et puissant. Là on chauffe immédiatement le baromètre de plaisir de l'amateur de 3D, car sur l'ensemble du film, le travail sur la profondeur 3D se montre remarquable. Certes les flous sur les arrière-plans sont souvent là sur les plans rapprochés, mais la qualité de la mise en scène et du montage fait que ces plans sont bien éparpillés, et  ne sautent finalement pas beaucoup à la vue, ne permettant pas vraiment de saper le travail de grande qualité sur la profondeur. On parle d'ailleurs de profondeur, mais il faut aussi et surtout évoquer l'effet de hauteur et de vertige 3D qui touche le paroxysme dans le film, avec un nombre incalculable de points de vues de hauteur qui donnent le tournis. Les scènes de déplacements du héros sont d'ailleurs là pour exprimer toute la puissance de cette 3D. Mais pas seulement : on ne peut pas éviter de citer également tous les plans proches des buildings ou de la tour Oscorp qui décollent souvent la rétine ! Quid des jaillissements ? Sur ce point, la franchise prend les mêmes et recommence, cad qu'elle met le paquet sur les scènes d'action et de combat ! Dès l'introduction, on a droit à 5 minutes de Spider-Man avec de nombreux plans qui l'affichent littéralement au milieu de la pièce pendant 2 secondes ! Par la suite les affrontements principaux vont mettre en scène un déluge d'effets de projections d'éléments et particules, ainsi que de jaillissements permanents de Spider-Man ou de sa toile tirée ! Dès l'apparition du Vilain Electro, on prend immédiatement une bonne dose de jaillissements avec ces attaques électriques qui semblent sortir tout droit de la licence de jeu-vidéo Infamous, et qui se viennent parfois attaquer le canapé. On citera également le dernier combat de fin, épique, durant presque 20 minutes, dont la modélisation en CGI tutoie la perfection, avec une mise en scène 3D exceptionnelle, multipliant les effets de jaillissements permanents et effets de projections : particules, éclairs, fil tiré au ralenti et sortant de 2m50, éclats, bris de verre, le spectacle se montre magistral ! Au final, une profondeur 3D souvent de référence dans le film, et presque 30 minutes de séquences démonstratives en jaillissements : d'un côté on pourra reprocher que sur les 3/4 du film, la gamme de jaillissement côtoie presque le néant, de l'autre on adorera de voir les plus belles séquences action du film exploitées à merveille et crachant tout leur concentré d'effets 3D au visage ! Cette-fois ci, il s'agit véritablement d'un vrai renouveau pour cette licence Marvel, qui entre en état de grâce dès le 2e épisode ! On mise maintenant sur encore plus de scènes d'action et de jaillissements, et un peu moins de flous sur le 3e opus pour l'inscrire définitivement dans les top démo durables ! Croisons les doigts, mais tout cela demeure déjà bien prometteur vu le chemin parcouru, vous en conviendrez !
Franck L.

Les points forts (+)
    • Intensité de la 3D remarquable sur le registre de la profondeur et du détachement
    • Profondeur de champ 3D verticale et horizontale souvent exploitées au maximum
    • Peu de scènes de flou sur les arrière-plans
    • Quelques débordements légers assez réguliers (éléments de décors, bustes, mains...)
    • Une profusion d'effets de projections cultes lors des scènes d'action et d'affrontements (fil, toile, éclairs, électricité, bris de verre, morceaux de décors, particules...)
    • Quelques superbes effets de jaillissements permanents : mouvement de Spider-Man dans les airs au milieu de la pièce pendant 2 secondes, séquence en slow motion dans le bus avec objets flottants, toile tirée par Spider-Man traversant la pièce...
    • Le dernier combat final avec un rendu 3D au top
    • Quelques jaillissements arrière des protagonistes lors de l'acte final

Les points faibles (-)
    • Des flous sur les arrières-plans (plans rapprochés)
    • Quelques rares séquences avec une intensité de profondeur 3D en baisse
    • L'absence quasi totale de jaillissements dans les séquences hors action
    • Le format 2.40





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lundi, août 04, 2014


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