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Test Dolittle 3D Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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Note
4,3/5
Bilan 3D :
Vous avez été plus d'une centaine depuis quelques mois à nous écrire par mail pour nous soutenir, demander des nouvelles sur l'actualité des Blu-ray 3D, sur l'actualité du site, si nous souhaitions de l'aide sous quelques formes et nous vous en remercions chaleureusement ! On annonçait la mort ponctuelle de la 3D après le terrible impact du Covid sur les ventes du marché physique Blu-ray, et plus spécialement celui des disques. Vous avez remarqué que les sorties 3D se font plus rares ces derniers temps, tous les films captés en 3D n'ont plus la chance mécanique d'une diffusion en salle 3D en France. Heureusement vous avez certainement suivi la magnifique initiative de l'éditeur allemand Turbine qui a négocié en direct les droits d'édition et distribution avec la plupart des majors pour presser et sortir les disques des gros titres Blu-ray 3D oubliés jusqu'alors ! Après avoir reçu de la part de l'éditeur un colis de noël de Blu-ray 3D avec l'intégralité de leur catalogue 2024, voici désormais en substance mon analyse du Blu-ray 3D Le Voyage du Dr Dolittle 3D en Blu-ray 3D, testé ce week-end dans notre sympathique salle de cinéma de test 3D

On commence par les effets de profondeur 3D : ils sont bons dans l'ensemble. Bons est le terme, avec quelques variations tout au long du film. Pourquoi seulement bons ? Parce que sur les 1H30 du film j'ai trouvé des griefs récurrents qui n'ont jamais été écartés pendant tout le visionnage. Commençons d'abord par les points forts : les plans larges ! Effectivement les plans panoramiques concentrent exclusivement le ratio de plans top démo du film sur la profondeur 3D ! Généralement on les trouve dans les jardins, autour du château dans la verdure, avec une superbe spatialisation et effet de volumes 3D. On retrouve aussi cette appréciation d'une note à 5/5 sur les effets de hauteur liés aux caméras de plafond ou vues de dessus : le détachement y est toujours exemplaire ! Ensuite dans la continuité, on trouvera aussi les plans larges dans certains intérieurs, principalement de jour avec une très bonne profondeur 3D. Mais là s'arrête l'excellence ! En effet le film use beaucoup trop à notre goût de plans rapprochés dans son montage, presque 50% des plans, et sur ceux-là le rendu 3D est très mitigé : sur l'avant scène, et jusqu'à mi-distance en profondeur, on bénéficie d'un découpage millimétré sur le détachement, les espaces qui séparent les éléments, mais sur la 2e partie des calques jusqu'à l'horizon, c'est un peu le carnage avec une bouillie de flou, où l'on ne distingue plus grand chose. On a aussi 1 fois sur 2 le même problème sur les plans moyens ou semi-larges : par métaphore, cela donne souvent cette impression d'avoir un drap tendu en arrière plan avec une image imprimée dessus, tout en 2D. On trouve quand-même de beaux morceaux de bravoure dans le film, avec des séquences en intérieures très réussies, ou très démonstrative sur le navire à la fin, mais ces excès de flou entachent l'expérience !

Qui des jaillissements ? On trouve une belle dotation dans le film, avec des apparitions régulières et bien placées au cours de la projection. On apprécie déjà un paramétrage agréable des débordements et jaillissements permanents sur le premier plan car il arrive souvent que celui-ci sorte de 1m hors du mur ! Certes on n'évite pas les windows conflicts associés, mais l'effort est louable. On a aussi des jaillissements permanents d'éléments comme la nuée de papillons au début du film qui flotte au milieu de la pièce. Le perroquet nous gratifie de quelques sorties furtives dans le film. Idem avec de nombreux animaux qui évoluent souvent généreusement en bordure du cadre. Notre docteur également voit souvent son buste affiché parfois à 1m50. Dans les séquences de combat, on a parfois des fusils ou armes qui sont pointés hors de l'écran. Mais tout ceci reste perfectible, et parfois timide sur l'ensemble. En effet on ne notera pas d'effets top démo 3D avec des sorties impressionnantes, pas de jaillissements arrière puissants, très peu d'effets de projections et pas de jaillissements météo ! En fait ce film se distingue par un scénario qui permet d'intégrer un très gros volume d'effets de jaillissements, mais le studio s'est montré petit joueur, et a joué la carte de la sécurité minimaliste ! C'est véritablement rageant, car sur les 300 effets 3D dans le film, il aurait suffi de rajouter 50% en distance et amplitude de sortie pour en faire un top démo 3D atomique ! La partition et le squelette 3D du film étaient parfaits pour délivrer quelque chose de très puissant, mais on sent une grosse censure technique pour tomber au final à une évaluation de BON+, alors qu'il y avait matière à plus d'ambition !

Au final Dolittle 3D demeure une belle expérience 3D, rare de nos jours pour faire la fine bouche, une aventure très colorée, dynamique et pourvue de nombreuses opportunités de placer des effets 3D ! Reste cette impression finale que le studio a placé ses efforts et priorisé surtout la scène avant avec un débordement permanent de 1m, et n'a pas su booster ce champ spatial de premier plan pour en faire quelque chose d'exceptionnel. Idem sur le détachement 3D et la profondeur qui sont admirables sur l'avant scène jusqu'à mi-distance en profondeur, mais qui sacrifient ensuite tous les arrière-plans. Cela donne un film top démo sur la gamme moyenne des parallaxes 3D, mais très moyen sur les effets 3D appliqués aux extrêmes (1er plan et arrière-plan). Vous trouverez le lien d'achat sur amazon.de ici (par contre uniquement dispo en Atmos UK et sous-titre UK, désolé pour les french-only) ! En parallèle, vous pouvez prévenir vos amis que l'actu 3D va repartir en 2025, car il y a du lourd à venir les ami(e)s grâce à Turbine, avec déjà pas loin d'une dizaine de nouveaux Blu-ray 3D ! Enjoy et joyeux noël pour tous ceux qu'on ne reverra pas d'ici là !
Franck Lalane

Les points forts (+)
    • Profondeur 3D bonne dans l'ensemble
    • Plans panoramiques top démo
    • Le format royal en 1.85
    •  Beaucoup d'éléments de premiers plans qui sortent en débordements et jaillissements permanents jusqu'à 1m hors du mur


Les points faibles (-)
    • Trop de plans écrasés et trop de flou d'arrière-plans sur les plans rapprochés 
    • Un manque flagrant de gros jaillissements sur la durée

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samedi, mai 07, 2022


3 Comments:

  • At 2:41 AM, Blogger fafling said…

    Merci encore pour ces tests. Dommage que les éditions étrangères 3D de Dolittle n'ai ni audio ni sous-titres français.

    Sinon je confirme que les studios Marvel tiennent la boutique avec brio, Dr Strange est époustouflant en 3D !

    Et pour finir, j'ai enfin reçu une réponse claire d'UGC quant à l'absence totale de séances en 3D depuis un an, que voici :

    "Nous avons fait le choix, que nous assumons, de privilégier la diversité de notre programmation plutôt que la multiplicité des technologies de projection sur une même oeuvre."

    "Nous avons, bien entendu, à coeur d'offrir une qualité d'expérience élevée dans toutes nos salles, quelques soient la taille de celles-ci et le film proposé."

    Du coup, j'ai résilié mon abonnement UGC illimité...

     
  • At 9:17 AM, Blogger Casque Vador said…

    Merci pour ce partage qualitatif sur le positionnement de UGC sur la :)
    A bientôt
    Halluciner

     
  • At 12:30 AM, Blogger fafling said…

    Bonne nouvelle (si on se contente de peu), UGC semble sortir tout doucement de son hibernation et reprend les projections 3D : Jurassic World 3 passe en 3D dans 2 cinémas UGC, rien que ça...

    Dommage que la reprise se fasse sur un film non seulement médiocre, mais qui a un relief plutôt faible dans l'ensemble, alors que sur un an, UGC est passé à côté de plusieurs films excellents avec une 3D qui décoiffe.

     

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