Test Dune 3D / Image & Profondeur 3D
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IMAGE & PROFONDEUR 3D :
Note
Profondeur : 4/5
En ce qui concerne les caractéristiques plastiques de l'image, elles sont excellentes : noirs profonds, palette colorimétrique au top et luminosité optimale sur la durée. Dès les premières minutes, on est un peu sur la réserve et on attend
d'en voir plus pour trancher. En fait le sujet profondeur est complexe
aujourd'hui dans ce nouveau test 3D car les niveaux de relief sont très
hétérogènes tout au long du film. Pour commencer simplement, je dirais
que le film est un film d'ambiance qui use à foison des effets de
brumes, brouillard, poussière flottante dans l'air, le sable et l'épice
qui tourbillonnent... Comme vous le devinez, ces éléments sont délicats à
travailler pour un studio car peu 3D compliant si vous ne les traitez
pas avec beaucoup d'attention ! Et dans ce film, au lieu d'ajouter une
touche d'agrément en paramétrant un parallaxe négatif cad du
jaillissement, c'est tout l'inverse qui se passe : on reste toujours
sur une fenêtre de profondeur, et ces éléments masquants viennent
systématiquement ajouter une sorte de filtre aux calques en
arrière-plan, occultant un maximum des détails en transparence. Or ce n'est
pas comme si Villeneuve n'adorait pas mettre de-ci de-là du flou
artistique, aussi bien en arrière-plan, que sur ses premiers plans lors
des mouvements de caméras et autres zooms. Autant c'est super pour la
version 4K que nous avons visionnée, autant pour la version 3D c'est
peau de chagrin car la profondeur 3D déguste sévèrement et se montre
poussive dans ces moments. Idem pour le détachement 3D qui est très
insuffisant : on devine plus les distances qu'on les visualise entre les
éléments. Bon, dans toutes ces séquences du film (une moitié), la
profondeur serait notée 3,5/5 ce qui n'est pas glorieux. On va vous
passer aussi beaucoup de séquences contrastées qui ont exceptionnellement
généré dans notre salle de test 3D du ghosting caractéristique d'une
majorité de salle de cinéma 3D. Donc semi-larges ou plans rapprochés
avec des effets de flou devant ou derrière, ce n'est pas terrible en
résultat final. Les plans panoramiques s'en sortent mieux de manière
générale sur ces séquences floutées. L'autre grief est que les 2/3 du
film sont dans l'obscurité ou pénombre. Si la moitié des plans proposent
une spatialisation et un détachement 3D réussis (sauvés), l'autre moitié
rejoint tout ce qu'on décrit dans ce début de paragraphe, des plans un
peu 'soupe artistique' qui n'aide pas la 3D à donner son meilleur. C'est donc très variable dans l'obscurité, et si on trouve des séquences
top démo avec une super visibilité et détachement 3D, on en trouve
d'autres où la lisibilité est précaire. Puis viennent toutes les
séquences en état de grâce : en étant généreux on peut approximer en
disant que cela concerne 1/4 du film (1/3 du film a une profondeur qui
oscille entre 4/5 et 5/5). Donc dans ce petit tiers du film, on s'éclate
vraiment et on peut enfin profiter de cet univers culte avec une
modélisation 3D enfin à la hauteur. Pour simplifier je dirais que dès
qu'on a un peu de lumière, et un plan assez large, on commence à toucher
à une 3D très visuelle et positive. Le nirvana est touché sur les plans
panoramiques au dessus des dunes de sable et autres panoramiques ! Le
1er survol en ornithoptère de la grande ville sur Arakis est magnifique :
du haut niveau. Plus tard on reviendra sur la séquence culte du film
avec la moissonneuse en proie au ver de sable qui enchaîne les plans
cultes. L'attaque de la base sera également un joli florilège d'effets
3D, tout comme les autres séquences de jour dans le sable.
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