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Test Les Animaux fantastiques 2 : Les Crimes de Grindelwald Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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Note
5/5
Bilan 3D :
Voici un moment que j'implorais depuis début janvier 2019 pour plusieurs raisons : d'abord parce que l'actualité Blu-ray 3D a été lamentable en ce premier trimestre avec seulement des versions import 3D dénichées puisqu’aucun Blu-ray 3D n'est encore sorti cette année en France ! Ainsi Les Animaux fantastiques 2 : Les Crimes de Grindelwald 3D marque le retour des sorties 3D FR et cristallise plus que de raison toutes nos attentes pour considérer ou non l'achat dès sa sortie le 25 mars dans nos magasins par Warner ! Et enfin comment ne pas accueillir bras ouvert, les yeux levés au ciel, le 2e opus d'une nouvelle grande saga déjà devenue culte avec un Animaux Fantastiques 1 3D qui s'inscrit comme une des meilleures expériences Blu-ray 3D 2017, et l'un des 30 meilleurs films 3D de l'histoire (cf notre index TOP 200 3D) ? Du coup l'impatience est de mise, et le double visionnage 3D dans notre salle de test 3D de rigueur pour honorer à sa juste valeur le festival 3D que je vais tenter de vous résumer ci-dessous ! Par contre plus que jamais, prenez le temps de lire attentivement l'onglet jaillissement pour en découvrir un déroulé plus exhaustif que la synthèse qui va suivre ! Prêt à foncer sur les lignes suivantes ? C'est normal, j'en ferais de même :)

Premier tour de piste concernant la profondeur 3D, est-il vraiment surprenant de constater immédiatement la qualité exemplaire de cette conversion sur le sujet ? Aucunement ! Animaux Fantastiques 2 reprend le digne flambeau du 1er opus et affiche naturellement une perfection en matière de profondeur 3D, surtout compte tenu d'un élément contraignant que vous savez hyper dur à maîtriser : la pénombre ! Et c'est d'un coup de baguette magique que Warner illumine la spatialisation de toutes les séquences, non pas avec de la simple lumière, mais avec une intensité violente sur le détachement 3D qui fait que l'on toujours en mesure de distinguer naturellement toutes les distances qui séparent chaque objet, décor ou personnage, et ce même dans le noir ! C'est vraiment un miracle de pouvoir discerner de tels volumes 3D même dans les environnements lugubres les plus ingrats à exploiter ! C'est ici le gros tour de force de film, qui va permettre de décliner derrière la batterie d'effets de profondeur 3D sur tous les types de plans ! Alors évidemment les plans larges et panoramiques mettent régulièrement une claque au spectateur avec une grande dimensionnalité ! Les séquences de vol souligneront habilement les effets de hauteur et vertige, de même que lors de celles perchées sur les toits de Londres ou Paris. Si les plans larges impressionnent, les plans moyens n'ont pas à rougir car ils conservent une efficacité redoutable pendant les 2H du film ! Enfin même les plans rapprochés, généralement plus ou moins esquintés dans toute bonne production 3D qui se respecte, se la coulent douce et utilise avec parcimonie l'usage de ces fameux flous régressifs ! Bravo !

On attaque maintenant le registre des jaillissements et vous mourrez certainement d'impatience de découvrir en 1 mot le fin mot de l'histoire ! Culte ! Si le 1er opus a frôlé la perfection en la matière avec un 4,8/5 en jaillissements, Grindelwald 3D la tutoie et l'embrasse littéralement car on y trouve toutes les composantes des grandes productions 3D qui nous ont marqués depuis 9 ans de tests 3D ! Je vais me lancer dans un détestable exercice de synthèse (pour moi) pour résumer en quelques lignes ce qui vous attend pendant 2H10 pour être précis et je vous invite vivement à cliquer sur l'onglet 'Jaillissements' pour ne pas en perdre une miette ! Tout d'abord le film propose un paramétrage de base assez positivement agressif puisque les débordements et jaillissements pullulent en tâche de fond ! En effet tous les éléments de premiers plans débordent plus que d'habitude en venant régulièrement à plus de 3m hors du mur (cf sur notre salle avec un écran de 4m et recul de 4m avec le canapé), et même parfois 3m50 ! Cela donne des éléments de décors comme les nombreux éléments architecturaux (statues, colonnes, couloirs etc...) qui viennent presque lécher le canapé en bordure latérale. Du coup pour une fois la production a raison parfois de flouter un peu ces éléments de premiers plans (exemple avec des passants de 1er plans dans la rue) pour nous épargner un peu la vue (monsieur est trop bon) en prévision des vraies séquences de jaillissements qui vont suivre lors de l'action. Maintenant on parle du nerf de la guerre : les séquences d'action ! Furieuses et d'un rendu 3D dantesque et extrême à chaque fois ! Cela ne change rien au fait que ces effets 3D soient toujours parfaitement intégrés à la narration, mais il faut bien avouer que les curseurs de parallaxe sont toujours énormes ! Warner n'est pas là pour rigoler dans ce film, et montre son ambition de combattre Disney / Marvel pour prendre le lead sur la 3D dans cette période de transition attentiste sur le marché ! Et ils ont raison de continuer à secouer le pommier car cela marche (il suffit de voir le niveau lamentable de la 3D du futur Captain Marvel pour rire jaune) ! Alors en vrac voici un avant-goût de qui vous attend : plume d'intro en jaillissement à 3m, séquence du 1er acte d'anthologie avec calèches qui volent sous escorte de dragons et qui nous foncent dessus plusieurs fois à plus de 4m hors du mur, jaillissement avant-arrière, incantations fantomatiques de fumées du passé qui s'emparent des espaces de la pièce en jaillissements de 2m50-3m, transformation en reptile avec un serpent qui comme Samy 3D inscrit le score violent parfait en venant vous sauter à la gueule à 4m, festival de dragons volants avec sorties d'écran, éclaboussures d'eau, projection de particules, multiple implosion-explosion d'un appartement dans Paris avec farandole de projections, dont un final avec une coulée de matière noire jubilatoire sur l'objectif, d'innombrables séquences de baguettes et de sorts matérialisés hors du mur (théière volante, objets etc...), quelques apparitions du célèbre niffleur lui aussi hors du mur etc etc... et un final de combat en arène en apothéose avec ribambelle de magie de flamme bleues et son cortège d'étincelle et autres joyeusetés ! Et la dernière minute avec une dernière incantation rageuse destructrice ! Clap de fin !
  
Au final Les Animaux fantastiques 2 : Les Crimes de Grindelwald 3D fait encore mieux que son 1er opus, surtout en matière de jaillissement avec une intensité poussée au paroxysme et une fréquence légérement renforcée même si la part belle à la narration et aux intrigues est toujours de rigueur dans cette superbe nouvelle franchise. On appréciera d'autant plus de prendre son souffle entre 2 séquences d'actions, sans oublier que le repos n'existe jamais dans le film puisque les 'débordements' de 2m à 3m viennent effectuer régulièrement une petite piqure de rappel pour vous rappeler que vous êtes là pour vivre un grand moment d'aventure et de magie en 3D ! Que dire ? Si vous aimez la 3D, souhaitez protéger notre marché adoré un peu malmené ces derniers temps, et de surcroît si vous adorez notre site Halluciner.fr, et voulez lui souhaiter la plus longue vie, n'allez pas à la fnac ou chez Leclerc pour l'acheter : faites une double bonne action et achetez le via notre lien classique sponsorisé amazon.fr avec ce super combo Blu-ray 3D + 4K + 2D ! Merci d'avance et bravo pour ce potentiel futur TOP 3 des meilleurs Blu-ray 3D  sortis en 2019 ! 
Franck Lalane

Les points forts (+)
    • Une profondeur 3D top démo sur tous les types de plans
    • La spatialisation et le détachement 3D toujours superbes même dans l'obscurité !
    • Un festival de débordements d'écrans et jaillissements réguliers d’éléments ou personnages de 2m à 3m50 hors du mur
    • Les jaillissements superbes de serpent, calèche, animaux fantastiques, dragons jusqu'à parfois 4m hors de l'écran !
    • Les projections et jaillissements d'étincelles, eau, matière noire, fumées au milieu de la pièce
    • Les effets de projection lors des collisions ou explosions (appartement qui implose)
    • Une 3D parfaitement naturelle et équilibre malgré l'intensité de certains effets 3D

Les points faibles (-)
    • Quelques arrière-plans ou premiers plans légérement floutés
    • Manque 2-3 séquences au soleil pour irradier un peu l'ensemble



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mercredi, mars 13, 2019


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