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Test Jurassic World 3D Blu-ray 3D / Jaillissements 3D


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JAILLISSEMENTS 3D :

Note
3,9/5
Jaillissements :  
Après l'analyse sur l'effet de profondeur 3D, on se focalise désormais sur la palette des jaillissements 3D.

La première bonne nouvelle concerne les débordements et jaillissements permanents de décors ou personnages : il y en a un certain nombre sur la durée, et ils permettent toujours de renforcer l'immersion en transperçant ponctuellement l'écran.

Jurassic World semble donc suivre la continuité du 1er opus converti en 3D qui avait été remarqué justement pour ce cahier des charges.

On notera ainsi à de nombreuses reprises des jaillissements permanents très prononcés, comme par exemple lorsque Chris Pratt tend les mains vers des dinosaures, avec du jaillissement permanent de 1m, parfois 1m50 et même 2m hors de l'écran.

Idem pour des têtes de raptors qui s'amusent régulièrement à sortir de l'écran, mais de manière statique, et absolument pas en mode projection et jumpscare.

Il faut remarquer un fait relativement rare pour être souligné : il semble que cette gamme de débordements / jaillissements était beaucoup plus discrète au cinéma, et à priori le mastering sur le Blu-ray 3D a bénéficié d'une petite correction positive de la gamme des parallaxes, et a ainsi étendu au maximum (autant que possible nous dirons), de nombreux décors, scènes et premiers plans au milieu de la pièce.

Comme autres exemples, on trouve ainsi des rambardes d'escalier qui se prolongent en jaillissement parfois à plus de 3m hors de l'écran. Idem avec des lianes ou de la végétation de premier plan dans la forêt, qui semblent pendre littéralement de chaque côté de la pièce à plus de 2m.

Par contre on trouve aussi souvent des bustes, ou têtes de dinosaures en premier plans, de dos, affichés au milieu de la pièce, et tournée vers la scène en profondeur : plutôt excellent en terme d'immersion, par contre c'est dommage que ces premiers plans jaillissants soient souvent très floutés...

Pour le reste de la gamme de jaillissement, c'est assez sobre quand-même, et autant dire qu'il n'y a presque pas d'effets de projections dans le film (à part 3-4 scènettes avec des petits projectiles comme des poussières, des feuilles et un grappin).

En fait les vrais et rares moments d'anthologie, sont concentrés sur 2 passages mémorables : le premier est lors du spectacle du monstre marin dans le parc aquatique, et lorsque celui-ci engloutit (à 2 reprises au début et à mi-film), une proie en sortant de 1m50, puis de plus de 2m50 hors du mur.

Le 2e grand moment du film, c'est lorsque tous les reptiles et dinosaures volants s'échappent de la volière et viennent attaquer le parc d'attraction familial : on notera de nombreuses séquences top démo avec des dinosaures volants qui traversent toute la pièce de part en part en 1 seconde, tantôt en jaillissement avant, tantôt en jaillissement arrière en repartant du canapé vers le mur.

A noter quand-même que tous ces jaillissements sont vraiment furtifs et très bien insérés dans la pellicule : cela signifie qu'ils restent néanmoins plutôt médium dans le traitement et l'intensité, et les galériens en herbe de la perception 3D vont vraisemblablement trouver que le film manque cruellement de jaillissements, ce qui est un peu vrai dans le fond, mais surtout vrai sur TV 3D, car comme toujours, en vidéoprojection 3D les débordements & co crèvent forcement l'écran !




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mardi, septembre 29, 2015


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