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Tests Blu-ray 4K UHD & Blu-ray 3D Halluciner.fr Tests Blu-ray 3D - Blu-ray 4K Ultra HD Halluciner.fr






MAQUETTE TEST





Introduction :
Sorti aujourd'hui sur le marché français, voici potentiellement le plus gros événement 3D de l'année à ne pas rater, la nouvelle production du studio HIT de Ben Stassen, nWave, à l'origine de Samy 3D entre autres ! On pleure de joie pour commencer le test et on vous dit tout dans les onglets suivants ! A tout de suite !








Note
5+/5
Profondeur :  
Le premier constat commence par les qualités plastiques de l'image : la palette colorimétrique est excellente, les noirs et contrastes sont top, et la luminosité magnifique !

On s'attaque à l'effet de profondeur 3D : comment pourrait-on avoir des doutes sur la qualité de celle-ci, lorsque l'on connait le studio qui est à l'origine du film : nWave, celui qui a crée notamment Samy 3D !

Alors dès les premières minutes, la patte du studio est reconnaissable parmi mille, et on retrouve avec bonheur des scènes qui fourmillent de détails avec une séparation des calques grandiose.

Tout est parfait pendant 1h30 et on trouve ainsi dans ce film la démonstration parfaite de ce que doit être la profondeur et la spatialisation dans un film d'animation, même un film tout court.

Tout d'abord sur les plans larges et panoramiques on dispose des horizons les plus débouchés possibles, avec un détachement parfait de chaque détail se la scène, qui permet de se représenter idéalement la distance qui sépare chaque objet, élément de décor ou personnage.

Les effets de hauteur sont cultes également, et à chaque fois que la caméra s'écarte du sol ou de la mer, soit via un plan fixe ou un travelling, on a la tête qui tourne avec un effet d'altitude royal : c'est le cas aussi bien en mer au dessus du navire des pirates, et ensuite bien-sûr pendant un nombre de fois incalculable sur l'île de Robinson, et notamment au dessus des rochers ou de l'arbre de sa cabane.

Ensuite les plans semi-larges sont aussi cultes que les plans larges : en intérieur (cabine, soutes, cabanes, grottes), la volumétrie est toujours admirable, et renvoie à ce que Dreamworks a produit de meilleur à date : on ressentira même l'effet de confinement ou de claustrophobie lors de certains passages avec les chats ou les souris qui se faufilent dans des galeries très exiguës !

Et évidemment pour obtenir un tel résultat, on mise sur un détachement 3D exemplaire de chaque calque pour chaque scène.

Et le miracle est que même les plans rapprochés sont parfaits : ce film est un des rares de l'histoire a avoir anéanti les flous d'arrière-plans, ce qui nous permet de profiter en permanence de l'effet tridimensionnelle !

Et pas la peine de préciser que ce qui vaut pour les séquences de jour l'est aussi pour les séquences de nuit, avec une visibilité et spatialisation toujours top démo !

La copie parfaite sur le sujet : si tous les films d'animation pouvaient avoir ce niveau de 3D....


































Note
5/5
Jaillissements :  
Après l'analyse sur l'effet de profondeur 3D, on se focalise désormais sur la palette des jaillissements 3D.

Suspense : vous vous demandez à cet instant précis ce que vaut le film sur le registre fantasmatique des jaillissements... Et vous voulez avoir bien évidemment une réponse rapide avant de dérouler ce petit paragraphe !

Alors on va être gentil avec vous et vous spoiler l'article : on a attendu ce moment depuis janvier 2016, en vain, et ce soir du test de ce film, on a enfin jubilé car voici le meilleur film de l'année niveau jaillissements !

Oui ! Le seul qui a vocation a décroché carrément le 5/5 sur la note des jaillissements ! Avec Ben Stassen dans le périmètre de ce film, ce même Ben Stassen qui a produit 3 des meilleurs films d'animation 3D de l'histoire, le meilleur toutes catégories Samy 3D, et le 3e meilleur avec Le Manoir Magique 3D, évidemment qu'on a trépigné d'impatience de découvrir le nouveau rejeton issu de son studio nWave, le studio aux mains d'or !

Et donc sans surprise c'est le crime parfait sur les jaillissements car le film réitère et dépasse même littéralement l'exploit du Manoir Magique 3D, qui était à date l'un des 2 meilleurs films de jaillissements en environnements terrestres (et non pas aquatiques).

Car dans Robinson Crusoé 3D, il est hallucinant de voir le niveau des parallaxes négatifs à chaque seconde : la scène est étirée en permanence vers le spectateur !

Cela se traduit par le sol, les rochers, les décors, l'eau, la proue d'un bateau, qui s'étirent au milieu de la pièce. Comme dans Samy 3D pour les séquences terrestres et hors de l'eau vous me direz ? Exactement !

On a donc des décors sur les plans semi-larges et plans rapprochés qui débordent ou plutôt qui prennent d'assaut la salle de projection de manière presque omniprésente.

Même constat pour les personnages, mais en encore plus violent ! Wow ! Si on prend par exemple les 2 oiseaux du film, un Martin-pêcheur et un perroquet, et bien les 2 passent leur temps à évoluer à 2m hors de l'écran, cad au milieu de la pièce (à mi-distance écran / canapé).

Soit c'est en mode statique pendant qu'ils parlent, soit pendant leurs déplacements. Mais c'est vrai pour tous les animaux du film, dont les chats et les rats etc...

Imaginez une infinité de sortie d'écrans de 1m à 2m hors de l'écran. Et c'est là qu'on crie au génie car le réalisateur a pourtant opté pour le format réduit de 2.40 : et bien il n'y aucun windows conflict !!! Oui tous les jaillissements sont toujours parfaitement cadrés et ne viennent jamais couper les bords de l'écran, et ne sont donc jamais court-circuités ! Du grand art !

C'est d'ailleurs le secret de nWave de penser chaque plan et chaque seconde pour la 3D, avec toujours l'angle parfait pour optimiser les jaillissements permanents !

On ne va pas pouvoir relever pour vous tous les effets 3D cultes car il y en a tellement, mais pêle-mêle on a par exemple une dizaine de séquences avec Robinson qui pointe son tromblon vers la caméra, à plus de 3m et pendant presque 10 secondes : énorme !

Et quand il tire sur le spectateur, c'est top ! Les chats aussi sortent parfois de 3m du mur, idem quand ils essayent de griffer le canapé avec leurs pattes !

Plus tard on a un caméléon qui jette directement sa langue sur la gueule du spectateur : effet de sursaut garanti !!!

Et n'oublions pas aussi tous les effets de projections pendant les séquences d'action avec toutes sortes de matière ou particules qui finissent sur le canapé !

On aura aussi des jaillissements arrière lorsque le perroquet traverse la pièce d'arrière en avant en provenant de derrière le canapé. Idem avec des cordes qui sont parfois tendues de derrière le canapé et qui traversent toute la salle !

On trouvera aussi une séquence de braise au milieu de la pièce etc... Mais retenez l'essentiel : tous les premiers plans qui sont systématiquement étendues de manière souvent violent hors de l'écran, avec tout ce qui y figure ! TOP DEMO !







Note
5+/5
Bilan 3D :
Sorti aujourd'hui en France, nous n'avons pu tester ce film que ce soir car nous attendions de recevoir pour une fois notre exemplaire acheté directement sur notre partenaire amazon.fr. Mais reprenons depuis le début : le moment est solennel et si vous ne le saviez pas, c'est grave car vous manquez à votre devoir de culture générale sur l'histoire de la 3D. Commençons par le commencement : quel est le studio qui a réalisé Robin Crusoé 3D ? nWave. Et quels sont les faits d'arme de ce studio ? Samy 3D, Sammy 2D 3D et Le Manoir Magique 3D ? Cela vous parle plus ? Si non, quittez immédiatement notre site, nous avons honte de telles lacunes. Si oui, restez bien-sûr car on vient de citer à l'instant 3 des 4 plus grands films d'animation 3D de l'histoire de la 3D. Et aux commandes du studio, le réalisateur virtuose générationnel, Ben Stassen. Alors certes cette -fois-ci ce n'est pas lui qui est directement à la réalisateur (il dirige néanmoins le studio donc il n'est pas très loin rassurez-vous), mais Vincent Kesteloot qui était d'ailleurs le superviseur layout de Samy 3D, comprenez le Mr Calque et spatialisation 3D de ce même film culte. Et vous allez voir que tout va bien se passer dans Robinson Crusoé 3D, car voici le film qu'on a rêvé, fantasmé et imploré depuis début janvier 2016... Cette année a été très drastique en 3D, et surtout en matière de jaillissements, et après avoir concédé sur une 30 de titres testés en 2016 un note maximum de 4,8/5, on peut dire qu'on était loin des années précédentes avec au moins 2 a 3 titres qui décrochaient le 5/5 dans l'année. D'où notre état d'excitation car nWave a signé tous les 2 ans le meilleur film d'animation 3D de l'année, et 2016 était l'année de leur retour ! Retour gagnant ? Oui mon capitaine ! Zoom en détail !


On se penche tout d'abord sur l'effet de profondeur 3D. Magique, admirable, optimal et irréprochable, disons top démo intégral pour résumer : pourquoi ? Imaginez d'abord un film où le flou aurait été éradiqué (oui je sais cela renvoie plus à du fantasme qu'autre chose), avec des arrière-plans toujours ultra nets et détaillés, avec une spatialisation 3D ultime pour chaque type de plan, et une perception bluffante et naturelle de chaque distance séparant chaque élément de décor ou personnage. Imaginez donc ce film, gravez le sur un disque, collez l'étiquette Robinson Crusoé Blu-ray 3D, et voilà vous l'avez devant les yeux ! Simple, non ? Tout ça pour dire que les plans larges ou panoramiques possèdent des horizons ultra débouchés, avec un détachement 3D de compétition entre chaque calque et éléments, et que les plans semi-larges emboitent le même pas avec la même spatialisation de fou, et qu'enfin (chose tellement rare), les plans rapprochés rivalisent de dimensionnalité avec les 2 autres ! Un peu dingue ! Et tout ceci se confirme aussi bien de jour que de nuit, avec cette même expression parfaite des volumes qu'on attendrait en vrai. A noter tous les effets de vertige et de hauteur cultes dans le film, dès que la caméra s'éloigne du sol ou de la mer, soit en mode statique soit via le moindre travelling nous permettant de prendre conscience de la hauteur (vigie, cabane, rocher etc...). On aura même le luxe de ressentir par moment le confinement ou la claustrophobie lorsqu'on évolue au premier plan avec des chats ou des rats dans des galeries bien exiguës ! Top !

Et les jaillissements 3D dans ce film ? Avec derrière ce qui est certainement le meilleur studio au monde pour produire des jaillissements permanents sur un film d'animation, que vouliez qu'on attende comme résultat à l'arrivée ? Une tuerie tout simplement ! Avec une production en moyenne tous les 2 ans, nWave a pris l'habitude de hisser son rejeton au somment de la chaîne alimentaire, mais pas seulement pour la profondeur 3D mais surtout pour ses jaillissements 3D. Le dernier a nous avoir fait pleuré de bonheur fut Le Manoir Magique 3D, une perle d'une rare intensité 3D, qu'on vous invite à courir acheter si vous aviez fait l'impasse dessus à l'époque. Si ce dernier faisait la part belle aux jaillissements permanents et aux effets de projection, Robinson Crusoé 3D a choisi de se concentrer presque exclusivement sur l'expérience des jaillissements permanents ! Comprenez tout d'abord que tous les décors de premiers plans ne débordent pas simplement, ils prennent d'assaut votre salle de projection ! Au menu le sol, la mer qui sort souvent de 1m50 à 2m hors du mur, les rochers, la proue du navire, des planches, de la végétation au milieu de la pièce voire plus... Et pourtant encore plus dingue sont toutes les sorties d'écran de personnages et d'animaux ! Prenons déjà le Martin-Pêcheur et le perroquet qui passe leur temps à parler au milieu de la pièce, ou à voler en traverser la pièce dans tous les sens pendant la narration. On ne comptera pas les passages cultes de jaillissements permanents, mais on aura des chats qui mettent de coups de pattes pour griffer le canapé à plus de 3m, une dizaine de séquences avec Robinson qui pointe son tromblon à 3m50 hors de l'écran... oui ! etc etc... Plus tard un caméléon jette sa langue sur la gueule du spectateur, effet de sursaut garanti ! Rien qu'en prenant tous les jaillissements permanents du perroquet dans le film, vous humiliez Rio 1 et Rio 2 3D à un tel point que cela en devient outrageant ! Et en parallèle on trouvera quand même aussi quelques effets de projection top démo, comme lors de séquences d'action ou d'explosion. Idem avec du jaillissement permanent de pluie ou de braise au milieu de la pièce ! Rien à ajoutez car impossible de lister quoi que ce soit, vu le millier d'effets 3D présents de toutes les intensités possibles. Et pourtant le pari n'était pas gagné car il y a un petit crime de lèse-majesté avec non pas un format 1.78, mais en 2.40. On allait crier au début du film à la trahison, et pourtant le miracle a quand même lieu : aucun windows conflics ! Oui ! le studio a tellement calculé chaque angle de vue pour chaque plan, que chaque jaillissement est toujours parfaitement bien centré, avec la bonne échelle qui va bien, pour que rien ne coupe les bords (et éviter le moindre court-circuit de 3D). Chapeau ! Arrivez à faire oublier le 2.40 avant tant de jaillissements de petite, moyenne et forte intensité, c'est un exploit !

Au final c'est avec un sourire extatique qu'on finit le visionnage, car on tient là notre champion 2016 à date sur les effets de jaillissements. Non pas que la profondeur soit à la traîne, car elle décroche elle-aussi la meilleure note, mais vous savez très bien que c'est plus courant de maximiser la profondeur 3D dans un film que ce sacro-saint registre de jaillissements. C'est dans ces rares moments de grâce qu'on apprécie le métier que l'on fait, car notre patience à tester une centaine de titres 3D par an est enfin récompensée lorsque l'on tombe sur de telles pépites, qui permettent de garder un regard confiant vers l'avenir, car on se dit que tant que de telles petites merveilles continueront à fleurir dans nos univers 3D, la 3D continuera sa voie et se renforcera encore plus sur la durée. Et a 16€ sur notre partenaire amazon.fr, ce serait une vraie trahison à votre passion de passer à côté de ce titre, qui remet bien les pendules à l'heure ! Et pour ceux qui auraient encore des problèmes optiques, changez soit de lunettes, soit de TV, ou arrêtez simplement la 3D, il est peut-être venue l'heure pour vous de transmettre le flambeau à vos proches ou plus logiquement à vos enfants ! Bravo nWave, le studio aux mains d'or, qu'on attend maintenant pour 2018 ? C'est long en fait d'attente des hits ! Mais cela en vaut la peine ! Enjoy !
Franck Lalane

Les points forts (+)
    • Intensité de la 3D insolente sur le registre de la profondeur et du détachement
    • Décors toujours d'une netteté incroyable, même avec un affichage de l'horizon à perte de vue
    • Profondeur de champ 3D verticale  exploitées au maximum : séquences de vertige et hauteur
    • Pas de flou sur les arrière-plans
    • Des débordements d'écrans et jaillissements réguliers d’éléments ou personnages de 50 cm à plus de 1m50 hors du mur (décors, troncs, arbres, rochers, têtes etc…)
    Des effets de jaillissements type projections (poussière, eau etc...)
    Des jaillissements permanents cultes pendant les séquences de pluie ou d'incendie avec de la pluie ou de la braise qui tombent sur le canapé
    Le format magique en 1.78

Les points faibles (-)
    • Quelques rares plans rapprochés avec une intensité de profondeur 3D amoindrie et un peu de flou
    What Else ?








mercredi, janvier 14, 2015


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