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Tests Blu-ray 4K UHD & Blu-ray 3D Halluciner.fr Tests Blu-ray 3D - Blu-ray 4K Ultra HD Halluciner.fr






Test Alien Isolation Oculus Rift DK2 - VR PC review




Titre PCAlien Isolation PC 3D Oculus Rift (full version)
CatégorieFPS
VersionRetail FR
Compatibilité native Oui DK2
Date de sortie  07 Octobre 2014
Appréciation Globale 3D  CULTE



Matériel de test 3DOculus Rift Dev Kit 2
ConfigPC avec Carte vidéo 3D Geforce GTX 770 / 6 Go RAM



Introduction :
Le FPS Alien : Isolation sur PC se déroule 14 ans après les événements du film Alien, Le huitième passager. Amanda, la fille de Ripley apprend que la boîte noire du vaisseau de sa mère, le Nostromo, a été repérée sur la station commerciale Sevastopol. Elle décide donc de se rendre sur place et, bien évidemment, rien ne se passera comme prévu.


Le 13 juin à l'occasion de l'E3 2014 à Los Angeles, nous avons fait partie des premiers journalistes mondiaux à expérimenter cette fameuse démo qui fera sensation : Alien Isolation Démo PC sur le DK2. Accueilli par Palmer Luckey en personne, Halluciner.fr a immédiatement fait acte de l'aspect exceptionnel de cette expérience en réalité virtuelle, et n'a jamais douté que le contenu final PC serait rendu lui aussi accessible à cette expérience VR sur DK2. En ce 8 octobre 2014 c'est désormais chose faite, la modification de 2-3 paramètres dans les fichiers .ini permet de rendre le jeu 100% compatible avec le nouveau device DK2, proposant en plus d'une résolution enfin améliorée, la fameuse détection de mouvement du buste appelée le tracking positionnel, feature qui révolutionne littéralement le genre survival-horror. Halluciner.fr vient de passer l'après-midi à expérimenter le 'précieux', et vous livre désormais son test 3D en exclu.




Note
5/5
Bilan 3D :  
Alors que la rumeur avait été lancée officiellement par l'éditeur après le buzz de l'E3, rumeur selon laquelle Alien Isolation PC ne serait finalement pas compatible au lancement du jeu avec le DK2, nous savions officieusement depuis pratiquement le début que le mode Rift serait facilement déblocable, car il y serait présent dans le code PC lors de la livraison. En effet nous savions qu'Alien Isolation faisait partie de la stratégie Oculus VR pour être le fer de lance de leur future Marketplace de contenus Rift, et il était évident que le master de Alien Isolation PC devait contenir en mode caché son ADN VR (pas si bien caché que cela apparemment). Et nous voici en ce jour historique, à tester officiellement ce qui a vocation à devenir le meilleur jeu Next-gen ambassadeur du DK2.

Le lancement du jeu se montre littéralement bluffant en terme de compatibilité et de finition. En effet rien n'a été négligé, et chaque menu, inventaire, carte a été repensé pour l'affichage du jeu sur le DK2. Une première précision sur le lancement du jeu qui ne s'affiche que dans le DK2 (en tant que 2e écran), permettant de garder son moniteur principal qui affiche son bureau windows normalement. C'est d'ailleurs génial de pouvoir passer du DK2 actif au bureau PC actif rien qu'avec Alt+Tab de manière immédiate sans rien faire planter. L'affichage du menu principal d'Alien dans le Rift est excellente : idem pour les cinématiques qui rappellent immédiatement le feeling d'un VR Player devant les yeux. En effet on est face à un écran géant qu'on peut voir dans sa globalité en bougeant la nuque, et il n'y a ni angle mort ni bug d'affichage ou de lisibilité ne permettant pas d'utiliser les menus normalement. Excellent préambule !

On lance ensuite la partie et la claque est incroyable : tout est parfait ! Déjà le jump en terme de résolution vs DK1 est immédiatement appréciable, laissant entendre qu'on va enfin pouvoir jouer des heures au jeu sans souffrir d'un résolution minimaliste, ou d'un screendoor castrateur. C'est beau bon sang ! Et le début du jeu est comme dans un rêve éveillé : on sort de sa cryo-capsule en vue subjective, on voit ses membres, et l'immersion 3D se montre fatale. La 3D est excellente, pas de ghosting sur les éléments, de très rares artefacts, pas de doute : le jeu est 100% optimisé graphiquement avec le Rift et arbore de superbes graphismes avec une très grande fluidité en toutes circonstances ! Et qu'en est-il des fonctionnalités du DK2 ? L'angle de vision est très bon, et la prise en charge du tracking positionnel est énorme !!! La détection est infaillible une fois le réglage du champ de vision de la caméra optimal (reculez bien votre écran et baisser l'angle au maximum pour profiter du meilleur champ spatial 3D en jouant assis) ! On redécouvre de nouveau la révolution qu'incarne cette feature dans le monde de l'immersion et du jeu vidéo : imaginez-vous pouvoir bouger votre buste (et la nuque bien sûr) naturellement, et dans tous les sens, avec une restitution immédiate de chaque mouvement et position sans aucune latence ! Jamais un jeu n'a proposé une telle immersion en réalité virtuelle dans un jeu d'horreur !

Il suffit de se pencher en avant vers les objets pour les voir se rapprocher
sans avoir besoin d'appuyer sur une touche : les objets deviennent soudain réels et on les prend vraiment en compte. Le travail sur les échelles et dimensions est lui aussi admirable : l'effet de profondeur 3D étant démentiel (malgré l'obscurité) on se retrouve malgré nous jeté dans ce vaisseau spatial corps et âme, avec l'intime conviction d'être prisonnier réellement de cet enfer. L'un des premiers chocs d'ambiance est de constater l'étroitesse de certains couloirs, bas de plafond de surcroît, et de ressentir immédiatement un vrai effet de claustrophobie (comme dans une voiture avec une trop faible garde au toit). Ne parlons même pas des nombreux passages dans les aérations à quatre pattes... L'univers d'Alien est là, devant nos yeux et notre corps, et cela devient paradoxalement un fantasme et un cauchemar que d'oser avancer mètre après mètre dans cet enfer. Car oui l'ambiance est terrifique, et d'un niveau rarement atteint dans l'histoire des jeux-vidéo ! Nous revoici plongé dans tous les fondamentaux de l'horreur qui font appel à la peur primaire, la paranoïa, le sentiment permanent d'insécurité et de mort imminente. Car le jeu nous fait comprendre immédiatement que le seigneur des lieux, c'est cet unique Alien, pas vous ! Comme dans cette publicité TV, on dirait que "c'est lui le patron". Et la mise en scène est tellement réussie qu'on se retrouve rapidement décomposé à l'idée d'avancer et de braver les obstacles ! Vous aviez adoré Dead Space 1 ? Et bien préparez-vous à bien pire encore dans ce Alien Isolation.

L'ambiance sonore fait aussi également partie des meilleures du genre de l'histoire des jeux d'horreur : les moindres craquements et bris non identifiés ont vite fait de vous plonger dans la paralysie la plus totale. Et ce tracking positionnel, véritablement révolutionnaire, nous donne la possibilité d'appréhender un survival horror de manière inédite ! Vous aviez rêvé d'avancer à l'angle de chaque croisement de couloir, et de vous pencher physiquement vers la gauche ou la droite pour découvrir ce qui se cache au loin dans l'angle mort ? Et bien c'est un des fondamentaux du jeu, et on évolue rapidement uniquement en exploitant à 100% cette possibilité permettant de gagner quelques secondes d’espérance de vie dans ce milieu ultra hostile. Un exploit se révèle rapidement : on peut jouer la première heure sans être véritablement confronté à notre Alien, et pendant ce laps de temps préliminaire où nous ne sommes pas encore équipé du fameux détecteur de mouvement, on somatise graduellement son angoisse du moment de cette future rencontre ! Quelle mise en scène parfaite ! La rencontre 'amicale' du premier synthétique, Samuels, permet de mesurer le haut niveau de rendu 3D des modèles, et de jouer du tracking positionnel pour pencher son buste en avant et se coller carrément la tête sur lui, façon Hydradeck Humans Rift.


Quand on a joué à la démo, on sait l'importance vitale que représente les fameux placards dans le jeu, dont la lumière verte permet d'identifier immédiatement leur disponibilité pour s'y planquer en mode panique ! Oui le côté "Hide & Seek" est la brique essentielle de ce nouveau Alien Isolation ! Connaissant cette feature, je ne vous cache qu'on ne peut plus avancer pas à pas sans faire l'inventaire en permanence des placards et casiers disponibles sur notre chemin et laissés derrière nous ! On fait même des repérages permanents pour se préparer à bondir sur le bon placard si besoin dans les 5 prochaines secondes. Et lorsque l'on voit le nombre de placards rencontrés sur le chemin, on se prépare fatalement à la mauvaise rencontre en permanence. Voici donc un des secrets du jeu : entretenir le doute en permanence sur l'apparition sonore ou visuelle proche de la bête qui rode et qui cherche sa proie : nous ! Et lorsque l'occasion s'en présente, on hurle, on crie : la première vraie rencontre dans une grande salle est terrifiante, et on se retrouve à foncer 100 mètres en revenant sur nos pas pour chercher un placard, que comme par hasard, nous n'arrivons plus à trouver ! Et dès la première utilisation réussie de ce placard, on redécouvre ce que nous avions trouvé jouissif sur la démo de l'E3 : le fait de pouvoir se pencher en avant avec le casque et le buste pour regarder discrètement à travers le soupirail de la porte du placard, et regarder si l'Alien s'approche ou s'éloigne !


Le problème est que si on reste trop approché de la grille intérieure lors du passage proche de l'Alien, ce dernier vient littéralement nous renifler, et c'est la mort imminente dans les 5 secondes. Non en fait, quand vous êtes tapi dans le placard, c'est dans le fond qu'il faut être, limite sur les côtés : et vous devez bien sûr le faire physiquement, en se reculant en arrière sur sa chaise, pour bien coller le dos de son avatar au fond de ce satané placard ! Dément et jubilatoire niveau immersion. Plus tard la découverte du détecteur rajoute cette ultime composante maso, et on apprécie sa parfaite modélisation 3D et échelle niveau représentation : le fait de choisir entre une arme (inutile sauf contre les synthétiques) et le détecteur est un grand classique de l'horreur, tout comme le coup de la torche limitée qu'on recharge heureusement assez facilement ! On ajoutera aussi que la profondeur des noirs est exemplaire, rajoutant le cachet ultime à l'ambiance, et que les nombreux effets 3D de particules sont admirables : voir la poussière flotter tout autour de nous est bluffant, traverser les nombreuses nappes de fumées volumétriques est ultra réaliste, et voir une explosion ou un incendie à quelques mètres devant nous change la donne en réalité virtuelle ! 


On appréciera aussi l'excellente gestion du tracking de la nuque, qui permet de prendre pleinement conscience des volumes 3D et de la spatialisation 3D au sein des décors : guetter en permanence les ouvertures au plafond fait partie des pré-requis dans ce jeu, où la mort peut évidemment surgir aussi du moindre orifice situé au dessus de nous : voir de la bave alien couler du plafond mécanique du vaisseau Sevastopol devrait calmer vos ardeurs ! De même emprunter des échelles en devant lever la nuque et regarder le plafond, provoque ce supplément de réalisme que seul la réalité virtuelle peut engendrer! On finira pour apprécier le souci du détail même dans les inventaires, la carte, les bornes de sauvegardes et les moniteurs monochromes rencontrés ! En effet l'appui sur Tab affiche immédiatement une carte super visible et pensée pour la VR en mode VR player, avec lisibilité claire de l'objectif et cerise sur le gâteau : le marquage en temps réel de la direction du personnage dans les décors (marquée par une flèche) qui change en temps réel lorsque l'on bouge la nuque ! On ne pouvait rêver mieux pour le sens de l'orientation, et on voit vient combien cette compatibilité DK2 a été préparée et développée en amont avec minutie par les développeurs. Ultime détail : l'activation d'un des nombreux moniteurs monochromes trouvés sur la route déclenche une superbe animation qui donne l'impression de rapprocher l'écran physiquement à 10 cm du visage : géant car cela donne nous seulement l'illusion que cet écran virtuel remplace le vrai sur notre bureau, mais cela permet en plus d'avoir une lisibilité maximale sur les textes ! Même effet de transition cinétique à chaque activation manuelle d'une borne de sauvegarde, avec en bonus le bras droit qui badge le device et cette illusion de le faire réellement ! Bravo !




Conclusion & Bilan 3D

Spatialisation 3D :
Immersion 3D :
Graphismes 3D : 
Lisibilité des textes/menus : 
Gestion effet de nausée : 
Bilan 3D : 

Au final, après avoir goûté à l'E3 2014 à la saveur révolutionnaire et avant-gardiste de ce nouvel Alien Isolation PC sur l'Oculus Rift version DK2, nous redécouvrons plusieurs mois plus tard combien ce jeu dans sa version Retail va marquer l’avènement d'une nouvelle génération d'expériences vidéo-ludiques grâce à l'utilisation de la réalité virtuelle ! Le passage sur le DK2 de cette version finale complétement optimisée, permet une expérience de jeu à nulle autre pareille ! La prise en charge de tous les mouvements de la nuque et du buste permettant de transcender l'immersion dans cet Alien et de proposer une séance de jeu qui tire plus vers le masochisme que le pur plaisir de jouer ! Avec l'intime conviction de se retrouver directement digitalisé dans un vaisseau du monde de la franchise culte Alien, voici grâce à ce jeu sous DK2 la première vraie occasion d'assouvir pleinement le plus vieux fantasme de l'histoire du cinéma, celui d'évoluer en vrai dans les décors du film. La mécanique "Hide & Seek" du jeu rend enfin hommage à l'ambiance oppressante originelle du 1er Alien le 8e passager, et la paranoïa environnante à 360° fait que l'on finit par ne même plus avoir envie d'avancer, de peur de déclencher une séquence ou de voir surgir à proximité la bête qui rode, synonyme de mort imminente. Le système des placards salutaires est extraordinaire, et le fait de devoir régulièrement s'y jeter rend l'avancée très éprouvante : quelle jouissance de pouvoir se pencher en temps réel avec le casque pour scruter à travers le soupirail, et quelle horreur de mourir violemment lorsque l'Alien nous a reniflé de trop prêt à travers cette même porte de placard, laissant comprendre immédiatement qui faut obligatoirement se reculer sur sa chaise pour voir son avatar se reculer également et coller son dos au fond du placard. On passera sur quelques bugs passagers d'IA pour célébrer cette expérience incontournable pour les amateurs du genre et une ambiance sonore purement exceptionnelle ! Il faut aussi préciser l'absence presque totale de nausée après une première session de jeu de plus de 3 heures : un miracle ! Une dernière anecdote se montre révélatrice ! En effet nous avons fait hier plus de 50% de la version Alien Isolation sur Xbox ONE, et nous avons passé l'après-midi sur cette version PC DK2 : autant dire que l'expérience et l'immersion n'ont plus rien à voir objectivement. Pourtant la version console, munie de quelques détections de mouvements via Kinect se montrait déjà grandiose en expérience de peur, mais l'expérience en DK2 n'a juste plus rien à voir ! Nous avons eu l'impression de redécouvrir le jeu et ses décors. Voir son avatar virtuel (bras et jambes) en 3D est troublant de réalisme, la profondeur 3D des environnements laisse bouche bée, et on s'attarde sur chaque objet ou élément de décor au rendu ultra réaliste (on prend même le temps de lire chaque inscription et de faire attention à chaque clin d’œil au film). Le sentiment de claustrophobie immense dans les petits couloirs bas de plafond ou les aérations, les particules qui flottent dans l'air, la fumée volumétrique en 3D qui transpire des parois mécaniques, l'Alien qui nous saute presque réellement au visage, bref tout concourt à cette illusion maso d'être dans le film ! La version DK2 est vraiment à réserver à une catégorie de personnes non cardiaques car pour être honnête, nous ne sommes pas sûr de vouloir vraiment finir le jeu sur DK2, préférant peut-être faire l'intégralité de l'aventure en version One (ou PC) d'abord, histoire de prendre nos marques, pour plutôt refaire l'aventure sur Rift en s'étant bien préparé au défi que cela va représenter pour les nerfs et pour votre corps (hausse de cortisol importante à prévoir). Un moment historique dans l'histoire du gaming, ou comment appréhender une nouvelle façon de jouer (et bouger son corps) dans un survival-horror ! A noter l'optimisation intégrale de tous les affichages de menus diverses sous Rift :  carte générale, activations des bornes de sauvegardes, écrans monochromes pour la lecture du soir etc ! Brillant ! Diable que les jeux non 3D, et non VR nous semblent désormais terriblement plats et sans saveur ! Une page de l'histoire du gaming est tournée...
Franck L.


Les points forts (+)
    • Immersion VR exceptionnelle
    • Le positional tracking qui révolutionne le genre FPS (possibilité de pencher le buste dans les angles ou les placards)
    • La renaissance tant attendue de la licence Alien
    • L'ambiance "Hide & seek" géniale
    • Le sentiment de peur en grandeur nature comme jamais auparavant
    • Modélisation 3D de la fumée
    • L'optimisation de l'affichage de tous les différents menus via le rift (écrans, carte, bornes de sauvegardes...)
    • Gestion des contrastes et des noirs impressionnante (DK2)
    • Une ambiance sonore au panthéon des jeux d'horreur
    • Pratiquement aucun effet de Vr-Sickness

Les points faibles (-)
    • Trop effrayant
    • Cardiaques, s'abstenir...
    • What else ?



Configuration du jeu PC en mode DK2 :
1) Dans le fichier engine_settings.xml changer :
<Setting name="Stereo Mode">
             <Quality name="Rift" int="1" precedence="2"/>
             <Quality name="Off" int="0" precedence="1"/>
</Setting>


2) Dans le fichier BENCHMARK_TEMPLATE.TXT changer:
Stereo Mode=Rift

3) Dans le "Oculus Configuration Utility" >faire "pause the service".

4) Démarrer AI.exe en rajoutant "-engine_settings=benchmark_template.txt" comme option de lancement










mercredi, octobre 08, 2014


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