Image & profondeur :
Le premier aperçu va traditionnellement vers les caractéristiques objectives de l'image : pas de surprise sur le registre, l'héritage de l'opus précédent est intégral, avec la reprise d'une palette colorimétrique enchanteresse, un piqué admirable, des contrastes redoutables, des noirs profonds et un format d'image qui va faire honneur à ce qu'on présuppose déjà comme un grand spectacle 3D. Plat suivant !
On se pose maintenant sur l'analyse des effets de profondeur 3D. Les premières minutes constituent une transition idéale avec le premier épisode, dans la mesure où la qualité perçue sur la profondeur 3D est identique.
Cela signifie que lors du premier quart d'heure, on a déjà mesuré rapidement le potentiel 3D de ce Moi moche et Méchant 2 3D : digne de Mozart !
En effet les premiers environnements extérieurs affichés exposent un niveau de profondeur 3D insolent, avec des distances d'arrière-plans assez hallucinantes, le tout avec un relief 3D optimal entre les éléments.
Les séquences en intérieur montrent une précision 3D redoutable, avec toujours ce détachement 3D incroyable qui permet à la franchise d'avoir toujours une perception parfaite des distances sensées séparer les différents éléments et objets au sein des décors.
La sensation de pouvoir positionner chaque objet, et l'illusion de pouvoir interagir avec précision avec ceux-ci, dans un cadre de spatialisation 3D toujours fabuleux, font du spectacle un plaisir de tous les instants.
La suite du visionnage n'est qu'une itération perpétuelle de toutes ces qualités décrites et maintient ce niveau de jouissance lié au réalisme du rendu 3D.
On pourra détecter quelques mini flous insignifiants par moment, et incapables de causer le moindre tord à la profondeur 3D dans son ensemble.
Il faut prévenir également que dans chaque minute, il y a un lot de plans ou de séquences cultes sur l'effet de profondeur 3D ou hauteur 3D.
Comme toujours les séquences dans le laboratoire de Gru donnent bien sur une impression de hauteur et distance 3D toujours ultra réalistes : mais il y a encore mieux à venir dans le film.
En effet un des nombreux attributs du film renvoie aussi à son scénario excellent, et à sa variété sublime d'environnements radicalement différents, révélés au fur et à mesure qu'on avance dans l'histoire.
On partagera avec vous uniquement quelques séquences phénoménales en 3D, comme par exemple des séquences de vol avec volumétrie et vertige 3D à un niveau saisissant.
Plus tard la découverte de Paradise Mall met un méchant coup sur la tête : la spatialisation 3D est infernale, précision et séparation entre les éléments sont redoutables.
Puis on découvre des plans 3D qui figurent parmi les plus beaux visionnés à date : une séquence 3D au bord de la plage, avec un rendu de profondeur 3D et une modélisation 3D de l'eau superbe, eau qui semble d'ailleurs s'étendre vers un horizon sans fin !
Idem avec des séquences dans des jardins, puis dans des parcs, avec un détachement des arbres et éléments naturels divin, et une multitude de plans 3D intermédiaires qui fait la soudure entre le premier plan et l'arrière-plan.
La découverte du QG du méchant est aussi une source de plaisir intense avec un rendu 3D qui impressionne. Enfin pour ne pas trop en révéler, on notera aussi des séquences de fusée (idem dans le 1) avec des effets de fumées et de distances 3D au paroxysme.
Rien à ajouter, la profondeur 3D est splendide, et à ce jour on peut difficilement faire mieux. Pour faire la fine bouche on notera de rares plans où cette profondeur 3D semble s'estomper très furtivement, mais de manière purement anecdotique ! Plat suivant !
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