Test Jumper Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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Image & profondeur :
Le visionnage nous permet déjà rapidement de qualifier les caractéristiques techniques de l’image brute sur ce support 3D. La palette colorimétrique se montre convenable dans l’ensemble, les contrastes et noirs sont relativement satisfaisants et la luminosité est calibrée correctement.
On se penche sur l’effet de profondeur 3D : celui-ci se montre plutôt moyen passé le premier quart d’heure, avec néanmoins quelques variations en fonction des plans.
La découverte d’autres environnements permet de dresser finalement le constat sur cette profondeur 3D. L’intensité codée sur la profondeur 3D se montre au final assez faible sur l’ensemble du film.
Les raisons ? Toujours un peu les mêmes griefs qui accablent plus ou moins les productions concurrentes, sauf que dans Jumper 3D c’est plutôt ‘plus’ que ‘moins’ : les classiques flous sur les arrière-plans.
On imagine que la pellicule originale déborde de ces flous artistiques, et du coup le passage à la 3D ne permet évidemment pas de faire des miracles et de donner de la netteté aux arrière-plans.
Le problème c’est que, comme nous insistons régulièrement et lourdement dans nos tests 3D, le flou sur l’arrière-plan est l’ennemi n°1 et l’anti-thèse parfaite de la 3D, puisqu’il détruit toutes spatialisations 3D et effet de profondeur 3D.
Donc comme vous l’avez compris, les innombrables séquences narratives et autres plans semi-larges et rapprochés manquent littéralement d’un vrai rendu 3D, et évoquent par moment plus souvent un film en 2D qu’en 3D.
On peut admettre que 70% à 80% du film pourrait se visionner sans lunettes 3D, ce qui est dur pour l’addition il faut en convenir.
Maintenant tout n’est pas noir dans cette conversion 3D : tout d’abord la précision ci-dessus induit donc que le reste du film peut parfois se montrer convaincant et satisfaisant niveau profondeur 3D.
En effet cela correspond aux scènes qui ont bénéficié manifestement de plus de soin lors de la conversion 3D en post-production, et sans surprise ce sont heureusement les scènes avec plans panoramiques ou en vues d’hélicoptère.
Dans ces scènes spatiales, comme le début du film avec un héros situé sur le Sphinx, puis plus tard dans le Colisée, ou sur le toit de gratte-ciels, on peut enfin bénéficier d’une perception de distances et profondeur 3D agréable.
Attention cela ne signifie pas que tous les plans larges sont réussis car le niveau reste malgré tout hétérogène, et pour reprendre les scènes à Rome, on peut passer d'un plan réussi en profondeur 3D à une séquence très pauvre en 3D l'instant d'après.
Le problème est que ces plans réussis en 3D sont plutôt rares à l’échelle du film. On remarquera que dans le registre des séquences réussies, certains plans en intérieur peuvent se révéler concluants, lorsque le détachement 3D se met d'ailleurs enfin au travail, ce qui est loin d'être souvent le cas !
Autre caractéristique à noter dans cette conversion 3D : on appréciera que l’effet de 3D truqué et artificiel ne se fasse pratiquement pas sentir, à la différence de I,Robot 3D qui lui avait en plus été plombé par ce problème technique.
Au final un effet de profondeur 3D avec une intensité de profondeur 3D dans la même lignée que celle de I, Robot 3D, mais plus naturelle et moins fausse et truquée (les mauvaises langues diront que cela n’est pas dur puisque l’intensité de la 3D est vraiment insuffisante).
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