Test Le Monde fantastique d'Oz Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D
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PROFONDEUR 3D :
Image & profondeur :
Le film porte un concept très original pour son amorce, voire carrément inédit à ce jour. Non il ne s'agit pas d'un film qui commence comme certains en 2D, pour basculer ensuite en 3D lorsque l'on pénètre dans un monde particulier. Il y a cette idée de vouloir créer une vraie rupture entre le monde réel, et le monde d'Oz, et pour se faire, le film opte pour un traitement à la Frankenweenie 3D, cad purement en noir et blanc. Mais ce n'est pas tout, l'image est affublée d'énormes bandes noires horizontales et verticales de sorte que le format de l'image devienne un petit carré. Etrange à première vue, mais idée finalement lumineuse car elle renforce le caractère ancien de l'époque dépeinte intialement, pour créer plus tard un vrai choc visuel lors de la transition.
On ne parlera donc pas de palette colorimétrique pour le début du film, les 20 premières minutes pour être précis, car uniquement noir et blanc. Par contre les contrastes et les niveaux de noirs sont excellents, on n'en attendait pas moins compte tenu du parti pris initial du film.
La scène se tient dans une fête foraine et l'effet de profondeur associé est très léger dans l'ensemble : on a néanmoins une perception assez visible des espaces et volumes, mais cela reste d'une intensité très moyenne. On a quelques plans avec un peu de flou sur quelques éléments, mais rien de très sévère. Puis les événements nous conduisent à bord d'une montgolfière, et malgré la fenêtre de visionnage rétrécie, on ressent déjà les premières esquisses d'un excellent effet de profondeur, car l'effet de hauteur 3D et de distances 3D avec les différents calques de nuages se montre déjà impressionnant.
On a une séquence avec une tornade d'un réalisme stupéfiant, en dépit de l'image N/B et du format d'image small, avec une très belle perception des arrière-plans.
Et puis le film commence véritablement, le miracle se produit, le format d'image fait une transition progressive vers le 2.40 et la couleur fait son apparition d'une manière somptueuse, le héros quittant le Kansas, sa vie antérieure, pour le Monde d'Oz sa nouvelle vie en couleur !
A ce moment du film (25e minute environ), une double claque visuelle s'impose immédiatement : tout d'abord la palette de couleurs enchanteresse, avec des éclats, des tonalités et contrastes qui établissent véritablement de nouveaux standards dans les films 3D à date, et qui peuvent dorénavant servir de calibration technique pour les autres contenus 3D.
La 2e claque se situe sur l'effet de profondeur 3D sidérant d'intensité : on est toujours à bord d'une montgoflière, et les plans panoramiques proposés sont d'une beauté artistique stupéfiante et d'une intensité de profondeur 3D renversante.
La perception de la hauteur 3D engendre un très fort sentiment de gigantisme, de volume et de vertige 3D. Ainsi est donc l'arrivée dans le Monde d'Oz, un spectacle top démo, un déluge de couleurs et d'effet de profondeur 3D.
De même l'arrivée fracassante dans Oz va introduire des plans 3D vertigineux lors de descente dans des chutes d'eaux, rapides et cascades à la hauteur étourdissante.
Ce premier verdict ne fera que se confirmer tout le long du film : la profondeur 3D est exceptionnelle dans ce film.
L'évolution dans des environnements au sol permet d'appréhender une excellente spatialisation 3D en toutes circonstances, due à une effet de détachement 3D parfait entre les éléments de décors, personnages et arrière-plans. On percevra toujours de manière réaliste les distances entre chaque élément et personnage.
De même le rendu 3D pour les séquences en intérieur est admirable, car on a en permanence une vraie perception d'espace et de volume 3D.
Même dans l’obscurité le détachement 3D est
exceptionnel : on mentionnera par exemple une séquence dans un cimétière avec un jeu d’ombres et de lumières
magnifique qui parvient à accentuer encore plus le réalisme 3D.
On notera que le flou ne s'invitera pratiquement jamais sur les arrière-plans, et que ceux-ci
bénéficient toujours d’un impressionnant niveau de détails.
Le film mettra en scène une quantité insolente de séquences top démo sur la profondeur 3D, à l'instar d'un séquence de vol de nos héros dans les airs avec déplacement et
travellings : chacune de ces scènes 3D apportera une véritable claque visuelle sur l'effet de profondeur et de hauteur 3D.
Idem lors des caméras centrées sur les babouins volants qui
permettent d’admirer au loin les perspectives 3D de décors qui s'étendent à perte de vue.
De nombreux plans dans le film sont également une pure démonstration technique 3D sur la
représentation d’une infinité de calques de couches nuageuses, donnant un
impression d’espace et d’espacement 3D incroyable
Même démonstration technique lorsque la fée Glinda invoque de la fumée sur
commande, d’une telle densité qu’elle ressemble à une masse nuageuse au sol,
avec un superbe rendu d’épaisseur 3D.
Mentions spéciales dans le film pour les innombrables plans panoramiques, ou plans larges qui mettent toujours l'accent sur l'effet de profondeur 3D.
Enfin on évoquera aussi les séquences finales magnifiques de combat et de magie qui exposent
de nouveau la perfection de l’imagerie 3D et sa capacité à retranscrire les
volumes 3D et à propulser le spectateur de manière réaliste dans le Monde fantastique d'Oz. |
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