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Test Jack le chasseur de géants Blu-ray 3D / Conclusion & Bilan 3D


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Bilan 3D :
Jack le chasseur de géants Blu-ray 3D se révèle être une nouvelle bonne pioche en ce mois de juin dans nos univers 3D. Proposant une expérience 3D de bonne qualité sur la durée, le film revendique une répartition assez équitable entre effets de profondeur 3D et jaillissements 3D. A y regarder de plus prêt, on constate que l'effet de profondeur 3D est même très bon sur 50% du film, avec une très bonne perception de la séparation et des distances entre les premiers plans et les arrière-plans. En revanche sur le reste du film, la profondeur 3D oscille entre le moyen et le bon : à de nombreuses reprises l'intensité 3D sur la profondeur se montre largement insuffisante, engendrant un effet d'aplat assez décevant, tandis qu'à d'autres moment certains flous privent le spectateur de la profondeur de champ escompté. Cela reste un grief plutôt léger car l'expérience de profondeur 3D demeure néanmoins bonne sur la globalité du film. En revanche la vraie déception est issue d'une très mauvaise exploitation de l'effet de hauteur 3D et de vertige 3D dans toutes les séquences panoramiques à potentiel : avec une promesse forte dans ce genre de film, où un haricot magique est sensé pousser à travers les nuages pour nous propulser dans un monde céleste, on s'attend à éprouver à de nombreuses reprises la peur du vide ou un sentiment proche lié aux hauteurs vertigineuses. Et bien malheureusement la réalisation s'est efforcée de saboter les nombreux points de vue panoramiques tout le long du film à coup de brouillard, de nuages, de nuit ou d'effets météo pour faire en sorte qu'on ne puisse pas profiter de la vue et du panorama dans son intégralité : un vrai gâchis technique 3D relatif car il y avait dans ce film matière à faire tourner la tête régulièrement, et à engendrer des vrais moment de hauteur 3D comme dans le film somme toute très similaire au niveau concept, Le Chat Potté 3D, qui lui avait réussi à tirer profit des superbes plans panoramiques lors de l'ascension du haricot géant. En fait les vraies séquences réussies de hauteur 3D sont celles des plans larges en vue de dessus ou caméras de plafond qui donnent également un excellent détachement 3D à l'ensemble. On appréciera aussi l'exploitation très efficace et judicieuse de la profondeur 3D et du détachement pour accentuer fortement les différences d'échelles 3D entre les humains et les géants, générant souvent ce sentiment d'éléments miniatures ou gigantesques.
En ce qui concerne les effets de jaillissements, le film se montre satisfaisant sur leurs utilisations : on trouve de nombreux débordements 3D d'éléments ou d'objets à 50 cm hors du mur, ainsi que par moment de bons jaillissements permanents d'objets, bustes ou décors à plus de 1 mètre hors du mur. A de rares reprises les sorties d'écrans sont excellentes, avec par exemple une lame qui sort du mur, une abeille qui vient voler devant le canapé, un haricot magique qui tombe sur le canapé etc...Un autre effet 3D se montre très impressionnant dans le film, celui du jaillissement permanent de la pluie et des gouttes d'eau pendant la tempête qui frappe l'ascension initiale : on appréciera d'ailleurs que l'ensemble de ces séquences mouillées intrusives représente presque 10 minutes sur la durée. On aura enfin quelques séquences de jaillissement de type projection, avec quelques objets ou éléments qui peuvent se diriger vers le spectateur (flèches, mains, poussière, particules...etc). Les seuls vrais reproches sur ces jaillissements concernent l'intensité 3D (assez soft en général, et excellente parfois) et leur nombre (suffisant sur un film de 1H30, alors que sur un film long de 2H, on a un sentiment de dilution et d'espacement trop important entre chaque effet 3D).
Au final un nouveau contenu 3D de bonne qualité sur l'ensemble de la palette d'effets 3D, effets 3D qui renforcent souvent l'immersion liée au visionnage, tout en se voulant volontairement discrets, doux et naturels dans leurs intégrations.
Franck L.

LES PLUS (+)
LES MOINS (-)

Un effet de profondeur 3D et de détachement bon dans l'ensemble
Des séquences en intérieur ou plans larges qui proposent une très bonne profondeur 3D 
Pas mal de débordements 3D et jaillissements permanents légers (bustes, visages, décors de 50 cm à 1m hors du mur)
Quelques très bons effets de jaillissements prononcés : lame qui sort de 2m, abeille qui vole devant le canapé...
Quelques jaillissements de type projection (haricot, flèches, objets diverses qui sont dirigés vers le spectateur)
De très beaux jaillissements permanents de gouttes d'eau partout dans la pièce lors des nombreuses séquences de pluie (plus de 10 minutes de séquences au global)


De nombreuses séquences avec une profondeur 3D très moyenne voire limite 2D
L'effet de hauteur et vertige 3D pas du tout exploité dans le film (plans panoramiques sabotés avec du flou, des nuages, de la nuit ou autres artifices qui bouchent l'horizon et empêchent d'admirer la vue 3D lors des aperçus vertigineux
Pas assez de jaillissements pour un film de 2H !
Le format 2.40














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dimanche, juin 23, 2013


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