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Test Cirque Du Soleil: Worlds Away Blu-ray 3D / Image & Profondeur 3D


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Image & profondeur :
Les premières images montrent immédiatement des qualités techniques indéniables : palette colorimétrique tantôt chaude ou froide selon l'ambiance voulue, un éclairage très sophistiqué sur les premiers plans en focus, des noirs profonds, des contrastes redoutables, et en prime un format d'image idéal, le 1.78 : le spectacle se veut déjà prometteur !

La première séquence d'ouverture est sensée représenter le monde réel, avec l'arrivée de l'héroïne dans une fête foraine.

Celle-ci se promène dans les allées et découvrent différentes attractions. L'effet de profondeur 3D dans ces premières séquences est assez bon dans l'ensemble, 'assez' car de nombreuses scènes se révèlent décevantes avec un effet de profondeur détruit ponctuellement avec un important niveau de flou sur les arrière-plan, et notamment sur les plans un peu resserrés voire semi-larges.

Cette première impression fait penser immédiatement au syndrome Destination Finale 5, avec un très bon effet de profondeur sur certains plans, et un effet de profondeur 3D qui souffre dès que l'arrière plan se voile fortement pour donner un rendu 3D moyen lors de courtes séquences.

Donc à ce 1er stade, la découverte 3D de cet espace est assez plaisante, avec certains plans qui eux réussissent à dégager un bon effet 3D. On regrettera aussi que 2-3 plans renvoient un peu à l'effet livre pop-up avec un détachement un peu exagéré.

Pourtant cette première impression va vite se transformer en très bonne surprise dès que la narration nous entraine sous le chapiteau, espace de téléportation qui va nous entrainer soudainement dans un autre monde parallèle, le 'World Away'.

A partir de ce moment là, on change la donne, et on découvre un univers d'une beauté esthétique sidérante, à la mise en scène incroyable, et à la profondeur 3D finalement démoniaque.

La troupe nous entraine dans de véritables délires oniriques et visuels qu'il est difficile de décrire tellement ces petits mondes virtuels recrées sont d'une richesse artistique rarement égalée.

Ainsi la profondeur 3D se montre excellente sur une majeure partie de la narration, avec une perception ultra réaliste des distances entre les personnes, et de de leur position spatiale au sein du chapiteau.

Il est important de préciser que le spectacle n'est pas statique, comme si il était vu par les yeux d'un spectateur dans les gradins, mais au contraire incroyablement dynamique puisqu'il enchaine une infinité de cadrages différents, changeant en permanence de caméras et de points de vue toutes les 5 secondes.

Heureusement que l'effet de profondeur et de convergence 3D s'adaptent bien en permanence sinon la vue aurait du mal à s'y accommoder.

Les différents numéros de trapézistes et autres artistes donnent régulièrement l'occasion de profiter de points de vue bluffants sur l'effet de hauteur 3D.

Il y a typiquement 2 univers dans ce spectacle : un univers récurrent sensé représenter la passerelle à ciel ouvert entre les différents mondes indoor.

Le premier environnement qui simule un environnement extérieur est superbe au niveau de l'effet de profondeur et de hauteur 3D, avec une caméra en plongée qui restitue le gigantisme de la scène, avec un horizon étoilé qui semble porté à l'infini.

A côté de cela, on découvre les différents univers superbes recrées sous le dôme : l'horizon lointain semble toujours tangible, puisque l'on est sous un chapiteau avec un fond délimité, et que c'est une toile noire qui fait souvent office d'arrière plan.

On remarquera aussi que souvent la scène est assez sombre en périphérie des artistes qui se produisent dans les premiers plans, car ce sont ces derniers qui bénéficient toujours d'un superbe éclairage logique.

Au final, on un effet de profondeur excellent sur tous les premiers plans, mais qui s'estompe progressivement et disparait dans l'obscurité dès que le regard se porte au loin derrière les artistes.

Si l'on juge l'effet de profondeur 3D maximal, et la distance perçue de l'arrière plan le plus lointain, cela reste de bon niveau mais pas extrême : en revanche si l'on juge la capacité du film à vous projeter en permanence au cœur de l'action,  comme si vous étiez un des artistes, avec un naturel troublant, et que l'on garde en mémoire la nature ultra 'live' du spectacle, on ne peut que reconnaitre que la profondeur 3D est divinement conforme à celle que l'on percevrait en réalité sur les lieux !

Ainsi, la caméra 3D capture parfaitement l'essence même de ce spectacle qui est pas nature un peu confiné au sein d'un chapiteau. On pourra par contre reprocher l'éclairage volontairement faible sur les arrière-plans pour que le spectateur se concentre sur les artistes de premiers plans. On aurait peut être préféré par moment une lumière ambiante un peu plus équilibrée qui aurait mécaniquement fait ressortir les distances qui séparent les artistes du fond de la tente.

Enfin pour chipoter il manque peut-être quelques plans larges par moment pour tempérer la mise en scène, qui passe très souvent d'une caméra à une autre (mais combien de dizaines de caméras Fusion 3D ont été utilisées pour produire autant de points de vue simultanés pendant la représentation ???). La réponse : 10 caméras 3D, rien que cela !

Les quelques moments où l'on bénéficie du point de vue statique du spectateur apportent pourtant une dose incroyable de réalisme, et permettent d'appréhender enfin la scène dans son intégralité.

En lisant les forums américains et les critiques des spectateurs qui ont à la fois assisté physiquement au spectacle, puis ont comparé leur expérience avec celle procurée par la 3D du Blu-ray, il s'avère d'ailleurs que certains ont reproché ce parti pris de caméra dynamique qui ne restituait pas l'expérience panoramique à grande échelle vécue en salle. A vous de juger !

Cela n'empêche pas le film de proposer un niveau de profondeur permanent assez souvent incroyable sur l'ensemble du spectacle.

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dimanche, avril 28, 2013


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